Une nouvelle année commence. Malgré notre impression, parfois, d’être le jour de la marmotte avec la pandémie qui n’en finit pas, l’innovation médicale se poursuit, et la radiologie d’intervention se trouve à la pointe de cette innovation. Personnellement, je trouve presque impossible de me tenir au fait de tous les nouveaux produits, et la plupart des radiologues d’intervention seront d’accord pour dire qu’il est important (et même crucial, selon moi) de maintenir des liens étroits avec les représentants de l’industrie pour nous tenir au courant des nouveautés et réussir à choisir ce qui pourrait au mieux aider nos patients. J’ai eu la chance de rencontrer (oui, nous avons même mangé ensemble!) l’un des premiers représentants que j’avais rencontrés à mon retour à Saskatoon. Mike Remo est gestionnaire de territoire adjoint – Vasculaire dans l’Ouest du Canada pour Penumbra, Inc. et c’est très agréable de partager un repas avec lui.


CAIR: Bonjour Mike, merci de prendre le temps de nous parler. En ce début d’année, chez Penumbra, quels appareils ou équipements vous rendent le plus enthousiaste pour 2022 et pourquoi?

MR: C’est une question difficile. J’ai la chance incroyable de disposer d’une gamme extraordinaire en thrombectomie et embolisation dans les domaines neurologique et vasculaire périphérique. Nous avons perpétuellement de nombreux produits en développement, j’ai donc l’impression d’être constamment en « mode lancement » chez Penumbra.

Je dois dire que la technologie Lightning de notre gamme de thrombectomie est celle qui m’enthousiasme le plus. Rien sur le marché ne ressemble à notre aspiration intelligente. Couplée à nos cathéters Aspiration à la pointe de la technologie, la technologie Lightning permet aux responsables d’intervention de différentes spécialités (chirurgiens vasculaires, radiologues d’intervention et cardiologues d’intervention) de traiter en une seule fois les problèmes liés à des caillots situés tant dans les artères que dans les veines de façon sécuritaire et efficace, avec peu voire pas d’utilisation d’activateurs tissulaires du plasminogène (tPA). C’est bénéfique pour le médecin et pour les patients, cela permet d’éviter aux patients de se retrouver en soins intensifs tout en réduisant grandement les risques d’hémorragie. Cette technologie est utilisée par notre pompe Engine, qui crée un vide presque parfait et s’utilise selon un mode opératoire rapide et efficace, ce qui est essentiel dans les situations d’urgence.

Par ailleurs, nos spirales d’embolisation Ruby sont incroyables. Elles ne dépendent pas des fibres pour la thrombogénèse : les spirales de platine de Penumbra permettent une embolisation mécanique des vaisseaux ciblés grâce à leur densité très importante. L’unicité des spirales d’embolisation Ruby réside dans leur extrême souplesse, l’importance de leur volume, leur longueur (60 cm) et le fait qu’elles soient entièrement rétractables. C’est important puisque cela permet d’en utiliser moins à chaque fois. C’est mieux pour le patient, qui subit moins d’exposition aux rayonnements, c’est plus rapide et économique pour l’établissement de santé. Les différentes familles de produits offrent une polyvalence qui permet de traiter toute une variété de types de cas.

CAIR: Je n’ai pas encore eu la chance d’essayer vos produits de thrombectomie, mais j’espère le faire bientôt, et je peux déjà confirmer que les spirales d’embolisation Ruby sont très souples et faciles à entasser! Quelles sont les répercussions de ces avancées techniques pour les soins aux patients?

MR: Dès sa genèse, cette solution novatrice de Penumbra a été pensée pour le patient! Le personnel de Penumbra s’est donné collectivement la mission de travailler au quotidien avec les médecins pour s’assurer que nos dispositifs médicaux soient utilisés adéquatement pour les bons patients afin d’améliorer les résultats obtenus. Ainsi, les Canadiens bénéficient des meilleurs résultats possibles, ce qui améliore leur qualité de vie.

Nous savons tous combien la pandémie mondiale de COVID-19 a affecté notre système de santé. L’une de nos principales craintes est de manquer de lits en soins intensifs dans nos établissements de soins. Le système reçoit en urgence une multitude de patients à cause de caillots sanguins, un effet secondaire de la COVID-19 bien connu. Ils se présentent avec un AVC, un infarctus du myocarde, une thrombose veineuse profonde ou une embolie pulmonaire. L’une des principales options thérapeutiques est d’utiliser un tPA, ce qui est associé avec un risque élevé de saignement et nécessite une équipe de surveillance des patients pendant quelques jours aux soins intensifs. Cela a des répercussions négatives sur une équipe médicale déjà épuisée, sans compter l’utilisation de lits de soins intensifs très prisés.

L’appareil de thrombectomie mécanique Indigo de Penumbra constitue un excellent choix pour toutes les affections mentionnées précédemment. Il est efficace, sécuritaire et facile à utiliser. La technologie Lightning est offerte avec les cathéters d’aspiration CAT7, CAT8 et CAT12, récemment approuvés au Canada afin de limiter la perte de sang pendant l’intervention, tandis que les nouvelles tailles et la conception novatrice permettent un suivi excellent. Ces produits nouvellement approuvés sont désormais indiqués pour le traitement des embolies pulmonaires, ce qui est particulièrement enthousiasmant étant donné le manque d’outils existant jusque là et la volonté de mettre en place des équipes de réponse aux embolies pulmonaires (PERT) efficaces. L’élément le plus important pour le patient est le traitement en une seule fois, une utilisation réduite voire nulle des tPA et le fait de rester en dehors des unités de soins intensifs. Comme les interventions sont endovasculaires, elles entraînent moins de saignements que les options chirurgicales.

Quant à notre plateforme de spirales d’embolisation Ruby, son mode de génération d’une occlusion mécanique entraîne des taux de reperméabilisation plus faibles que les équivalents à base de fibres qui s’appuient sur la thrombogenèse pour générer l’occlusion. C’est important, parce que la reperméabilisation est synonyme de retour du patient pour de nouveaux soins. Les spirales rétractables comme Ruby permettent une meilleure maîtrise de l’intervention, ce qui est également plus sécuritaire pour le patient.

CAIR: Vous avez raison de dire que nous faisons tout notre possible pour éviter un séjour aux soins intensifs pour nos patients. En Saskatchewan, nous avons fait preuve de créativité avec nos patients nécessitant une thrombolyse, en particulier quand nous envoyions des patients de soins intensifs en Ontario à cause de notre manque de capacité (j’en profite pour remercier les radiologues d’intervention de l’Ontario qui ont contribué à soigner les patients que nous leur avons envoyés de Saskatchewan). Mike, quel soutien offre Penumbra aux radiologues d’intervention qui souhaiteraient en savoir plus à ce sujet

MR: La formation pendant la pandémie fin 2020… Tout un défi! Heureusement, la plupart des hôpitaux qui étaient confinés à cette époque disposaient de solutions en ligne comme ZOOM pour la formation. Si l’on en revient à aujourd’hui, la pandémie n’est toujours pas terminée, mais je commence à retrouver un peu de normalité dans mes activités professionnelles habituelles.

J’aime particulièrement agir en partenariat avec les radiologues d’intervention et leur présenter des options qui les aideront lors de leurs interventions, ce qui leur permettra d’offrir de meilleurs soins à leurs patients. Chacun a des besoins différents, et j’aime personnaliser le soutien que je leur apporte. Je suis fier de mon activité et je soutiens mes partenaires grâce à des rencontres en face à face, à des services intégrés pour l’ensemble de l’équipe, ce qui est essentiel pour bien comprendre le fonctionnement pratique de nos appareils et donner des conseils pour la résolution de problèmes. Je prends mon rôle de soutien très au sérieux, c’est pourquoi je suis disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 en cas de besoin. Je donne même le numéro de mon domicile dans mon message d’absence pour le cas où je raterais un appel sur mon cellulaire. En mon absence, mes collègues de tout le Canada restent disponibles en cas de besoin. Il nous arrive aussi parfois d’apporter nos propres appareils dans les hôpitaux qui n’en disposent pas encore pour le traitement d’un cas.

Enfin, nous offrons des webinaires et de l’apprentissage entre pairs, nous sommes présents à tous les congrès importants auxquels les radiologues d’interventions pourraient assister et nous finançons des études cliniques pertinentes. Nous nous assurons de toujours inclure les fellows lors de nos formations afin qu’ils disposent eux aussi des derniers renseignements au sujet des appareils de Penumbra et qu’ils aient l’occasion de se former hors de l’hôpital pour rester à la pointe de la technologie et avoir une vision d’ensemble.


Mike Remo est un professionnel du secteur ayant près de 20 ans d’expérience; il a commencé sa carrière en pharmaceutique, puis s’est rapidement tourné vers les dispositifs médicaux.

C’est sa passion pour l’innovation médicale et la consultation clinique qui l’a amené à travailler chez Cook Medical et à se spécialiser en intervention aortique (EVAR/TEVAR). Il a ainsi pu nouer des relations avec des chirurgiens et des radiologues d’intervention cardiovasculaires de tout le pays. Grâce à son sens aigu des affaires, il a travaillé au sein de la jeune pousse médicale Ascyrus Medical, qui a mis au point une endoprothèse (AMDS) pour traiter les dissections aortiques ascendantes de type 1a. Son équipe a si bien réussi à pénétrer le marché que l’entreprise a été rachetée par CryoLife Inc. (Artivion) en 2020.

Mike est aujourd’hui consultant chez Penumbra Inc., une entreprise de pointe en thrombectomie (Indigo) et en embolisation (Ruby). Au fil du temps, Mike est devenu ami avec de nombreux médecins, qui voient en lui un partenaire essentiel en matière de soins aux patients.

Mike habite en banlieue de Winnipeg, au Manitoba, avec sa charmante épouse Candess et sa fille Pepper, qui s’intéresse également à la médecine; elle obtiendra son diplôme en 2024.

mremo@penumbrainc.com  | 431-996-9000


* Ce contenu a été créé par les rédacteurs de CAIR au nom de Penumbra en tant que partenaires de l’industrie de CAIR. CAIR ne fait aucune réclamation, promesse ou garantie quant à l’exactitude, l’exhaustivité ou l’adéquation du contenu, et décline expressément toute responsabilité pour les erreurs et les omissions dans le contenu de cet article. La mention d’un produit, d’un processus ou d’un service commercial particulier, ou l’utilisation d’un nom commercial, d’une entreprise ou d’une société est faite à titre d’information et pour des raisons de commodité pour le public, et ne constitue pas une approbation, une recommandation ou une préférence de la part de CAIR.

Mike Remo est un professionnel du secteur ayant près de 20 ans d’expérience; il a commencé sa carrière en pharmaceutique, puis s’est rapidement tourné vers les dispositifs médicaux.

Au fil des ans, la pratique de Jason a englobé la prise en charge de cas endovasculaires et de radio-oncologie complexes. Jason aime tout particulièrement les interventions hépatiques, les TACE, les TARE et les TIPS.

Une participation gratuite et une allocation pour le transport et l'hébergement seront offertes à 20 Résidents et Fellows sélectionnés pour présenter les meilleurs cas

Le professeur Gerry O’Sullivan est consultant en radiologie d’intervention à l’hôpital universitaire de Galway, en Irlande. Il a auparavant occupé un poste de consultant en radiologie au Rush University Medical Center de Chicago. Le professeur O’Sullivan a effectué ses études de médecine (MBBS) au University College Cork, en Irlande.

CAIR Express - votre bulletin d'information sur la Radiologie d'intervention Canadienne à portée de la main. N'hésitez pas à le transmettre à d'autres collègues de votre réseau et, surtout, de profiter du matériel qui a été conçu pour vous.

Les disparités en matière de soins de santé sont beaucoup plus importantes pour les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queer ou en réflexion et autres (LGBTQ+) que pour les personnes cisgenres. Les facteurs contribuant à ces disparités comportent notamment la discrimination perçue et le refus de soin de la part des fournisseurs de soins de santé, en plus de l’origine ethnique et du lieu.

All Canadians have a fundamental right to individual protection from discrimination and bias. Promoting equity and diversity within medicine fosters a just professional and learning culture that cultivates the diverse perspectives within it, reflects the communities physicians serve, and promotes professional excellence and social accountability.

Le présent segment présente un bon coup découvert par un radiologue d’intervention vasculaire débutant pendant sa résidence ou sa surspécialisation, afin d’en faire bénéficier toute la communauté. Le bon coup d’aujourd’hui nous vient du Dr Joel Woodley-Cook, du Scarborough Health Network.

En 2021, la Journée internationale de la radiologie est consacrée à la radiologie d'intervention et à son rôle essentiel dans le traitement des patients.

Vous avez un excellent cas à présenter ? Notre prochain Club Virtuel d'Angio (VAC) accepte maintenant les soumissions!

Dr. Jason Wong, MD, FRCPC, FSIR, FCIRSE

Le Dr Jason wong : l’homme, le mythe, la légende au visage d’ange

Jason Wong n’a pas toujours été un radiologue d’intervention canadien de renom. Le plus jeune d’une fratrie de trois enfants, il a grandi à Calgary, en Alberta. Mais quelle différence d’âge y a-t-il entre lui et les autres enfants? Près de 20 ans! C’est ce qui en a amené certains à penser qu’il s’agissait d’un (heureux) accident. Même s’il était complètement nerd (dans le bon sens du terme!), il excellait au volleyball et à la crosse. Lors de ses études de premier cycle à l’Université de Calgary, il a été exposé à la physique de l’IRM, et complètement envoûté… Au premier cycle (j’ai bien dit qu’il était nerd!). Il avait toujours eu dans l’idée de faire des études de médecine, mais c’est cette exposition à l’IRM qui l’a amené à envisager une carrière en radiologie. À l’Université de Calgary, il a rencontré les docteurs Robin Gray et Benny So, qui ont été ses premiers mentors. Ils ont grandement contribué à l’intérêt de sa formation et ont cultivé son amour des interventions, ce qui l’a finalement amené à effectuer une surspécialisation en radiologie d’intervention à l’Université Stanford.

À l’issue de cette formation, Jason a été embauché au Foothills Hospital de Calgary, où il a commencé sa brillante carrière. Au fil des ans, la pratique de Jason a englobé la prise en charge de cas endovasculaires et de radio-oncologie complexes. Jason aime tout particulièrement les interventions hépatiques, les TACE, les TARE et les TIPS.

C’est en 2012 qu’il a en quelque sorte été ensorcelé pour se joindre au conseil d’administration de CAIR. En fait, il a plus précisément été déclaré volontaire par le Dr Richard Owen… Le Dr Wong ne savait pas à l’époque dans quel engrenage il mettait les doigts. Il a passé de belles années au conseil d’administration de CAIR, et il a noué des amitiés précieuses au fil du temps. Grâce à son implication au sein de CAIR, il a pu constater le grand nombre de radiologues d’intervention dévoués et passionnés qui offrent des soins d’excellente qualité aux patients d’un bout à l’autre du Canada et qui consacrent leur temps libre à améliorer la visibilité et la crédibilité de notre association. Cette implication a connu son apogée en 2017, quand le Dr Wong est devenu le 10e président de l’Association.

Alors que j’oblige Jason à réfléchir à tout ce qu’il a accompli jusqu’à maintenant (et je réalise que je parle de lui comme s’il était vieux et prêt à prendre sa retraite, mais je vous assure que ce n’est pas le cas, et comme tous ceux qui l’ont rencontré pourront le confirmer, à première vue on ne lui donne pas plus de 30 ans), voici ce qu’il espère : qu’on se souvienne de lui comme d’un radiologue d’intervention qui a œuvré pour le bien de notre spécialité et pour la mise en place d’un environnement collaboratif d’équipes ayant pour objectif l’excellence des soins offerts aux patients. Le Dr Wong est très enthousiaste au sujet de l’avenir de la radiologie d’intervention au Canada : en effet, grâce à la reconnaissance officielle de cette surspécialité par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, nous avons prouvé à nos collègues d’autres spécialités la spécificité des connaissances cliniques qui nous distinguent. Par ailleurs, la radiologie d’intervention attire de plus en plus d’étudiants en médecine et de résidents : de nombreux excellents candidats rejoindront donc bientôt les rangs des radiologues d’intervention qui travaillent dur d’un bout à l’autre du pays. L’évolution des technologies ne connaissant jamais de répit, le Dr Wong n’a pas fini d’ajouter des cordes à son arc en radiologie d’intervention, puisque le Foothills Hospital a récemment fait l’acquisition d’un générateur à usage clinique d’IRE.

Il ne serait pas correct de souligner toutes les contributions que Jason a apportées à la radiologie d’intervention au Canada sans reconnaître tout le soutien qu’il reçoit de la part de sa famille. En effet, aucune des réalisations de Jason n’aurait été possible sans l’amour et le soutien de sa femme Seline et de leurs deux fils, Logan et Luke. Même si l’heure n’est plus aux exploits de volleyball pour Jason, sa famille aime les escapades en montagne en hiver et le surf sur sillage (wakesurfing) en été. J’essaye de me procurer une vidéo de lui en train de surfer… Si j’y parviens, je vous la montrerai lors du prochain congrès de CAIR!

Le conseil de Jason aux fellows en RI ou aux radiologues d’intervention qui viennent de commencer à exercer : l’hôpital ou la salle de radiologie d’intervention continueront d’exister sans vous. Il y aura toujours des occasions de leadership, de recherche et d’enseignement, donc soyez sélectifs et choisissez ce que vous acceptez de faire. Il s’agit d’un marathon et pas d’un sprint, donc prenez soin de vous et ne vous épuisez pas à la tâche. Ce conseil est particulièrement pertinent après les deux années que nous venons de vivre, et je suis sûre que nous sommes nombreux à avoir besoin de l’entendre.

Si jamais certains d’entre vous souhaitent parler avec le Dr Jason Wong, il assistera au congrès scientifique annuel de CAIR, qui aura lieu du 26 au 28 mai 2022 à Montréal. C’est un rendez-vous!

 

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La Journée des Résidents et Fellows (#RFD22) est de retour!

25 mai 2022 | Hôtel Bonaventure, Montréal, QC

Qui peut soumettre un cas : Résidents et fellows inscrits dans un programme de radiologie au Canada et qui sont membres en règle de CAIR. .

  • Les candidats sélectionnés doivent apporter une présentation PowerPoint à présenter, dont une version préliminaire doit être soumise au moment de la demande.
  • Les cas des candidats non retenus seront considérés pour être inclus dans le cas du mois de CAIR, ainsi que les cas sélectionnés pour être présentés à la journée des Résidents et Fellows

Critère du cas:

  1. Une lettre d`intention expliquant pourquoi vous souhaitez participer.
  2. Un bref CV mis à jour (2 pages maximum) qui doit inclure vos coordonnées (adresse courriel et numéro de téléphone).
  3. Une lettre de recommandation signée par votre directeur de programme.
  4. Un projet de présentation comprenant des exemples d’images pertinentes (jpg/png, 10 Mo maximum). Le document doit être anonyme, votre nom et votre institution ne doivent pas apparaître.
  5. La soumission doit être complète pour être prise en considération.

Une participation gratuite et une allocation pour le transport et l’hébergement seront offertes à 20 Résidents et Fellows sélectionnés pour présenter les meilleurs cas.

Faites parvenir votre soumission complète à cairservice@cairweb.ca , date limite: 31 mars 2022!


Commanditaire

Les programmes de CAIR sont rendus possibles grâce à des subventions à l’éducation sans restriction de nos entreprises partenaires et sont conçus pour atteindre l’intégrité, l’objectivité et l’équilibre scientifiques.

 

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Le professeur Gerry O’Sullivan est consultant en radiologie d’intervention à l’hôpital universitaire de Galway, en Irlande. Il a auparavant occupé un poste de consultant en radiologie au Rush University Medical Center de Chicago. Le professeur O’Sullivan a effectué ses études de médecine (MBBS) au University College Cork, en Irlande.

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All Canadians have a fundamental right to individual protection from discrimination and bias. Promoting equity and diversity within medicine fosters a just professional and learning culture that cultivates the diverse perspectives within it, reflects the communities physicians serve, and promotes professional excellence and social accountability.

Le présent segment présente un bon coup découvert par un radiologue d’intervention vasculaire débutant pendant sa résidence ou sa surspécialisation, afin d’en faire bénéficier toute la communauté. Le bon coup d’aujourd’hui nous vient du Dr Joel Woodley-Cook, du Scarborough Health Network.

En 2021, la Journée internationale de la radiologie est consacrée à la radiologie d'intervention et à son rôle essentiel dans le traitement des patients.

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D’après une conversation informelle avec des spécialistes canadiens du domaine endovasculaire, il semblerait que le Canada a du retard sur l’Europe et les États-Unis en matière de traitement de la maladie veino-occlusive. Le professeur Gerry O’Sullivan, de l’hôpital universitaire Galway en Irlande, compte parmi les plus éminents spécialistes de la médecine d’intervention veineuse. Nous avons eu le plaisir de nous entretenir avec lui.

Le professeur Gerry O’Sullivan est consultant en radiologie d’intervention à l’hôpital universitaire de Galway, en Irlande. Il a auparavant occupé un poste de consultant en radiologie au Rush University Medical Center de Chicago. Le professeur O’Sullivan a effectué ses études de médecine (MBBS) au University College Cork, en Irlande.


CAIR: Au Canada, la maladie veino-occlusive est peu étudiée comparativement à l’Europe et aux États-Unis, et de nombreux patients ne sont pas traités. Je comprends que cela a également pu être le cas en Irlande et que vous y avez décelé un besoin. Pourriez-vous nous expliquer cela?

GS: Selon moi, cela représente une occasion importante pour les spécialistes vasculaires, et en particulier les radiologues d’intervention. À l’heure actuelle, les patients atteints d’un ulcère veineux sont probablement la population la moins desservie et la moins représentée de l’ensemble du spectre des maladies vasculaires, malgré leur souffrance souvent inutile. Ces patients consomment d’importants montants issus des contribuables, ainsi que du temps et des ressources dans les cliniques, sans compter qu’ils mobilisent des infirmières pour refaire leurs pansements et prendre soin de leurs blessures, etc.

Avec d’autres experts du domaine vasculaire, les radiologues d’intervention ont certainement la capacité d’aider ces patients, qui leur en sont incroyablement reconnaissants. Grâce aux compétences que la plupart d’entre eux possèdent déjà, les radiologues d’intervention ont la capacité d’exercer une influence profonde et très positive sur la vie de ces patients.
Après ma formation initiale en radiologie d’intervention, en Angleterre, je suis allé à Stanford, en Californie. J’y ai rencontré des gens très en avance sur leur temps en 1998. J’ai ensuite passé 3 ans et demi à Chicago, où j’ai réalisé que j’allais me destiner non pas à la dissection aortique, comme je l’avais prévu, mais plutôt à la maladie veineuse.

En 2002, quand je suis revenu en Irlande, j’ai constaté que cette affection était, pour le dire franchement, plutôt négligée. À l’époque, on proposait simplement de l’anticoagulation aux patients présentant des événements thrombotiques aigus; nous avons réussi à changer cela, dans une certaine mesure.

Désormais, j’offre tout l’éventail des interventions veineuses, à part le traitement des malformations artérioveineuses que j’envoie à un collègue de Dublin, à deux heures de route. Mais à part cela, je traite l’insuffisance veineuse, le syndrome de la veine cave supérieure, l’obstruction de la veine cave inférieure, la thrombose veineuse profonde aiguë, l’insuffisance veineuse chronique (syndrome postphlébitique), les ulcères veineux, l’embolisation de varicocèle, l’embolisation des veines pelviennes, les embolisations en lien avec un cancer, et la liste continue. Tout bien considéré, j’ai abandonné le traitement des maladies artérielles, à part l’embolisation. Je ne dis pas que c’est la seule façon de faire, mais c’est ce que j’ai fait et cela me convient.

CAIR: La prise en charge de la maladie veino-occlusive a évolué avec le temps. Pourriez-vous nous parler de quelques-unes des principales découvertes du domaine et nous dire en quoi elles ont changé votre pratique?

GS: Les techniques de traitement des thromboses veineuses sont désormais très efficaces pour retirer des thrombus de volume important, grâce à la thrombolyse pharmacomécanique et à de très faibles doses d’agents thrombolytiques. Il est donc bien fini, le temps où le patient devait subir cinq jours de thrombolyse par cathéter. Environ 90 % des patients peuvent être traités avec un dispositif de thrombectomie; quant aux 10 % restants, il arrive à l’occasion que l’on effectue une thrombolyse par cathéter pendant une nuit. Après une thrombectomie, les endoprothèses veineuses sont très utiles. L’amélioration des diagnostics également, puisque nous nous sommes grandement améliorés en matière de veinographie par résonance magnétique grâce à l’aide de certains centres d’Europe.

Selon moi, la maladie veineuse est trop peu abordée dans les programmes de radiologie diagnostique et de radiologie d’intervention, et j’ai certainement beaucoup appris après la fin de ma formation.

CAIR: Question tendancieuse : Que conseilleriez-vous pour mettre en place et maintenir un service de traitement des maladies veineuses

    1. Sensibiliser les autres médecins
    2. Rechercher des patients
    3. Clinique multidisciplinaire
    4. Suivi de patients

GS: Toutes ces réponses. Honnêtement, j’aime les veines, pas les préoccupations vaines!! Je n’hésite jamais à m’assurer que le laboratoire vasculaire m’appelle en premier pour la prise en charge des thromboses veineuses profondes, et c’est généralement ce qu’ils font. Les chirurgiens vasculaires sont plutôt contents de me refiler tous ces cas, que j’accepte avec joie, qu’il s’agisse d’une thrombose veineuse profonde aiguë, d’une insuffisance veineuse chronique ou d’une thrombose veineuse profonde aiguë due à une insuffisance veineuse chronique. La plupart des radiologues d’intervention ont déjà leurs entrées auprès des néphrologues pour l’entretien des fistules artérioveineuses et le traitement de la maladie veino-occlusive centrale causée par le cathéter central d’hémodialyse… Donc, un cas en entraîne tout naturellement un autre, et on ne manque vraiment pas de travail.

 

Mike Remo est un professionnel du secteur ayant près de 20 ans d’expérience; il a commencé sa carrière en pharmaceutique, puis s’est rapidement tourné vers les dispositifs médicaux.

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Les disparités en matière de soins de santé sont beaucoup plus importantes pour les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queer ou en réflexion et autres (LGBTQ+) que pour les personnes cisgenres. Les facteurs contribuant à ces disparités comportent notamment la discrimination perçue et le refus de soin de la part des fournisseurs de soins de santé, en plus de l’origine ethnique et du lieu.

All Canadians have a fundamental right to individual protection from discrimination and bias. Promoting equity and diversity within medicine fosters a just professional and learning culture that cultivates the diverse perspectives within it, reflects the communities physicians serve, and promotes professional excellence and social accountability.

Le présent segment présente un bon coup découvert par un radiologue d’intervention vasculaire débutant pendant sa résidence ou sa surspécialisation, afin d’en faire bénéficier toute la communauté. Le bon coup d’aujourd’hui nous vient du Dr Joel Woodley-Cook, du Scarborough Health Network.

En 2021, la Journée internationale de la radiologie est consacrée à la radiologie d'intervention et à son rôle essentiel dans le traitement des patients.

Vous avez un excellent cas à présenter ? Notre prochain Club Virtuel d'Angio (VAC) accepte maintenant les soumissions!

Dre Taylor Loon, MBBChBAO, résidente de 1re année en radiologie diagnostique à l’Université de médecine SUNY Upstate

 

Un jour, j’ai assisté à un transfert de soins au sein d’un service : le patient du médecin résident était un homme transgenre. Lors de notre dialogue au sujet des soins prodigués à ce patient, ce résident a souvent utilisé le morinom du patient (c’est-à-dire le prénom qui lui avait été assigné à la naissance, au lieu d’utiliser le nouveau prénom choisi dans le cadre de sa transition)1, tout en utilisant le pronom « elle » au lieu de « lui » pour parler de ce patient. J’ai plusieurs fois essayé, en vain, de corriger les commentaires de ce résident, mais je n’ai pas réussi à lui faire changer sa perception des personnes transgenres confiées à ses soins. Étant moi-même membre de la communauté LGBTQ+, cet événement a suscité chez moi des interrogations sur la façon dont, malgré tous nos engagements envers l’équité des soins pour tous les patients, nous pourrions nous améliorer en matière de soins aux personnes transgenres et non binaires.

Les obstacles à l’accès aux soins

Les disparités en matière de soins de santé sont beaucoup plus importantes pour les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queer ou en réflexion et autres (LGBTQ+) que pour les personnes cisgenres. Les facteurs contribuant à ces disparités comportent notamment la discrimination perçue et le refus de soin de la part des fournisseurs de soins de santé, en plus de l’origine ethnique et du lieu2. Les résultats d’un sondage mené en 2019 par Trans PULSE Canada auprès de 2 873 personnes trans et non binaires du Canada ont été publiés en 2020. Au total, 45 % des personnes y ayant répondu ont signalé avoir au moins un besoin de soins de santé non satisfait en 20192, contre 4 % parmi la population générale au Canada en 20152. De plus, 12 % des personnes ayant répondu évitaient complètement de se rendre au service des urgences à cause de leur transidentité, même s’iels avaient besoin de soins. Des antécédents de harcèlement ou la peur du harcèlement constituaient l’un des facteurs contributifs majeurs de leur réticence à chercher à obtenir des soins2.

Que faire pour améliorer la situation?

Mini-glossaire des termes principaux

En tant que membres des professions de la santé, notre objectif est sans aucun doute de prodiguer des soins d’excellente qualité aux personnes qui nous consultent, et ce, de façon ouverte et sans jugement. Toutefois, cela peut être difficile pour nombre d’entre nous à cause de notre manque de familiarité avec la terminologie adéquate à utiliser pour parler des identités de genre de ces personnes. La liste ci-dessous vise à fournir certaines définitions des termes principaux.

Personne transgenre ou trans : Personne dont l’identité de genre (la conception personnelle qu’a une personne de son genre, son degré de masculinité ou de féminité) et/ou l’expression de genre (la manière dont une personne peut exprimer son identité de genre, notamment par son nom, ses vêtements, sa coiffure, sa voix et/ou ses caractéristiques corporelles) sont différentes de ce qui est généralement associé au genre qui lui a été assigné à la naissance2.

L’identité des personnes transgenres ne dépend pas de leur apparence physique, de la prise de traitements hormonaux ou des interventions chirurgicales subies ou non (interventions d’affirmation sexuelle). Par ailleurs, il est important de ne pas se baser uniquement sur l’apparence physique d’une personne et de la croire quand elle dit qu’elle est trans.

Personne non binaire, au genre non conforme, au genre fluide ou de genre queer : Personne dont l’identité de genre ou l’expression de genre ne correspond pas au modèle binaire généralement associé au fait d’être un homme ou une femme2.

Ces termes sont très différents du terme transgenre et ne sont pas interchangeables. Ils ne doivent être utilisés que si la personne se définit comme une personne non binaire ou au genre non conforme.

 Personne bispirituelle : Personne qui se définit comme ayant à la fois un esprit masculin et un esprit féminin. Ce terme est utilisé par certaines personnes autochtones pour décrire leur identité sexuelle, spirituelle et/ou de genre. Il s’agit d’un terme valise pouvant décrire l’attraction pour les personnes du même sexe ainsi que diverses identités de genre, y compris les personnes qui pourraient être décrites dans les sociétés occidentales comme gaies, lesbiennes, bisexuelles, transsexuelles, transgenres, de genre queer ou ayant de multiples identités de genre3.

Personne cisgenre : Personne dont l’identité de genre correspond au genre qui lui a été assigné à la naissance2.

Utilisation des termes choisis

Il arrive souvent que le nom et le pronom des personnes confiées à vos soins ne correspondent pas avec ceux qu’elles choisissent d’utiliser. Il peut en effet être extrêmement difficile pour une personne de faire changer son nom et son genre dans son dossier médical, par conséquent les renseignements y figurant peuvent ne pas être à jour. Utiliser le mauvais nom, ou « morinommer » (deadnaming) une personne peut placer cette dernière dans une situation particulièrement inconfortable.

Lors de votre première rencontre, demandez à la personne comment elle souhaite que vous vous adressiez à elle et, si elle accepte de vous fournir cette information, quels pronoms elle utilise. En plus de vous assurer que les autres membres du personnel du service emploient le bon nom et les bons pronoms pour s’adresser à cette personne, vérifiez que le dossier médical de cette dernière comporte les bons renseignements également. S’il est impossible de modifier le nom de la personne sur son dossier médical, indiquez son nom de prédilection entre parenthèses à côté et n’utilisez que son nom et ses pronoms de prédilection lorsque vous dictez, écrivez des rapports de suivi ou des comptes-rendus d’intervention.

Créer un environnement accueillant et propice

Que devraient faire les radiologues d’intervention pour cela? Un moyen simple de rendre nos services ou cabinets plus inclusifs serait d’utiliser des panneaux, autocollants et drapeaux comme le drapeau de la fierté LGBTQ+ ainsi que les drapeaux transgenre et non binaire. Il s’agit d’un geste simple qui permet de soulager les personnes qui entrent dans votre établissement et de les informer du fait que cet établissement constitue un espace sécuritaire où iels peuvent recevoir des soins.

Une autre façon de soutenir les personnes qui se présentent dans votre service est d’éviter d’utiliser inutilement la mention du genre dans les formulaires, les procédures et la documentation médicale. Une première étape pourrait être d’éviter d’utiliser des noms genrés comme « monsieur », « madame » ou « mademoiselle » lorsque l’on s’adresse aux gens. Proposer des toilettes et des cabines de déshabillage non genrées, demander aux personnes d’inscrire leur identité de genre (au besoin) sur les formulaires médicaux plutôt que de cocher une case « homme/femme », fournir des blouses confortables et couvrantes pour tous types de morphologies sont d’autres petites avancées vers la réduction des mentions de genre inutiles.

Il est particulièrement important de vous assurer que vous-même, vos collègues et votre personnel connaissiez ces pratiques. Chaque personne de votre service, des radiologues au personnel infirmier en passant par le personnel technique, devrait savoir comment s’assurer que les personnes trans, bispirituelles et non binaires soient traitées avec respect et dignité à chaque étape de leur cheminement thérapeutique. Il est important de corriger les collègues qui utilisent la mauvaise terminologie au sujet de l’identité d’une personne. Des organismes comme Rainbow Health Ontario et Trans Care BC offrent des cours à la demande ou planifiés aux fournisseurs de soins de santé, afin d’améliorer leurs compétences tant cliniques que culturelles sur les soins aux personnes LGBTQ+ et de leur permettre de créer un environnement inclusif.

L’inclusivité ne nécessite pas nécessairement d’apporter des changements inutiles aux politiques d’un service ou d’un cabinet, mais ce n’est pas non plus un processus qui s’effectue en une nuit. En cherchant à comprendre les besoins des personnes trans et non binaires qui viennent nous consulter, nous avons le pouvoir de créer une relation forte avec elles et de leur offrir un service de radiologie d’intervention accueillant.


Références

1Stowell, J. T., Grimstad, F. W., Kirkpatrick, D. L., Brown, L. R. et Flores, E. J. (2019). Serving the Needs of Transgender and Gender-Diverse Persons in Radiology. Journal of the American College of Radiology, 16(4), 533–535. https://doi.org/https://doi.org/10.1016/j.jacr.2018.12.050
2
Trans Pulse Canada. (10 mars 2020). Accès à la santé et aux soins de santé pour les personnes trans et non binaires au Canada. Consulté le 26 octobre 2021 à l’adresse https://transpulsecanada.ca/fr/results/rapport-1/
3
Fewster, P. H. (n.d.). Two-spirit community. Researching for LGBTQ Health. Consulté le 27 octobre 2021 à l’adresse https://lgbtqhealth.ca/community/two-spirit.php.

 

Mike Remo est un professionnel du secteur ayant près de 20 ans d’expérience; il a commencé sa carrière en pharmaceutique, puis s’est rapidement tourné vers les dispositifs médicaux.

Au fil des ans, la pratique de Jason a englobé la prise en charge de cas endovasculaires et de radio-oncologie complexes. Jason aime tout particulièrement les interventions hépatiques, les TACE, les TARE et les TIPS.

Une participation gratuite et une allocation pour le transport et l'hébergement seront offertes à 20 Résidents et Fellows sélectionnés pour présenter les meilleurs cas

Le professeur Gerry O’Sullivan est consultant en radiologie d’intervention à l’hôpital universitaire de Galway, en Irlande. Il a auparavant occupé un poste de consultant en radiologie au Rush University Medical Center de Chicago. Le professeur O’Sullivan a effectué ses études de médecine (MBBS) au University College Cork, en Irlande.

CAIR Express - votre bulletin d'information sur la Radiologie d'intervention Canadienne à portée de la main. N'hésitez pas à le transmettre à d'autres collègues de votre réseau et, surtout, de profiter du matériel qui a été conçu pour vous.

Les disparités en matière de soins de santé sont beaucoup plus importantes pour les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queer ou en réflexion et autres (LGBTQ+) que pour les personnes cisgenres. Les facteurs contribuant à ces disparités comportent notamment la discrimination perçue et le refus de soin de la part des fournisseurs de soins de santé, en plus de l’origine ethnique et du lieu.

All Canadians have a fundamental right to individual protection from discrimination and bias. Promoting equity and diversity within medicine fosters a just professional and learning culture that cultivates the diverse perspectives within it, reflects the communities physicians serve, and promotes professional excellence and social accountability.

Le présent segment présente un bon coup découvert par un radiologue d’intervention vasculaire débutant pendant sa résidence ou sa surspécialisation, afin d’en faire bénéficier toute la communauté. Le bon coup d’aujourd’hui nous vient du Dr Joel Woodley-Cook, du Scarborough Health Network.

En 2021, la Journée internationale de la radiologie est consacrée à la radiologie d'intervention et à son rôle essentiel dans le traitement des patients.

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Dre. Charlotte Yong-Hing

Au Canada, chacun a le droit fondamental d’être protégé contre toute forme de discrimination et tout préjugé. En faisant la promotion de l’équité et de la diversité en médecine, on favorise la mise en place d’une culture professionnelle et de formation juste qui se nourrit des divers points de vue présents, reflète la diversité de la population desservie par les médecins et encourage l’excellence professionnelle et la responsabilité sociale. Des données probantes montrent que quand on atteint l’équité et la diversité en médecine, les soins reçus par les patients sont de meilleure qualité et le système de santé est plus réactif et adaptatif.

Étant donné la mission de CAIR, qui est d’améliorer la santé et la qualité de vie au Canada, nous avons pensé qu’il était temps de parler d’équité, de diversité et d’inclusion en radiologie (d’intervention).

Nous nous sommes entretenus avec la Dre Charlotte Yong-Hing, professeure adjointe d’enseignement clinique en radiologie à l’Université de la Colombie-Britannique, directrice médicale de l’imagerie mammaire au centre de soins BC Cancer de Vancouver, présidente désignée de la BC Radiological Society et présidente désignée de la Société canadienne de l’imagerie mammaire. La Dre Yong-Hing est également co-présidente du comité d’équité, de diversité et d’inclusion en radiologie de l’UBC ainsi que présidente du groupe de travail sur l’équité, la diversité et l’inclusion de l’Association canadienne des radiologistes. Elle a fondé le groupe Canadian Radiology Women en 2018 afin de promouvoir une plus grande diversité au sein des cabinets de radiologie du Canada. Et le plus important : elle est originaire de la Saskatchewan. 🙂 Nous la remercions d’avoir pris le temps de répondre à nos questions.


CAIR : Pourriez-vous nous expliquer pourquoi l’existence de groupes sur l’équité, la diversité et l’inclusion en radiologie (d’intervention) est nécessaire?

CYH : La radiologie est l’une des spécialités de la médecine qui présente le moins de diversité en matière de genres et d’origines ethniques. Nous savons que les patients reçoivent des soins de meilleure qualité quand le corps médical reflète la diversité de la population dans son ensemble. Selon de nombreuses études menées dans l’industrie et le milieu médical, une plus grande diversité favorise l’innovation et l’obtention de meilleurs résultats.

En matière de genre particulièrement, l’augmentation de la place des femmes en médecine entraîne des effets positifs importants et documentés sur la culture et la pratique en milieu médical, la qualité des soins et l’organisation du système de santé, ce qui a des répercussions positives pour les patients, les étudiants et le système lui-même.

Au Canada, les femmes représentent actuellement plus de la moitié des étudiants en médecine, mais elles sont toujours sous-représentées en radiologie. La proportion de femmes radiologues a très peu changé depuis des décennies, et les tendances actuelles en matière d’orientation portent à croire que cette proportion de femmes en radiologie pourrait même diminuer.

Par ailleurs, dans l’ensemble du pays, les femmes sont extrêmement peu nombreuses à occuper des postes de direction en politique, dans les universités et dans les services de radiologie. Ainsi, les femmes représentent 36 % du corps professoral en radiologie au Canada. En radiologie, les disparités hommes-femmes augmentent avec le rang professoral, ce qui porte à croire que la carrière des femmes n’évolue pas au même rythme que celle des hommes dans le milieu universitaire ou professionnel. De plus, les disparités de salaire établies entre les genres pourraient entraîner des différences financières à la retraite et sur l’ensemble de la vie pouvant atteindre 2,5 millions de dollars.

Selon le recensement de 2016, au Canada, une personne sur cinq fait partie d’une minorité visible. Nous savons que les minorités sous-représentées en médecine au Canada comprennent notamment les personnes issues des Premières Nations (4,4 %) et les personnes noires (2,9 %). On ne dispose cependant pas de chiffres concernant la diversité ethnique en radiologie au Canada. Tout cela a une importance, parce que la représentation raciale/ethnique au sein des facultés de médecine et des programmes de résidence devrait être le reflet de la population desservie. Les minorités visibles sont davantage susceptibles d’exercer auprès de populations mal desservies appartenant à des minorités. Quand les patients et les médecins ont la même origine ethnique, on constate une amélioration de la satisfaction globale des patients et de leur respect des recommandations médicales. L’origine ethnique des médecins est le principal facteur indicatif qu’un médecin prendra davantage soin de communautés plus vulnérables et mal desservies, quel que soit son statut socioéconomique.

La Commission de vérité et réconciliation du Canada a publié en 2015 un rapport comprenant un certain nombre d’appels à l’action afin d’augmenter le nombre de travailleurs de la santé autochtones. Bien que les facultés de médecine collectent des données sur l’admission des étudiants autochtones au premier cycle universitaire, on manque de données en la matière sur les programmes de résidence et les postes d’enseignement; par ailleurs, on ne dispose d’aucune donnée sur la présence de personnes autochtones en radiologie au Canada. Pour avancer vers l’équité et une représentation adéquate des Autochtones, il est nécessaire de commencer par relever des données sur les résidents, les membres du corps enseignant et les médecins communautaires autochtones.

CAIR : Que peuvent faire les radiologues (d’intervention) afin de favoriser la diversité et de combattre les inégalités au Canada?

CYH : Selon un sondage informel mené au Canada auprès de femmes radiologues et étudiantes en radiologie, il existe de nombreux obstacles, qu’ils soient réels ou perçus, à la réussite personnelle, professionnelle et universitaire en tant que femme radiologue au Canada. Parmi les obstacles mentionnés, on compte le manque d’exposition à la radiologie en début de formation, l’observation de disparités hommes-femmes, le manque de mentorat effectué par des femmes en radiologie et le manque de femmes radiologues dans des postes de direction. Même si certains de ces obstacles sont généraux et pourraient s’appliquer aux femmes et aux hommes ainsi qu’à d’autres minorités sous-représentées, tous les obstacles pourraient être éliminés par l’augmentation de l’implication et de la visibilité des femmes exerçant déjà en radiologie.

En effet, l’augmentation de la visibilité des minorités en radiologie, tant en ligne que dans la vie réelle, permettrait d’augmenter l’exposition des étudiants en médecine à ce domaine. Comme cela a été montré de manière répétée, la pandémie de COVID-19 a notamment eu des répercussions disproportionnées sur les femmes. Nous avons besoin de mettre en place des stratégies proactives de soutien, de mentorat et de parrainage de jeunes femmes radiologues.

CAIR : Que peuvent faire les radiologues (d’intervention) afin de promouvoir l’équité, la diversité et l’inclusion dans leur pratique?

CYH: En tant que radiologue, vous pouvez améliorer l’équité, la diversité et l’inclusion en radiologie. Reconnaissez le manque de diversité au sein du domaine et informez-vous au sujet des causes de ce manque de diversité et de ce qu’il est possible de faire pour y remédier. Prenez conscience de vos préjugés involontaires et réduisez-les dans votre vie quotidienne. Effectuez du mentorat ou du parrainage et mettez vos pairs et vos stagiaires en lumière.

CAIR : Comment repérer les disparités systémiques en radiologie (d’intervention) et quelles stratégies est-il possible d’utiliser afin de les éliminer?

CYH Bien que les femmes soient sous-représentées en radiologie en général, la radiologie d’intervention (RI) est la surspécialité de radiologie présentant la plus faible représentation de femmes au Canada (10,6 %). En imagerie mammaire et pédiatrique, qui comportent d’importantes interactions directes avec les patients, les femmes sont pourtant bien représentées, mais plusieurs autres facteurs potentiels pouvant dissuader les femmes de s’orienter vers cette surspécialité ont été repérés. Parmi eux, on peut noter le manque de souplesse en matière d’horaires ainsi que la forte exposition aux rayonnements. Cependant, le risque d’exposition aux rayonnements pendant la grossesse a été surestimé et exagéré. À notre connaissance, il n’existe pas de consensus clair, de protocole ou de lignes directrices au sujet des femmes enceintes en RI.

CAIR : Selon vous, à quoi est dû le manque flagrant de diversité en radiologie d’intervention, et quelles actions sont en cours ou pourraient être lancées de la part des programmes de formation et des associations afin de contrer cette sous-représentation?

CYH : Au Canada, il est nécessaire de se doter de stratégies visant à améliorer la diversité en radiologie d’intervention non seulement à l’échelle nationale, mais aussi à l’échelle gouvernementale, régionale et individuelle. Les organismes nationaux peuvent devenir des chefs de file en matière d’amélioration de la situation, au travers d’actions de sensibilisation et de modifications de politiques. Je suis fière de la BC Radiological Society, car nous avons davantage de femmes que d’hommes au sein de notre équipe de direction. Cependant, certains organismes de radiologie provinciaux n’ont aucune femme dans leur équipe de direction. Les programmes de formation et les associations devraient volontairement créer des équipes présentant une certaine diversité. Cherchez des gens qui verront les choses différemment. Soutenez les jeunes membres de votre équipe et donnez-leur la chance de progresser et de se perfectionner. Résistez à la tentation de catégoriser les gens et de cocher des cases.

En résumé, la diversité est bonne pour les patients. Les femmes sont sous-représentées en radiologie au Canada, et en particulier en radiologie d’intervention. On ne dispose cependant pas de chiffres concernant la diversité ethnique ou la représentation autochtone en radiologie au Canada. Des stratégies pratiques existent à tous les échelons afin d’améliorer l’équité, la diversité et l’inclusion en radiologie au Canada.

 

Mike Remo est un professionnel du secteur ayant près de 20 ans d’expérience; il a commencé sa carrière en pharmaceutique, puis s’est rapidement tourné vers les dispositifs médicaux.

Au fil des ans, la pratique de Jason a englobé la prise en charge de cas endovasculaires et de radio-oncologie complexes. Jason aime tout particulièrement les interventions hépatiques, les TACE, les TARE et les TIPS.

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Le professeur Gerry O’Sullivan est consultant en radiologie d’intervention à l’hôpital universitaire de Galway, en Irlande. Il a auparavant occupé un poste de consultant en radiologie au Rush University Medical Center de Chicago. Le professeur O’Sullivan a effectué ses études de médecine (MBBS) au University College Cork, en Irlande.

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Les disparités en matière de soins de santé sont beaucoup plus importantes pour les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queer ou en réflexion et autres (LGBTQ+) que pour les personnes cisgenres. Les facteurs contribuant à ces disparités comportent notamment la discrimination perçue et le refus de soin de la part des fournisseurs de soins de santé, en plus de l’origine ethnique et du lieu.

All Canadians have a fundamental right to individual protection from discrimination and bias. Promoting equity and diversity within medicine fosters a just professional and learning culture that cultivates the diverse perspectives within it, reflects the communities physicians serve, and promotes professional excellence and social accountability.

Le présent segment présente un bon coup découvert par un radiologue d’intervention vasculaire débutant pendant sa résidence ou sa surspécialisation, afin d’en faire bénéficier toute la communauté. Le bon coup d’aujourd’hui nous vient du Dr Joel Woodley-Cook, du Scarborough Health Network.

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Remplacement d’un cathéter obstrué (généralement lors d’une gastrojéjunostomie). La technique « tirer, inciser, pousser ».

Un vendredi à 15 h, veille d’une longue fin de semaine, l’interniste appelle : « Je pense que le tube à gastrojéjunostomie est bouché. L’infirmière a essayé plusieurs fois, mais le comprimé écrasé dans de la compote de pomme ne passe pas. Il faut remplacer le tube pour que ce patient puisse retourner dans sa maison de retraite. Et il doit y retourner aujourd’hui, sinon il perdra sa place et ce sera de votre faute. »

Cette intervention de remplacement se passe généralement bien, mais peut se compliquer rapidement sans une voie d’accès bien établie pour le replacement du tube. La technique décrite ci-dessous est celle que j’utilise en cas de cathéter bouché (généralement pour une gastrojéjunostomie, mais aussi parfois pour une urostomie).

Je l’ai apprise du Dr Martin Simons pendant mon dernier mois de résidence. J’utilise souvent cette technique « tirer, inciser, pousser », qui s’effectue sous fluoroscopie (je saute parfois l’étape 1, mais cette étape permet une meilleure traçabilité du cathéter). L’exemple qui suit concerne le remplacement d’un tube de gastrojéjunostomie:

  1. Insérer un fil guide Amplatz de 0,035” par le port d’alimentation ou le port transversal le plus loin possible (évidemment, si vous allez jusqu’à un trou transversal, la procédure est probablement presque terminée et vous pouvez sauter les étapes suivantes).
  2. Retirer le cathéter sous fluoroscopie, de façon à ce que la queue de cochon se trouve dans le 2e segment du duodénum.
  3. Effectuer une incision transversale proche de la peau suffisamment large pour permettre de passer l’extrémité d’un second fil guide Amplatz, mais suffisamment étroite pour que l’extrémité ne s’enlève pas facilement. J’insère habituellement l’extrémité sur 1 ou 2 cm.
  4. Enfoncer le cathéter sous fluoroscopie jusqu’à ce que l’incision transversale se trouve dans le 2e ou 3e segment du duodénum.
  5. Retirer l’extrémité du fil guide placé dans l’incision transversale, et voilà, vous avez accès au duodénum.
  6. Retirer prudemment le cathéter sous fluoroscopie après avoir libéré la queue de cochon comme vous le feriez habituellement (ne retirez pas le nouveau fil guide) et procéder au remplacement.

Mike Remo est un professionnel du secteur ayant près de 20 ans d’expérience; il a commencé sa carrière en pharmaceutique, puis s’est rapidement tourné vers les dispositifs médicaux.

Au fil des ans, la pratique de Jason a englobé la prise en charge de cas endovasculaires et de radio-oncologie complexes. Jason aime tout particulièrement les interventions hépatiques, les TACE, les TARE et les TIPS.

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Le professeur Gerry O’Sullivan est consultant en radiologie d’intervention à l’hôpital universitaire de Galway, en Irlande. Il a auparavant occupé un poste de consultant en radiologie au Rush University Medical Center de Chicago. Le professeur O’Sullivan a effectué ses études de médecine (MBBS) au University College Cork, en Irlande.

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En 2021, la Journée internationale de la radiologie est consacrée à la radiologie d'intervention et à son rôle essentiel dans le traitement des patients.

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La Journée internationale de la radiologie #IDoR2021 est célébrée le 8 novembre dans le but de mieux faire connaître la valeur que la radiologie apporte à la sécurité des soins aux patients et d’améliorer la compréhension par le public du rôle vital que jouent les radiologues et les radiographes dans le continuum des soins de santé. En 2021, la Journée internationale de la radiologie est consacrée à la radiologie d’intervention et à son rôle essentiel dans le traitement des patients.

Alors que le monde continue de faire face aux défis posés par le COVID-19, il est extrêmement important de reconnaître le rôle clé que joue l’imagerie médicale en médecine, non seulement lors de circonstances imprévues comme la pandémie, mais aussi au quotidien dans tous les domaines des soins aux patients. La radiologie d’intervention est une sous-spécialité unique et en pleine expansion qui aide et protège les patients chaque jour.

Que pouvez-vous faire ?

  • Suivez nos comptes de médias sociaux sur Twitter et LinkedIn. Nous nous sommes associés avec CIRSE (Cardiovascular and Interventional Radiological Society of Europe) et  SIR (Society of Interventional Radiology) pour partager des ressources éducatives et des informations sur la radiologie d’intervention afin de sensibiliser les patients, les professionnels de la santé, les décideurs et le grand public aux avantages des traitements par invasions minimales. Consultez l’Initiative CAIR sur le site web pour obtenir du contenu connexe et partagez-le avec votre réseau!
  • NOUVEAU! Nous allons créer des profils de membres que nous publierons sur notre site Web et dans notre CAIR Express. Faites-nous savoir pourquoi vous avez choisi la radiologie d’intervention, à quoi ressemble une journée typique, quels sont les aspects les plus stimulants et les plus gratifiants de la prise en charge des patients et tout ce que vous souhaitez partager avec nos rédacteurs en nous envoyant un courriel à cairservice@cairweb.ca.

Pourquoi avoir choisi la radiologie d’intervention?

Dr. Ani Mirakhur, FRCPC (DR), FRCPC(IR), Calgary, AB

Comment suis-je devenu radiologue d’intervention?

J’ai été exposé à la radiologie d’intervention pour la première fois en deuxième année d’études de médecine, à l’occasion d’un stage d’observation en gastroentérologie. Le gastroentérologue titulaire m’avait demandé de suivre son patient, qui saignait après une endoscopie ratée, en radiologie d’intervention pour une embolisation. J’ai été fasciné! J’ai eu la chance de bénéficier d’un bon programme de résidence et d’une excellente formation de surspécialisation, et j’exerce depuis plus de 5 ans.

Pourquoi j’aime exercer en tant que radiologue d’intervention?

Diversité des maladies et des organes traités:

Au quotidien, je travaille avec des patients et des médecins très divers. Certains jours sont occupés par des interventions complexes sur des maladies artérielles périphériques (SAFARI [subintimal arterial flossing with antegrade-retrograde intervention], angiographie numérique par variance [DVA,digital variance angiography], thrombolyse, etc.), le traitement d’anévrismes viscéraux permettant de sauvegarder des organes, des réparations endovasculaires d’anévrismes aortiques à l’aide de dispositifs fenêtrés (en collaboration avec des collègues de chirurgie vasculaire) et des interventions de dialyse. D’autres jours, je prends en charge des malformations vasculaires, je traite des thromboembolies veineuses et j’effectue des embolisations de malformations artérioveineuses pulmonaires, de la prostate, de varicocèle, de congestion pelvienne ou de l’utérus. Sans oublier le pain quotidien de la radiologie d’intervention, à savoir la pose d’accès veineux, les drainages, les biopsies et les embolisations/TIPS en urgence chez les patients en pleine hémorragie. Selon mon expérience, très peu de spécialistes autres que les radiologues d’intervention travaillent sur une telle variété d’organes et de maladies.

Diversité des environnements:

Les radiologues d’intervention sont pour la plupart très enthousiastes à l’idée de réaliser des interventions pouvant sauver la vie de patients très malades. D’un autre côté, les interventions effectuées en consultation externe qui visent à améliorer la qualité de vie d’un patient peuvent aussi être valorisantes. La radiologie d’intervention est l’une de ces rares spécialités dans lesquelles un médecin peut réussir à être exposé en parts plus ou moins égales à la fois aux soins aigus et aux consultations externes.

Innovation et collaboration:

La radiologie d’intervention représente un peu le « far-west » de la médecine, et ce, à plusieurs égards. En effet, on apprend un ensemble de compétences de base, que l’on utilise et adapte ensuite afin de résoudre divers problèmes en temps réel. Ce domaine offre une myriade d’occasions de recherche universitaire et/ou de travail en milieu industriel. Personnellement, j’ai eu l’occasion de travailler avec des collègues d’autres spécialités ainsi qu’avec diverses entreprises, sur des projets en lien avec la mise au point d’appareils et de procédures.


Dr. Brad Hnatiuk, FRCPC(DR), FRCPC(IR), Edmonton, AB & family

La radiologie d’intervention est l’association parfaite de l’interprétation d’images, de compétences pratiques et d’interactions avec les patients. Pour la plupart, les patients sont extrêmement heureux après une intervention minimalement invasive qui améliorera considérablement leur qualité de vie. Grâce à ces rétroactions positives, nous jouissons d’une excellente satisfaction professionnelle. De plus, les radiologues d’intervention font partie intégrante de nombreux cheminements cliniques à Edmonton. Voilà certaines des raisons pour lesquelles j’aime être radiologue d’intervention.


 

Mike Remo est un professionnel du secteur ayant près de 20 ans d’expérience; il a commencé sa carrière en pharmaceutique, puis s’est rapidement tourné vers les dispositifs médicaux.

Au fil des ans, la pratique de Jason a englobé la prise en charge de cas endovasculaires et de radio-oncologie complexes. Jason aime tout particulièrement les interventions hépatiques, les TACE, les TARE et les TIPS.

Une participation gratuite et une allocation pour le transport et l'hébergement seront offertes à 20 Résidents et Fellows sélectionnés pour présenter les meilleurs cas

Le professeur Gerry O’Sullivan est consultant en radiologie d’intervention à l’hôpital universitaire de Galway, en Irlande. Il a auparavant occupé un poste de consultant en radiologie au Rush University Medical Center de Chicago. Le professeur O’Sullivan a effectué ses études de médecine (MBBS) au University College Cork, en Irlande.

CAIR Express - votre bulletin d'information sur la Radiologie d'intervention Canadienne à portée de la main. N'hésitez pas à le transmettre à d'autres collègues de votre réseau et, surtout, de profiter du matériel qui a été conçu pour vous.

Les disparités en matière de soins de santé sont beaucoup plus importantes pour les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queer ou en réflexion et autres (LGBTQ+) que pour les personnes cisgenres. Les facteurs contribuant à ces disparités comportent notamment la discrimination perçue et le refus de soin de la part des fournisseurs de soins de santé, en plus de l’origine ethnique et du lieu.

All Canadians have a fundamental right to individual protection from discrimination and bias. Promoting equity and diversity within medicine fosters a just professional and learning culture that cultivates the diverse perspectives within it, reflects the communities physicians serve, and promotes professional excellence and social accountability.

Le présent segment présente un bon coup découvert par un radiologue d’intervention vasculaire débutant pendant sa résidence ou sa surspécialisation, afin d’en faire bénéficier toute la communauté. Le bon coup d’aujourd’hui nous vient du Dr Joel Woodley-Cook, du Scarborough Health Network.

En 2021, la Journée internationale de la radiologie est consacrée à la radiologie d'intervention et à son rôle essentiel dans le traitement des patients.

Vous avez un excellent cas à présenter ? Notre prochain Club Virtuel d'Angio (VAC) accepte maintenant les soumissions!

Vous avez un excellent cas à présenter ? Notre prochain Club Virtuel d’Angio (VAC) accepte maintenant les soumissions! Nous voulons voir des cas offrant les meilleures possibilités d’apprentissage, alors n’attendez pas et envoyez votre cas dès aujourd’hui !

Qui peut soumettre un cas : les médecins canadiens en radiologie d’intervention et qui sont membres en règle de CAIR.

Les six (6) meilleurs cas seront sélectionnés par le Dr Jason Wong et le Dr Amol Mujoomdar et présentés au prochain CAIR VAC le 24 novembre 2021.

Critères du cas :

  • La présentation doit être destinée à la communauté canadienne des RI
  • La valeur éducative de la présentation sera privilégiée par rapport à la complexité/la rareté du cas
  • Le type de fichier recommandé pour les présentations est PowerPoint ou en format PDF

Un projet de présentation de 8 à 10 minutes maximum doit être soumis au plus tard le 12 novembre 2021 par courriel à cairservice@cairweb.ca

Mike Remo est un professionnel du secteur ayant près de 20 ans d’expérience; il a commencé sa carrière en pharmaceutique, puis s’est rapidement tourné vers les dispositifs médicaux.

Au fil des ans, la pratique de Jason a englobé la prise en charge de cas endovasculaires et de radio-oncologie complexes. Jason aime tout particulièrement les interventions hépatiques, les TACE, les TARE et les TIPS.

Une participation gratuite et une allocation pour le transport et l'hébergement seront offertes à 20 Résidents et Fellows sélectionnés pour présenter les meilleurs cas

Le professeur Gerry O’Sullivan est consultant en radiologie d’intervention à l’hôpital universitaire de Galway, en Irlande. Il a auparavant occupé un poste de consultant en radiologie au Rush University Medical Center de Chicago. Le professeur O’Sullivan a effectué ses études de médecine (MBBS) au University College Cork, en Irlande.

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Les disparités en matière de soins de santé sont beaucoup plus importantes pour les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queer ou en réflexion et autres (LGBTQ+) que pour les personnes cisgenres. Les facteurs contribuant à ces disparités comportent notamment la discrimination perçue et le refus de soin de la part des fournisseurs de soins de santé, en plus de l’origine ethnique et du lieu.

All Canadians have a fundamental right to individual protection from discrimination and bias. Promoting equity and diversity within medicine fosters a just professional and learning culture that cultivates the diverse perspectives within it, reflects the communities physicians serve, and promotes professional excellence and social accountability.

Le présent segment présente un bon coup découvert par un radiologue d’intervention vasculaire débutant pendant sa résidence ou sa surspécialisation, afin d’en faire bénéficier toute la communauté. Le bon coup d’aujourd’hui nous vient du Dr Joel Woodley-Cook, du Scarborough Health Network.

En 2021, la Journée internationale de la radiologie est consacrée à la radiologie d'intervention et à son rôle essentiel dans le traitement des patients.

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