Chaque femme en RI a son histoire. En ce mois de septembre, mois des Femmes en médecine (Women in Medicine), nous vous proposons d’en apprendre un peu plus sur leur parcours inspirant. Si vous aimeriez participer à une entrevue Femmes en RI ou nous suggérer le nom d’une collègue à interviewer, n’hésitez pas à nous contacter.


Dre Véronique Caty a terminé sa résidence en radiologie à l’Université de Montréal en 2010. Elle termine sa première année de « fellowship » au Centre Hospitalier Universitaire de Montréal (CHUM), puis poursuit ses études postdoctorales dans la région de la baie de San Francisco (Californie), à l’hôpital El Camino. Depuis 2012, elle travaille à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont à Montréal (au CIUSSS de l’Est-de-l’île-de-Montréal). Elle s’intéresse plus particulièrement à l’accès de dialyse, l’insuffisance veineuse, l’ablation de tumeurs par voie percutanée, ainsi qu’à l’embolisation de la prostate et de fibromes. Elle prend part à la formation des « fellows » et des résidents. Membre du conseil d’administration de CAIR depuis 2018, elle s’emploie activement à la promotion de la radiologie d’intervention auprès de ses pairs et des patients.


Qu’est-ce qui vous a amené à choisir la radiologie d’intervention ?

Durant mes études en médecine, j’hésitais: plusieurs domaines m’intéressaient. Avant le jumelage des résidents, j’ai effectué un stage en radiologie d’intervention et j’ai tout de suite su que j’avais trouvé. Une spécialité concrète, à la fine pointe de la technologie, avec des interventions à effractions minimales: voilà l’avenir. Je voulais être du nombre.

Parlez-nous d’une réussite ou d’un moment marquant de votre carrière.

J’ai été honorée de l’invitation à me joindre au conseil d’administration de CAIR. De nombreux professionnels de la RI que j’admire ont siégé ou siègent encore au conseil. Je suis ravie de pouvoir faire ma part afin de promouvoir la radiologie d’intervention à la grandeur du Canada.

Qu’est-ce qui vous enthousiasme quant au futur de la RI ?

Tout! On se tourne vers des interventions à effraction minimale au lieu de certaines opérations. Les avancées de la RI ces 10-15 dernières années, particulièrement en ce qui a trait aux traitements contre le cancer, sont tout simplement extraordinaires. Également, l’implication des RI dans les soins cliniques des patients s’accroît, ce qui est très enrichissant. Ne nous reste qu’à faire en sorte que le public soit au fait des possibilités qui s’offrent à eux.

Avez-vous des passe-temps ? Qu’aimez-vous faire en dehors du travail ?

J’adore faire du sport avec ma famille. Nous avons fait beaucoup de vélo cet été. Et ma saison de ski alpin débutera dès les premières neiges. J’adore lire et, pour être parfaitement franche, relaxer en regardant un bon film ou une série télé. J’essaie d’apprendre le piano. J’aurais dû persévérer lorsque j’étais petite; apprendre à jouer d’un instrument est beaucoup plus ardu lorsqu’on est adulte.

Anecdote

Ma fille aînée a 7 ans. Depuis quelques temps, elle nous parle abondamment de ce qu’elle veut faire lorsqu’elle sera grande. Elle m’a dit: « Je ne sais pas quelle carrière je vais choisir, mais je sais que je ne veux pas travailler les fins de semaine comme toi ». Je lui ai répondu: « J’espère que tu choisiras une carrière à laquelle tu consacreras de nombreuses heures sans hésiter, parce que ça voudra dire que tu es à ta place. » Voilà ce qu’est la RI pour moi.