Chaque femme en RI a son histoire. En ce mois de septembre, mois des Femmes en médecine (Women in Medicine), nous vous proposons d’en apprendre un peu plus sur leur parcours inspirant. Si vous aimeriez participer à une entrevue Femmes en RI ou nous suggérer le nom d’une collègue à interviewer, n’hésitez pas à nous contacter.


Dre Alessandra Cassano-Bailey est une radiologiste d’intervention au Health Sciences Centre de Winnipeg et la directrice du programme de radiologie diagnostique de l’Université du Manitoba.

Elle est née et a grandi à Winnipeg et débute sa carrière comme professeure de chimie et de physique. Par la suite, elle obtient son diplôme en médecine à l’Université du Manitoba. Sa résidence en radiologie diagnostique complétée, elle parachève un « fellowship » (surspécialité) en radiologie d’intervention à l’Université du Manitoba et à l’Université McGill.

Elle s’intéresse tout particulièrement à l’oncologie interventionnelle. En 2013, elle lance le programme de chimioembolisation par voie artérielle (TACE).

En plus d’être une épouse, la mère de deux enfants et une ex-joueuse de basketball universitaire, elle est également la toute première femme radiologiste d’intervention pratiquant au Manitoba.


Qu’est-ce qui vous a amené à choisir la radiologie d’intervention ?

J’avais déjà complété près de 3 ans de résidence en chirurgie générale. Mais c’est lors d’une séance optionnelle en radiologie que j’ai compris son impact extraordinaire, et plus tard celui de la radiologie d’intervention, sur tous les aspects de la médecine, de la pédiatrie à la gériatrie, en passant par la médecine interne et la chirurgie générale. J’ai fait le saut en radiologie peu de temps après, et la RI s’est immédiatement révélée comme un bel amalgame de travail d’intervention, d’interaction avec le patient et de recherche de solution clinique, trois éléments que j’adore.

Parlez-nous d’une réussite ou d’un moment marquant de votre carrière.

Lancer le programme d’oncologie interventionnelle à l’Université du Manitoba en 2013, puis de mener à bien la toute première TACE au Manitoba.

Quels sont certains des défis auxquels se mesurent les femmes en RI ?

Cette carrière accueille des femmes compétentes prêtes à affronter les rigueurs et les défis que ce domaine exige de tous les médecins. Quatre femmes sont actuellement membres du conseil d’administration de CAIR, incluant notre prochaine présidente. Nous sommes toutes des parents et sommes en mesure de concilier notre vie et cette carrière exigeante et stimulante. Le manque de visibilité des femmes dans notre spécialité est un enjeu que nous, membres du conseil, cherchons à régler.

Qu’est-ce qui vous enthousiasme quant au futur de la RI ?

Les possibilités infinies des interventions. Nos seules limites ? Le développement technologique de notre équipement et notre imagination quant à son utilisation.

Avez-vous des passe-temps ? Qu’aimez-vous faire en dehors du travail ?

J’ai joué au basketball à l’université et aime toujours me retrouver sur un terrain pour faire une partie de volleyball, entre autres. J’aime beaucoup les animaux, et les récifs d’eau salée en particulier.

Y a-t-il un élément intéressant à votre sujet que vous aimeriez partager ?  

Ma famille vient du sud de l’Italie; vous ne trouverez pas plus extraordinaire, plus authentique pizza au four à bois que la mienne de ce côté-ci de la mer Adriatique!