Mary Jiayi Tao MD, PGY4 Diagnostic Radiology, University of Toronto

Mary Jiayi Tao MD, PGY4 Diagnostic Radiology, University of Toronto

Qu’avez-vous fait pendant votre résidence (et/ou en faculté de médecine) pour vous conforter dans votre décision de devenir radiologue d’intervention?

Il y a plusieurs facteurs qui m’ont confortée dans mon souhait d’orientation vers la radiologie d’intervention.

  • L’exposition précoce: J’ai participé à un projet de recherche en radiologie d’intervention pendant ma première année d’études de médecine. Ainsi, j’ai eu l’occasion d’observer le travail de radiologues d’intervention et de passer du temps avec eux au sein du service, ce qui a été réellement passionnant et qui m’a ouvert les yeux. Une fois en résidence, je savais que je voulais envisager une surspécialisation potentielle en radiologie d’intervention à la suite de mes précédentes expositions à ce domaine, j’ai donc pris mes dispositions pour effectuer des rotations en RI durant ma formation (dès ma 2e année de résidence) et j’ai fait des quarts d’observation afin de m’aider à prendre une décision éclairée. J’ai été convaincue dès la première semaine.
  • Les conférences: J’ai eu l’occasion d’assister à certaines conférences en RI au cours de mes années d’étude de médecine et de résidence; j’y ai découvert certains types d’interventions novatrices ainsi que les derniers progrès de la recherche de pointe en radiologie d’intervention. C’est vraiment enthousiasmant d’entrevoir l’avenir de cette spécialité.
  • Le mentorat: Il est extrêmement important d’avoir des mentors pour nous guider, nous aider et nous faire sortir de notre zone de confort. J’ai eu la très grande chance de travailler aux côtés de nombreux radiologues d’intervention talentueux et renommés pendant ma formation jusqu’à maintenant. Leur engagement inébranlable envers le mentorat m’a aidée à chaque étape de mon parcours.

Comment s’est passé le processus de candidature?

Ça a été un processus enthousiasmant, mais aussi angoissant, puisque cette année il avait lieu au tout début de la pandémie de COVID-19, ce qui a ajouté encore un degré d’incertitude. Les échéances et les exigences des différents programmes de surspécialisation varient selon les programmes, alors il était crucial d’être bien organisée, de préparer les documents à l’avance et de faire un suivi des candidatures afin de les mener à terme. Cette année, tous les entretiens de surspécialisation ont été effectués à distance, ce qui présente à la fois des avantages et des inconvénients. Il est évident que j’aurais préféré me déplacer pour visiter les établissements et les villes pour chaque programme et rencontrer mes interlocuteurs en personne, mais les entretiens virtuels ont permis d’économiser beaucoup de temps et d’argent.

À quoi vous attendez-vous en tant que fellow?

Je m’attends à devoir relever défi sur défi, à engranger le plus de connaissances et à acquérir le plus de compétences possible au cours de mon année de surspécialisation.

Qu’est-ce qui vous motive dans la radiologie d’intervention vasculaire?

La radiologie d’intervention est un domaine qui offre des occasions infinies, et ce qui fait de cette spécialité l’une des plus stimulantes de la médecine, c’est en partie son évolution constante. Bon nombre des interventions réalisées aujourd’hui n’existaient même pas il y a 10 ou 15 ans! L’étendue des pathologies et des stratégies de prise en charge est incroyable et en expansion permanente, alors je sais que je serai toujours stimulée dans cette spécialité.