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Notre vidéo sur l’accès veineux

Qu’est-ce qu’un cathéter veineux central, ou CVC ?

Un CVC est un tube que l’on insère sous la peau pour que les médecins ou les infirmières disposent d’un accès simple, non douloureux, pour vous administrer des nutriments ou prélever votre sang. Lorsque vous êtes équipé d’un CVC, vous n’avez pas à subir l’irritation et l’inconfort d’injections répétées par aiguille.
Les médecins recommandent un CVC pour les patients qui subissent régulièrement une dialyse ou des traitements de chimiothérapie, ou pour les patients qui reçoivent régulièrement des perfusions antibiotiques ou antifongiques ou des suppléments nutritionnels.
On pose plus de 3,4 millions de CVC chaque année, et les médecins recommandent leur utilisation de plus en plus fréquemment. Il existe plusieurs types de CVC, dont les cathéters tunnelisés (parfois appelés cathéters d’Hickman Broviac), les cathéters centraux introduits par voie périphérique (parfois appelés cathéters CCIVP ou cathéters longs), les cathéters de dialyse et les chambres implantables. Votre médecin peut vous expliquer quel cathéter est le mieux adapté à votre situation.

Que se passe-t-il lors de la pose d’un CVC ? L’intervention est-elle douloureuse ?

C’est un radiologiste d’intervention qui pose le CVC. On vous administrera des médicaments pour vous aider à vous détendre, et on endormira la région appropriée. On insèrera une aiguille dans votre peau, ce qui crée un petit tunnel. On placera alors le CVC dans ce tunnel, avec l’extrémité du cathéter reposant dans une large veine. Il est possible que vous ressentiez une pression et un léger inconfort durant l’intervention, mais l’acte n’est pas vraiment douloureux.

Comment dois-je me préparer pour l’intervention ?

Si vous êtes déjà admis à l’hôpital, vous recevrez des instructions sur la façon de vous préparer pour la pose du CVC de la part de vos infirmières et de vos médecins.
Si vous n’êtes admis à l’hôpital que le matin même de la pose du CVC, ou si vous subissez cette intervention en consultation externe, veuillez suivre les instructions suivantes, sauf en cas d’indications contraires de la part de votre médecin :
Alimentation : vous ne devez pas manger de nourriture solide après minuit la veille de l’intervention. Vous pouvez boire des liquides clairs.
Médicaments : la majorité des personnes peuvent continuer à prendre les médicaments qui leur sont prescrits. Si vous êtes diabétique et que vous prenez de l’insuline, demandez conseil à votre médecin en ce qui concerne un changement éventuel de la dose d’insuline le jour de l’intervention. Si vous prenez un anticoagulant comme le Coumadin, vous devez en avertir votre médecin pour qu’il puisse interrompre la prise de ce médicament. Apportez tous les médicaments que vous prenez.

Existe-t-il d’autres options à la pose de CVC ?

L’option consiste à recevoir des médicaments ou à subir un prélèvement de sang au moyen d’une intraveineuse (IV) ou d’une aiguille à chaque fois que vous subissez une intervention. Si votre médecin recommande un CVC, c’est dans votre intérêt. Des traitements fréquents vous seront plus comfortables avec un CVC.

Puis-je prendre une douche après la pose d’un CVC ?

La plupart des médecins recommandent d’attendre que l’incision cicatrise avant de prendre une douche.

Pendant combien de temps vais-je devoir garder le CVC ?

Cela dépend de votre état médical. Vous pourriez avoir besoin d’un CVC pendant plusieurs semaines, plusieurs mois ou plusieurs années. Votre médecin peut vous fournir plus d’information.

Quels sont les risques associés à un CVC ?

La pose d’un CVC est une intervention sécuritaire. Les complications les plus courantes sont les infections, l’obturation du CVC et, parfois, la formation d’un caillot sanguin. Toutes ces complications peuvent se résoudre grâce à des soins médicaux appropriés.

Comment puis-je éviter les infections associées à mon CVC ?

Pour éviter les infections, veuillez suivre les instructions suivantes, sauf en cas d’indications contraires de la part de votre médecin :
Maintenez la peau sèche autour de votre CVC. Une fois l’incision cicatrisée, vous pouvez prendre des douches à condition de couvrir la région avec un plastique. Attachez les bords du plastique à votre peau, pour empêcher l’eau d’y pénétrer. Si la région est mouillée, séchez-la complètement après votre douche.
Maintenez la peau propre autour de votre CVC. Nettoyez la région quotidiennement ou tous les deux jours avec un écouvillon en coton humidifié avec de l’eau oxygénée. Lavez-vous toujours les mains avant de nettoyer la région du CVC.
Couvrez la peau autour de votre CVC. Après avoir nettoyé la peau autour du CVC, couvrez la région avec un pansement propre. Si le pansement est mouillé, changez-le.

Dois-je toujours garder un pansement sur mon CVC ?

Il est important de maintenir votre CVC très propre. On recommande habituellement d’utiliser un pansement à cet effet.

Quels sont les signes d’infection du CVC ?

Les signes d’infection sont une rougeur, une douleur ou un gonflement de la peau autour du CVC. Si vous présentez n’importe lequel de ces signes, même de façon très modérée, veuillez suivre les instructions suivantes, sauf en cas d’indications contraires de la part de votre médecin :
Nettoyez plus souvent la peau autour de votre CVC. Par exemple, si vous avez l’habitude de nettoyer la peau et de changer le pansement tous les deux jours, faites le maintenant quotidiennement. Si vous avez l’habitude de nettoyer la peau et de changer le pansement quotidiennement, faites le maintenant deux fois par jour.
Mettez une pommade antibiotique sur la peau autour du CVC à chaque fois que vous la nettoyez.
Si vous observez une amélioration rapide des symptômes de l’infection, continuez les soins supplémentaires pendant une semaine. Reprenez ensuite votre routine habituelle de soins au CVC. Contactez votre médecin si les symptômes persistent, si vous avez des questions ou que vous êtes inquiet.

Comment puis-je éviter l’obturation du CVC ?

Malgré tous vos efforts, il arrive que le CVC s’obture. Pour réduire le risque d’obstruction, rincez quotidiennement votre CVC avec une solution saline stérile. Le fait de rincer le CVC avec une solution saline maintient l’intérieur du cathéter aussi propre que possible.

Comment savoir si mon CVC est obturé ?

Un écoulement de liquide près de l’ouverture ou une sensation de résistance lorsque vous rincez le cathéter sont des signes d’obstruction de votre CVC. Si vous sentez une résistance lorsque vous rincez le cathéter, arrêtez les soins et contactez votre médecin immédiatement.

Que dois-je faire si je pense que mon CVC est bouché ou que je souffre d’une infection qui résiste aux soins supplémentaires ?

Contactez immédiatement le radiologiste d’intervention qui a posé votre CVC et/ou votre médecin traitant. Le médecin s’arrangera pour que votre problème soit traité de façon adéquate. Dans certains cas, il peut s’avérer nécessaire de changer le CVC, et vous pourriez avoir besoin de médicaments antibiotiques. Il sera peut-être nécessaire de vous admettre à l’hôpital.

Je sais que je dois contacter mon médecin si je souffre d’une infection qui résiste à mes soins ou si je pense que mon CVC est bouché. Existe-t-il d’autres situations pour lesquelles je dois contacter mon médecin ?

Oui. Contactez immédiatement votre médecin si :
  • votre CVC se déplace ou se casse ;
  • vous avez des points de suture et que ces derniers sont lâches ;
  • votre CVC commence à fuir ;
  • vous observez du sang dans ou autour du CVC.
  • vous éprouvez une douleur lors du rinçage ou de l’injection de médicaments

La présence du CVC va-t-elle restreindre mes activités ?

Vous serez endolori pendant une à deux semaines après la pose de votre CVC. Cela va restreindre vos activités. Après cette période vous devrez continuer à éviter toute activité pouvant provoquer une sensation de tiraillement ou de douleur autour du CVC. Pour éviter tout problème superflu, la partie du cathéter qui se situe à l’extérieur de votre corps doit être attachée à votre peau avec du sparadrap.

De quoi ai-je besoin pour prendre soin de mon CVC ?

Sauf en cas d’indications contraires de la part de votre médecin, vous devrez achetez les produits suivants :
  • eau oxygénée ;
  • écouvillons ou boules de coton ;
  • compresses ;
  • sparadrap chirurgical ;
  • pommade antibiotique ;
  • solution saline stérile ;
  • seringues ;
TTous ces produits sont disponibles dans les officines ou les magasins de produits hospitaliers. Votre médecin vous indiquera si vous avez besoin de produits supplémentaires qui ne figurent pas sur cette liste.

Le CVC va-t-il durer aussi longtemps que j’en ai besoin ?

Oui. Votre CVC devrait vous durer aussi longtemps que vous en avez besoin – de quelques semaines à plusieurs années.

Que se passe-t-il lorsque je n’ai plus besoin de mon CVC ?

Dans la plupart des situations, on retirera le CVC. Cependant, si vous souffrez de problèmes chroniques récurrents, votre médecin choisira peut-être de le laisser en place.

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Qu’est-ce qu’un drainage biliaire ?

Un drainage biliaire est une intervention qui consiste à insérer un cathéter dans votre foie, à travers la peau, pour drainer votre bile, et ce sans avoir recours à la chirurgie. C’est un médecin spécialement formé, un radiologiste d’intervention, qui réalise l’intervention au sein du département de radiologie. En se guidant grâce à des rayons X, le médecin insère le cathéter à un endroit précis.

Quelles sont les personnes qui doivent subir un drainage biliaire ?

On pratique surtout un drainage biliaire dans le cas d’un blocage des canaux biliaires. Le foie fabrique la bile, qui facilite la digestion. En temps normal, les canaux biliaires (qui ressemblent à des tuyaux) transportent la bile du foie vers l’intestin. Une obstruction de vos canaux biliaires entraîne un refoulement de la bile dans le foie. Les signes de blocage de vos canaux biliaires incluent une jaunisse (coloration jaune de la peau), des urines foncées, des selles claires, des nausées et un manque d’appétit. Certaines personnes souffrent de démangeaisons sévères. Un drainage biliaire peut soulager ces symptômes en fournissant à la bile un moyen de quitter le foie. Un drainage biliaire peut également s’avérer nécessaire en cas de perforation des canaux, ce qui entraîne une fuite de bile. Cette fuite peut provoquer une douleur et une infection grave. Le drainage biliaire peut stopper la fuite et aider l’orifice à cicatriser.
Enfin, un drainage biliaire est parfois nécessaire pour vous préparer à une chirurgie ou à une autre intervention sur vos canaux biliaires, comme l’extraction d’un calcul biliaire.

Comment dois-je me préparer pour le drainage biliaire ?

Si vous êtes déjà admis à l’hôpital – vous recevrez des instructions sur la façon de vous préparer pour le drainage biliaire de la part de vos infirmières et de vos médecins.
Si vous n’êtes admis à l’hôpital que le matin même du drainage biliaire, OU si vous subissez cette intervention en consultation externe – veuillez suivre les instructions suivantes, sauf en cas d’indications contraires de la part de votre médecin :
Alimentation. Vous ne devez manger aucune nourriture solide après minuit la veille de l’intervention. Vous pouvez boire des liquides clairs.
Médicaments. la majorité des personnes peuvent continuer à prendre les médicaments qui leur sont prescrits. Si vous êtes diabétique et que vous prenez de l’insuline, demandez conseil à votre médecin en ce qui concerne un changement éventuel de la dose d’insuline le jour de l’intervention. Si vous prenez l’anticoagulant Coumadin, vous devez en avertir votre médecin pour qu’il puisse interrompre la prise de ce médicament. Apportez tous les médicaments que vous prenez. Vous devrez passer des tests sanguins avant votre drainage biliaire. Le jour de l’intervention, on vous insérera un cathéter intraveineux (IV) dans une veine et on vous administrera des antibiotiques. Les antibiotiques aident a éviter les infections. On utilisera l’IV pour vous administrer d’autres fluides et médicaments durant l’intervention.
Avant le début du drainage biliaire, un membre de l’équipe de radiologie d’intervention (un médecin, une infirmière ou un technologue) discutera avec vous en détails de l’intervention et répondra à toutes les questions que vous pourriez vous poser. Cette personne vous posera également des questions générales au sujet de votre état de santé et de vos allergies éventuelles.

À quoi ressemble le drainage biliaire ? L’intervention est-elle douloureuse ?

Avant le début de l’intervention, on vous administra des médicaments anti-douleur par l’intermédiaire de votre IV.
Votre radiologiste d’intervention utilisera de plus un anesthésique local pour endormir la peau et les tissus profonds dans la région où on vous insérera le cathéter. Vous ne ressentirez ensuite qu’une pression lors de l’intervention. Les trois étapes principales d’un drainage biliaire sont les suivantes : pose d’une aiguille dans le canal biliaire, pose d’un fil-guide plus loin dans le canal et pose du cathéter de drainage par dessus le fil. La procédure dure habituellement deux heures environ, parfois plus. Il est impossible de déterminer à l’avance la durée exacte de votre drainage biliaire.

Que se passe-t-il après le drainage biliaire ?

Une fois l’intervention terminée, vous quitterez le département de radiologie et serez transporté dans votre chambre d’hôpital. Le personnel infirmier veillera sur vous. On vous indiquera quand vous pourrez vous alimenter et combien de temps vous devez rester alité. Étant donné que chaque personne est différente, il est impossible de prévoir combien de temps vous devrez rester à l’hôpital. Si vous souffriez de symptômes d’un blocage du canal biliaire (comme une jaunisse) avant la pose de votre cathéter de drainage biliaire, vous remarquerez que ces symptômes disparaissent progressivement. Vous serez endolori pendant sept à 10 jours après l’insertion de votre cathéter.
Le cathéter de drainage biliaire est de petit diamètre, d’une taille similaire à celle de l’IV. Dans un premier temps, on connectera le cathéter à une poche de drainage et votre bile s’écoulera dans la poche. Dans de nombreux cas, après plusieurs jours, vous n’aurez plus besoin de la poche de drainage et on couvrira le cathéter.

Pendant combien de temps vais-je devoir garder le cathéter de drainage ?

Cela dépend de la raison pour laquelle vous avez besoin du cathéter. Si on pose le cathéter pour soulager un blocage de canaux biliaires, vous devrez le garder aussi longtemps que le blocage persiste. Vos canaux biliaires peuvent être obturés à cause de calculs, d’une infection, de la présence de tissu cicatriciel, ou d’une tumeur. Certains patients ont besoin d’un cathéter de drainage biliaire à vie. Si on pose le cathéter car votre canal biliaire est perforé, vous devrez garder le cathéter jusqu’à ce que l’orifice cicatrise. Si on pose le cathéter pour vous préparer à une chirurgie du canal biliaire, vous devrez le garder jusqu’à la fin de l’opération. Vos médecins discuterons avec vous de la durée pendant laquelle vous aurez probablement besoin du cathéter de drainage biliaire.

Quels sont les risques associés au drainage biliaire ?

Le drainage biliaire est plus sûr qu’une chirurgie, mais des complications peuvent survenir. Les deux complications les plus courantes sont une hémorragie et une infection. C’est pour cette raison que vous devez rester à l’hôpital après la pose du cathéter. Étant donné que chaque personne est différente, il est possible que certains risques associés à votre drainage biliaire ne soient pas mentionnés dans cette publication. Avant l’intervention, un membre de votre équipe de radiologie d’intervention discutera en détail avec vous des risques associés à votre drainage biliaire.

Quels sont les bienfaits du drainage biliaire ?

Si vos canaux biliaires sont obturés, le cathéter de drainage biliaire soulagera vos symptômes, comme la jaunisse et les démangeaisons. Avant le développement de cette technique de drainage, les patients souffrant de blocage des canaux biliaires devaient subir une chirurgie pour drainer leur bile. Dans certains cas, le cathéter peut aider les médecins à éliminer la source du blocage. Par exemple, si l’obturation des canaux biliaires est due à des calculs, il est possible que votre radiologiste d’intervention soit capable de retirer les calculs à travers le cathéter, sans avoir recours à la chirurgie. Si l’obturation des canaux biliaires est due à la présence de tissu cicatriciel, il est possible que votre radiologiste d’intervention soit capable d’utiliser des instruments à travers le cathéter, pour agrandir les canaux au niveau de la région de cicatrisation. Dans certains cas, on peut poser une endoprothèse permanente dans le canal pour le maintenir en position ouverte. Vos médecins discuteront avec vous de la meilleure approche pour gérer la cause du blocage de vos canaux biliaires.

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Qu’est-ce qu’un cathéter biliaire ?

Un cathéter biliaire est un tube qui est inséré dans vos canaux biliaires, à travers la peau et le foie, pour drainer votre bile. Dans certains cas, la bile est drainée dans une poche de drainage. Dans d’autres cas, le cathéter draine la bile dans l’intestin et vous n’aurez pas besoin de poche à l’extérieur de votre corps. Un blocage ou une perforation des canaux biliaires, une préparation à une chirurgie des canaux biliaires, font partie des situations qui nécessitent la pose d’un cathéter biliaire.

Quels sont les problèmes qui peuvent survenir avec mon cathéter biliaire ?

Le principal problème qui peut survenir est une infection de la peau autour du cathéter et du canal biliaire. On peut éviter une infection de la peau en prenant bien soin de la région autour du cathéter. Si, malgré des soins appropriés, une infection de la peau se développe, elle est généralement facile à soigner. Une infection du canal biliaire se développe en cas d’obturation du cathéter. Le meilleur moyen d’éviter ce problème est de rincer votre cathéter biliaire régulièrement.

Comment dois-je prendre soin de la peau autour de mon cathéter biliaire ?

Suivez les instructions suivantes, sauf en cas d’indications contraires de la part de votre médecin :
Maintenez la peau sèche autour de votre cathéter biliaire. Vous pouvez prendre des douches à condition de couvrir la région avec un plastique. Attachez les bords du plastique à votre peau, pour empêcher l’eau d’y pénétrer. Si la région est mouillée, séchez la complètement après votre douche.
Maintenez la peau propre autour de votre cathéter biliaire. Nettoyez la région quotidiennement ou tous les deux jours avec un écouvillon en coton humidifié avec de l’eau oxygénée. Lavez-vous toujours les mains avant de nettoyer la région du cathéter.
Couvrez la peau autour de votre cathéter biliaire. Après avoir nettoyé la peau autour du site d’insertion du cathéter, couvrez la région avec un pansement propre. Si le pansement est mouillé, changez-le.

Quels sont les signes d’infection de la peau ? Que dois-je faire en cas d’infection de la peau ?

Les signes d’infection de la peau sont une rougeur, une douleur ou un gonflement de la peau autour du cathéter. Si vous présentez n’importe lequel de ces signes, même de façon très modérée, veuillez suivre les instructions suivantes sauf en cas d’indications contraires de la part de votre médecin :
Nettoyer la peau autour du cathéter plus souvent. Si vous avez l’habitude de nettoyer la peau et de changer le pansement tous les deux jours, faites le maintenant quotidiennement. Si vous avez l’habitude de nettoyer la peau et de changer le pansement quotidiennement, faites le maintenant deux fois par jour.
Mettez une pommade antibiotique sur la peau autour du cathéter chaque fois que vous la nettoyez.
Si vous observez une amélioration rapide des symptômes de l’infection de la peau, continuez les soins supplémentaires pendant une semaine, puis reprenez votre routine habituelle de soins de la peau.

Comment puis-je empêcher mon cathéter biliaire de se boucher, pour éviter une infection du canal biliaire ?

Malgré tous vos efforts, il arrive que le cathéter biliaire s’obture. Les instructions suivantes peuvent diminuer ce risque :
Rincez votre cathéter biliaire avec une solution saline stérile, en suivant les instructions de votre médecin. En général, vous devez le rincer une fois par jour. Le fait de rincer le cathéter avec une solution saline maintient l’intérieur du cathéter aussi propre que possible.
Si votre cathéter biliaire draine la bile dans une poche de drainage externe, rincez la poche quotidiennement avec de l’eau. Le mieux est d’avoir deux poches à votre disposition, pour que vous puissiez en porter une tandis que vous rincez l’autre.
Continuez de vous rendre à vos rendez-vous pour que votre cathéter biliaire soit changé. Dans la plupart des cas, on change le cathéter tous les deux ou trois mois. Il est plus facile de changer le cathéter que de mettre en place le cathéter d’origine. On effectue habituellement ce changement en consultation externe.

Comment savoir si mon cathéter biliaire est obturé ? Quels sont les signes d’infection du canal biliaire ?

Ces deux problèmes sont souvent associés. Un des signes que votre cathéter est bloqué est une fuite de bile autour du cathéter. Les signes d’infection du canal biliaire sont une fièvre et des frissons.

Que dois-je faire si je pense que mon cathéter est bouché ou si je pense souffrir d’une infection du canal biliaire ?

Contactez immédiatement votre radiologiste d’intervention et/ou votre médecin traitant. Ils s’arrangeront pour que votre problème soit rapidement traité. Dans la plupart des cas, il sera nécessaire de changer votre cathéter et vous pourriez avoir besoin d’un antibiotique. Il sera peut-être nécessaire de vous admettre à l’hôpital. Si votre tube possède un capuchon, retirez ce dernier et connectez le tube à une poche de drainage.

De quoi ai-je besoin pour prendre soin de mon cathéter biliaire ?

Vous devrez achetez les produits suivants :
  • eau oxygénée ;
  • écouvillons ou boules de coton ;
  • compresses ;
  • sparadrap chirurgical ;
  • pommade antibiotique ;
  • solution saline stérile ;
  • seringues ;
  • aiguilles ;
  • poches de drainage ;
Tous ces produits sont disponibles dans les officines ou les magasins de produits hospitaliers. Votre médecin vous indiquera si vous avez besoin de produits supplémentaires qui ne figurent pas sur cette liste.

Dois-je restreindre mes activités ?

Vous serez endolori pendant une à deux semaines après la pose de votre cathéter. Cela va restreindre vos activités. Après cette période vous devrez continuer à éviter toute activité pouvant provoquer une sensation de tiraillement ou de douleur autour du cathéter. Il n’existe pas de régime alimentaire spécial.

Je dois contacter mon médecin si je souffre d’une infection de la peau qui résiste à mes soins, si je pense que mon cathéter est bouché, ou si je pense souffrir d’une infection du canal biliaire. Existe-t-il d’autres situations pour lesquelles je dois contacter mon médecin ?

Oui. Contactez immédiatement votre médecin si :
  • votre cathéter se déplace ou se casse ;
  • vous avez des points de suture et que ces derniers sont lâches ;
  • votre cathéter commence à fuir ;
  • vous observez du sang à l’intérieur ou autour de votre cathéter.

Quel médecin dois-je contacter à propos de mon cathéter biliaire ?

La plupart des personnes ayant besoin d’un cathéter biliaire sont suivies par plus d’un médecin. C’est un médecin spécialement formé, un radiologiste d’intervention, qui a posé votre cathéter. Ce spécialiste travaille de concert avec vos autres médecins (comme le chirurgien, l’interne ou le médecin de famille) pour prendre soin de vous une fois que vous êtes équipé de votre cathéter biliaire. L’équipe médicale qui prend soin de vous préfèrera peut-être que vous contactiez directement votre radiologiste d’intervention si vous avez des questions ou des problèmes qui concernent votre cathéter. Votre équipe médicale pourrait préférer au contraire que vous contactiez d’abord le chirurgien, l’interne ou le médecin de famille. Demandez à vos médecins quelle est la personne que vous devez contacter si vous avez besoin de conseils ou d’aide à propos des soins au cathéter.

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Qu’est-ce l’angioplastie ?

L’angioplastie est une intervention médicale qui permet d’ouvrir les vaisseaux sanguins obturés ou rétrécis sans avoir recours à la chirurgie. Cette intervention est réalisée par un radiologiste d’intervention, un médecin qui a reçu une formation spéciale en traitements ciblés peu invasifs. Lors d’une angioplastie, le radiologiste d’intervention pratique une toute petite incision dans la peau, de la taille d’un embout de crayon environ, par laquelle il insère un petit ballonnet attaché à un tube fin (un cathéter) jusque dans un vaisseau sanguin. En se guidant par rayons X, il insère le cathéter jusqu’au site de blocage de l’artère. Une fois la région de blocage atteinte, le médecin gonfle le ballonnet pour ouvrir l’artère et pour améliorer la circulation sanguine dans la région.

Pourquoi ai-je besoin d’une angioplastie ?

On pratique surtout une angioplastie pour soulager le blocage d’une artère dû à l’athérosclérose (durcissement des artères). L’athérosclérose correspond à une accumulation progressive de cholestérol et de tissu cicatriciel dans une artère, formant ce qu’on appelle une « plaque » qui bouche le vaisseau. Les artères sont comme des tubes ; elles alimentent les tissus de votre corps en sang et en oxygène. Lors d’un rétrécissement ou de l’obturation d’une artère, le tissu alimenté par cette artère ne reçoit pas suffisamment d’oxygène.
Les symptômes que vous ressentez dépendent de l’artère qui est obstruée. Par exemple, l’obturation d’une artère des jambes peut entraîner une douleur à la marche ou parfois même au repos. L’obturation d’une artère rénale peut entraîner une hypertension artérielle. Selon le type de blocage, le traitement le plus approprié est soit la chirurgie, soit l’angioplastie.
Un membre de l’équipe de radiologie d’intervention – le médecin, l’infirmière ou le technologue – vous parlera en détails de l’intervention et répondra à toutes les questions que vous pourriez vous poser. Une angioplastie dure habituellement entre une et deux heures. Il arrive parfois que l’intervention dure plus longtemps.

À quoi ressemble l’angioplastie ? L’intervention est-elle douloureuse ?

Si vous n’avez pas subi d’angiogramme (un examen de vos artères par rayons X), le radiologiste d’intervention pratiquera cette intervention avant de continuer avec l’angioplastie. Les trois étapes principales d’une angioplastie sont les suivantes : pose d’un cathéter d’angioplastie dans l’artère obturée, gonflement du ballonnet pour ouvrir l’artère bouchée et retrait du cathéter. Vous ne ressentirez qu’une pression lors de l’intervention, étant donné qu’elle se déroule sous anesthésie locale.

Comment dois-je me préparer pour l’intervention ?

Si vous êtes déjà admis à l’hôpital, vous recevrez des instructions sur la façon de vous préparer pour l’angioplastie de la part de vos infirmières et de vos médecins. Si vous n’êtes admis à l’hôpital que le matin même de l’angioplastie, ou si vous subissez cette intervention en consultation externe, veuillez suivre les instructions suivantes, sauf en cas d’indications contraires de la part de votre médecin :
  • Alimentation. Vous ne devez manger aucune nourriture solide après minuit la veille de l’intervention. Vous pouvez boire des liquides clairs.
  • Médicaments. La majorité des personnes peuvent continuer à prendre les médicaments qui leur sont prescrits. Si vous êtes diabétique et que vous prenez de l’insuline, demandez conseil à votre médecin en ce qui concerne un changement éventuel de la dose d’insuline le jour de l’intervention. Si vous prenez du Glucophage (metformine), un médicament anti-diabétique par voie orale, vous devrez en interrompre la prise jusqu’à 48 heures avant et après l’intervention. Consultez votre médecin pour déterminer la meilleure façon de contrôler votre glycémie (taux de sucre dans le sang) durant cette période. Si vous prenez un anticoagulant comme le Coumadin, vous devez en avertir votre médecin pour qu’il puisse interrompre la prise de ce médicament. Apportez tous les médicaments que vous prenez.
  • Allergies. Si vous êtes allergique au produit de contraste (colorant pour les rayons X) ou à l’iode, veuillez en avertir votre médecin dès que possible. Si possible, veuillez informer votre radiologiste d’intervention de vos allergies plusieurs jours avant votre angioplastie. Vos médecins seront alors en mesure soit de prendre des précautions spéciales lors de l’intervention, soit de vous prescrire des médicaments spécifiques avant l’intervention.
  • Tabagisme. Vous ne devez pas fumer pendant au moins 24 heures avant l’angioplastie. On réalise habituellement des tests sanguins la veille de l’angioplastie. Avant l’intervention, vous devez revêtir une jaquette d’hôpital et on posera un cathéter intraveineux (IV) dans l’une de vos veines. Vous pourriez avoir à retirer vos bijoux ainsi que toute prothèse dentaire totale ou partielle. L’IV, que l’on utilisera pour vous administrer des fluides et des médicaments durant l’intervention, restera en place jusqu’à la fin de l’angioplastie.

Que se passe-t-il après mon angioplastie ? Puis-je rentrer chez moi ?

Dans la plupart des cas vous resterez à l’hôpital après l’angioplastie. Vous retournerez dans votre chambre d’hôpital et le personnel infirmier vous indiquera quand vous pourrez vous alimenter et combien de temps vous devez rester alité. Si vous rentrez chez vous le jour même de votre angioplastie, vous resterez à l’hôpital pendant les quatre à six heures qui suivent l’intervention. Vous pourrez rentrer chez vous après cette période d’observation. Arrangez-vous pour que quelqu’un vous conduise à votre domicile après l’intervention. Vous ne devez pas conduire.
Une fois chez vous :
  • À FAIRE : reprenez vos médicaments habituels, à l’exception du glucophage.
  • À FAIRE : détendez vous et reposez vous pendant 24 heures.
  • À FAIRE : consommez beaucoup de liquides.
  • À FAIRE : reprenez votre régime alimentaire habituel.
  • À FAIRE : gardez le pansement recouvrant le site d’insertion du cathéter pendant une journée. Remplacez le par un pansement propre et sec après votre toilette.
  • À NE PAS FAIRE : conduire ou manipuler des machines pendant au moins 24 heures.
  • À NE PAS FAIRE : faire un exercice vigoureux ou soulever des objets pendant au moins deux jours.
  • À NE PAS FAIRE : prendre une douche ou un bain chaud pendant au moins 12 heures.
  • À NE PAS FAIRE : fumer pendant au moins 24 heures.
Téléphonez immédiatement à votre médecin si :
vous saignez au niveau du site d’insertion du cathéter. Si vous saignez, allongez-vous et exercez une pression sur la zone de saignement. Votre médecin vous indiquera si vous devez retourner à l’hôpital.
vous observez un changement dans la coloration ou la température de la région d’insertion du cathéter.
vous ressentez un engourdissement, une froideur ou un changement de la coloration de votre bras ou de votre jambe au niveau du site d’insertion du cathéter.
vous éprouvez une douleur dans la région au niveau de laquelle on a gonflé le ballonnet.

Quels sont les risques associés à l’angioplastie ?

Grâce aux techniques modernes, l’angioplastie est plus sûre qu’une chirurgie et les complications sont moins fréquentes. L’intervention comporte cependant des risques, étant donné qu’elle implique l’étirement de l’une de vos artères, l’utilisation de cathéters et l’injection d’un produit de contraste. La pose d’un cathéter dans votre artère peut endommager cette dernière et provoquer une hémorragie. Même lorsque l’artère n’est pas endommagée, il est possible que vous développiez un hématome ou une petite bosse au niveau du site d’insertion du cathéter. L’hématome ou la bosse peuvent être douloureux, mais ils disparaîtrons en quelques jours ou au bout d’une semaine.
Étant donné que chaque personne est différente, il est possible que certains risques associés à votre angioplastie ne soient pas mentionnés dans cette publication. Avant l’intervention, un membre de l’équipe de radiologie d’intervention discutera plus en détail avec vous des risques exacts associés à votre angioplastie.

Quels sont les bienfaits de l’angioplastie ?

L’angioplastie peut ouvrir votre artère obturée, rétablir la circulation sanguine vers vos tissus et soulager vos symptômes, sans qu’une chirurgie ne soit nécessaire.