Chaque femme en RI a son histoire. En ce mois de septembre, mois des Femmes en médecine (Women in Medicine), nous vous proposons d’en apprendre un peu plus sur leur parcours inspirant. Si vous aimeriez participer à une entrevue Femmes en RI ou nous suggérer le nom d’une collègue à interviewer, n’hésitez pas à nous contacter.
Dre Tara Graham est chef du service de radiologie vasculaire et interventionnelle à l’hôpital Trillium Health Partners (THP) et enseigne à la Faculté de médecine de l’Université de Toronto. Elle complète sa formation en radiologie d’intervention à l’University Health Network de Toronto en 2013, et siège au conseil d’administration de CAIR depuis 2014. Elle s’intéresse particulièrement à l’oncologie interventionnelle, au traitement de maladies vasculaires périphériques et aux interventions aortiques. Elle est la vice-présidente de CAIR ainsi que la directrice scientifique de son congrès annuel.
Qu’est-ce qui vous a amené à choisir la radiologie d’intervention ?
J’ai d’abord été attirée par les interventions, ayant déjà envisagé une carrière en chirurgie et entamant ma formation en anesthésiologie. En fin de compte, la RI m’a conquise, au détriment de la salle d’opération. Le nombre de maladies traitées par les RI ainsi que les cas de gravité variable en font une spécialité passionnante et stimulante. On doit souvent résoudre des problèmes complexes, avec des enjeux importants; cela implique de faire preuve d’innovation et requiert une prise de décision, tant clinique que technique, judicieuse. La vie n’en est que plus intéressante!
Qu’est-ce qui vous enthousiasme quant au futur de la RI ?
Je crois que l’un des aspects les plus intéressants de la RI est notre rôle en constante évolution en ce qui a trait aux soins multidisciplinaires. Au fil de ma carrière relativement courte, j’ai vu les RI devenir des membres à part entière de l’équipe de soin clinique. Tant notre point de vue que notre expertise sont maintenant des éléments essentiels des soins au patient et sont irremplaçables pour la communauté que nous desservons.
Parlez-nous d’une réussite ou d’un moment marquant de votre carrière.
Le développement de programmes est assurément l’un des aspects les plus valorisants de ma carrière. L’un de ces événements marquants est sans contredit de travailler de concert avec mes collègues en vue de développer et d’enrichir le programme d’oncologie interventionnelle du THP. J’ai également travaillé en étroite collaboration avec les chirurgiens vasculaires de notre établissement afin d’accroître notre expertise de pointe dans le domaine des maladies aortiques. Établir un programme nécessite dévouement, patience et collaboration, mais il est très satisfaisant de voir le succès qu’il remporte.
Avez-vous des passe-temps ? Qu’aimez-vous faire en dehors du travail ?
Je fais du vélo lorsque je le peux. Essayez de me rattraper sur Zwift si le cœur vous en dit!
Y a-t-il un élément intéressant à votre sujet que vous aimeriez partager ?
Lorsque je ne suis pas à l’hôpital, je suis à la maison avec mon fils Sebastian. Il a déjà commencé à m’accompagner lors de conférences en RI. Vous pourriez le croiser lors d’un prochain congrès; il est assurément le plus jeune participant!