The Department of Medical Imaging, McMaster University and the Department of Diagnostic Imaging, Hamilton Health Sciences are seeking a full-time academic interventional radiologist for the Hamilton General Hospital site.

The Hamilton General Hospital is a large tertiary referral centre, with a busy vascular surgical service and Level 1 trauma program.  The preferred candidate will have fellowship training in interventional radiology. The interventional radiology practice includes vascular work (i.e. angiograms, angioplasty/stenting, embolization, thrombectomy/thrombolysis), and non-vascular work (i.e. biopsy, drainage, gastrostomy, GJ tubes, nephrostomy).  The successful candidate will have the opportunity to develop new services and establish an IR consultation clinic in collaboration with colleagues.  The position also includes some general radiology/body imaging assignments.  The successful candidate should be comfortable with interpretation of vascular ultrasound and CT. The position involves participation in the city-wide interventional radiology on call roster at the Hamilton Health Sciences sites encompassing Hamilton General Hospital, the Juravinski Hospital and the McMaster University Medical Center. Candidates must possess skills that enhance our interdisciplinary tertiary clinical team and collaborative environment, including participation in regularly-scheduled multidisciplinary rounds.  The position involves scheduling for clinical work, subspecialty and teaching rounds, encompassing assignments in both inpatient and outpatient settings.

The full posting is available here.

The Department of Medical Imaging, McMaster University and the Department of Diagnostic Imaging, Hamilton Health Sciences are seeking a full-time academic interventional radiologist for the Hamilton General Hospital site.

Le moment clé qui a renforcé ma décision a été de constater les différences entre la pose de clips neurochirurgicaux par chirurgie effractive et la pose d’une spirale d’embolisation pour le traitement de ruptures d’anévrisme. La capacité d’utiliser l’imagerie pour déplacer les cathéters et les instruments dans l’organisme afin de traiter directement le problème médical sans avoir besoin d’effectuer de grandes incisions est tout simplement remarquable. Cette expérience m’a montré les immenses répercussions que peut avoir la radiologie d’intervention sur les résultats des patients, et j’ai décidé de faire moi aussi partie de ce domaine novateur.

L’intensité du travail d’un radiologue d’intervention peut sembler intimidante, mais il existe de nombreux moyens de créer une pratique de la RI qui vous conviendra et vous permettra d’avoir une carrière durable et enrichissante.

Dr. Machan est l’un des pionniers canadiens de la radiologie d’intervention. Praticien clinique à l’Hôpital de Vancouver et professeur agrégé à l’Université de la Colombie-Britannique, il continue d’innover tout en accompagnant d’autres personnes sur la voie de la croissance et de la réussite. Sa société a créé et homologué l’endoprothèse enrobée de paclitaxel, qui a amélioré la vie des personnes atteintes de la maladie artérielle périphérique.

J’ai été affectée aux salles de radiologie d’intervention (RI) un jour de cette semaine-là. Je n’avais aucune idée de ce que c’était, j’y suis allée. Le premier patient sur la liste devait recevoir un filtre dans la veine cave inférieure. Je n’avais aucune idée du déroulement de cette intervention et pensais que cela prendrait des heures. J’ai été présentée au médecin consultant et l’ai vu se préparer pour l’intervention. J’ai discuté avec les infirmières, et cinq minutes plus tard, le médecin s’est retourné en disant « C’EST FAIT ».

Quand j’ai commencé mes études de médecine, je voulais devenir chirurgienne cardiaque. Mais quand j’ai assisté à un remplacement de valve cardiaque et à un pontage aortocoronarien… J’ai réalisé que la chirurgie était intéressante, mais bien trop longue à mon goût!

En tant que professeure de radiologie à l'Université de Montréal, ancienne vice-doyenne de la Faculté de médecine et directrice du programme de radiologie diagnostique, la professeure Dubois a toujours fait preuve d'un leadership et d'une expertise exemplaires dans le domaine de la radiologie d'intervention, en particulier dans le diagnostic et le traitement des anomalies vasculaires.

L’éventail des interventions pratiquées par les radiologues d’intervention, le degré d’innovation contenu dans la pratique au quotidien et le côté industriel de la profession m’ont attirée d’autant plus vers cette carrière.

L’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR) tiendra une assemblée générale annuelle (AGA) en personne pour ses membres en règle le 23 mai 2024 à 2:50 h , à l’hôtel Westin Calgary, à Calgary, AB pendant le Congrès Scientifique Annuel de CAIR.

Une plus grande diversité parmi les médecins de RI entraîne une meilleure compréhension de la diversité de nos patients, ce qui permet de leur offrir un environnement plus inclusif pour le traitement de leurs problèmes de santé. C’est particulièrement important quand il existe des obstacles culturels ou linguistiques à l’obtention d’un traitement, et quand des spécialistes proviennent de tous horizons, cela permet de réduire certains de ces obstacles.

 

Pouvez-vous nous raconter votre parcours jusqu’à la radiologie d’intervention et ce qui vous a donné envie de choisir cette spécialitéy?

J’ai découvert le domaine de la radiologie d’intervention pendant ma résidence en radiologie, et ce fut une révélation. L’association des technologies de pointe, de la précision et des soins directs aux patients ont profondément retenu mon attention. C’est l’aspect minimalement invasif des interventions qui m’inspirait plus particulièrement, puisqu’il permet un rétablissement plus rapide des patients, moins de douleur et moins de complications qu’avec les méthodes chirurgicales traditionnelles.

Le moment clé qui a renforcé ma décision a été de constater les différences entre la pose de clips neurochirurgicaux par chirurgie effractive et la pose d’une spirale d’embolisation pour le traitement de ruptures d’anévrisme. La capacité d’utiliser l’imagerie pour déplacer les cathéters et les instruments dans l’organisme afin de traiter directement le problème médical sans avoir besoin d’effectuer de grandes incisions est tout simplement remarquable. Cette expérience m’a montré les immenses répercussions que peut avoir la radiologie d’intervention sur les résultats des patients, et j’ai décidé de faire moi aussi partie de ce domaine novateur.

Le dynamisme de la radiologie d’intervention, avec ses avancées et ses innovations constantes, m’inspire plus que jamais. Chaque jour m’apporte de nouveaux défis et des occasions d’améliorer les soins aux patients grâce à des techniques minimalement invasives. La combinaison de la perspicacité diagnostique et de l’expertise en matière d’interventions nécessaires dans cette spécialité me stimule intellectuellement et me comble professionnellement.

Je peux même dire qu’en tant que neuroradiologue diagnostique et d’intervention, je trouve très satisfaisant de traiter des affections neurologiques complexes. Être capable d’effectuer des interventions telles qu’une thrombectomie en cas d’AVC, la pose d’une spirale d’embolisation d’anévrisme ou des interventions sur la colonne vertébrale me permet de faire une différence importante dans la vie des patients, qui se trouvent souvent dans des situations critiques. Cette motivation et la possibilité d’offrir des soins significatifs immédiats alimentent ma passion pour la radiologie d’intervention.


Comment réussissez-vous à concilier vie professionnelle et vie personnelle dans un domaine aussi exigeant que l’est la radiologie d’interventiony?

Concilier les exigences d’une carrière en radiologie d’intervention avec la vie personnelle, en particulier en tant que mère de jumeaux de deux ans, nécessite un peu de planification, de la priorisation, mais aussi d’être bien entourée. Voici quelques-unes des stratégies qui m’aident à maintenir cet équilibre :

I. Établir des priorités : J’essaye d’accorder la priorité à mes responsabilités, tant au travail qu’à la maison. Au travail, cela signifie me concentrer sur les tâches et interventions les plus critiques, en m’assurant que les soins aux patients restent toujours LA priorité. À la maison, les besoins des membres de ma famille sont prioritaires, et je m’assure de leur accorder du temps de qualité malgré mon emploi du temps chargé..

II. Gérer le temps : Il est essentiel de gérer le temps efficacement. J’essaye d’avoir une routine quotidienne structurée, ce qui nous aide, moi et ma famille, à être organisés et efficaces. Cela inclut la planification de temps réservé aux activités en famille, à l’exercice et aux soins personnels. L’utilisation d’outils tels que des calendriers et des planificateurs avec des rappels automatiques aide à se rappeler des engagements tant professionnels que personnelss.

III. Déléguer et travailler en équipe : Au travail, je m’appuie sur une équipe de soutien composée de collègues et d’employés. Je délègue les tâches quand c’est possible et je collabore avec mon équipe pour m’assurer que les soins aux patients soient efficaces et se passent sans accroc. À la maison, je partage les responsabilités avec mon conjoint et je demande de l’aide aux membres de ma famille quand j’en ai besoin, ce qui crée un réseau de soutien qui me permet de concilier mes rôles efficacement.

IV. Fixer des limites : Il est essentiel d’établir des limites claires entre le travail et la vie personnelle. J’essaye de limiter les tâches et les communications liées au travail aux heures ouvrables quand c’est possible, en m’assurant de réserver les soirées et les fins de semaine à ma famille et à mes besoins personnels. Cela aide à créer une séparation mentale entre les sphères professionnelle et personnelle, ce qui réduit le stress et l’épuisement professionnel.

V. Prendre soin de soi : Maintenir mon bien-être physique et mental est vital pour réussir à gérer une carrière exigeante. J’inclus de l’exercice régulier à ma routine : je m’entraîne deux ou trois fois par semaine au gym. Non seulement cela m’aide à rester en forme, mais cela me permet aussi d’évacuer le stress. J’essaye aussi de pratiquer d’autres activités, comme la marche, le cyclisme et les sorties au parc en famille pour rester active.

VI. Passer du temps de qualité en famille : Malgré mon emploi du temps chargé, je me fais un devoir de faire des activités enrichissantes avec ma famille. Qu’il s’agisse de moments simples du quotidien ou de sorties planifiées, passer du temps de qualité avec mes jumeaux et mon conjoint est une priorité. Cela renforce notre lien et me permet d’être présente pour les étapes importantes de la vie de mes enfants.

VII. Faire preuve de souplesse et d’adaptabilité : C’est grâce à la souplesse qu’il est possible de répondre aux imprévus, tant au travail qu’à la maison. Le fait de savoir m’adapter me permet de répondre aux urgences ou aux changements d’horaire sans me soustraire à mes responsabilités. Pour cela, je dois adopter une attitude proactive de résolution des problèmes et avoir la volonté d’ajuster mes plans au besoin.

VIII. Demander de l’aide : Je reconnais l’importance d’un réseau de soutien, c’est pourquoi je tisse des liens avec des pairs et des mentors dans le domaine médical qui comprennent les particularités des défis de la radiologie d’intervention. Leurs conseils et leur vécu m’inspirent et m’encouragent.


Quelles sont les principales difficultés auxquelles vous avez été confrontée en tant que femme en radiologie d’intervention, et comment les avez-vous surmontées?

En tant que femme, j’ai été confrontée à plusieurs difficultés pour faire carrière en radiologie d’intervention. Cependant, grâce à ma résilience, au soutien dont j’ai bénéficié et à des actions ciblées, j’ai réussi à les surmonter. Voici les principales de ces difficultés et ce que j’ai fait pour les surmonter :

I. Les préjugés et stéréotypes de genre : L’un des principaux défis a été d’affronter les préjugés et les stéréotypes de genre. La radiologie d’intervention est un domaine principalement masculin, et j’ai parfois dû faire face à des préjugés sur mes capacités, fondés uniquement sur mon apparence et mon genre. Ce biais peut se manifester de façon subtile, par des questions inutiles des patients ou le fait de ne pas être choisie pour effectuer des interventions complexes ou pour occuper des postes d’encadrement.

Stratégie : En de telles situations, je me suis appliquée à démontrer systématiquement mon expertise et ma compétence. En excellant dans mon travail et en essayant d’être toujours prête, j’ai gagné le respect de mes collègues et j’ai prouvé que j’étais une professionnelle capable et compétente. J’ai gagné leur confiance et je me sens valorisée quand on me demande d’aller aider en salle d’angiographie ou de donner mon opinion sur un cas. Par ailleurs, j’ai cherché des mentores et des exemples dans le domaine, qui m’ont conseillée et soutenue quand j’étais confrontée à ces préjugés.

II. La conciliation travail-vie personnelle : Trouver un équilibre entre la nature exigeante de la radiologie d’intervention et les responsabilités de la vie personnelle, en particulier en tant que mère, a été un autre défi important. L’imprévisibilité des horaires et l’environnement particulièrement stressant peuvent compliquer le maintien d’un équilibre sain entre la vie professionnelle et la vie personnelle.

Stratégie :Il a été essentiel pour moi de mettre en place un système efficace de gestion du temps et d’établir des limites claires entre ma vie professionnelle et ma vie personnelle. J’ai eu la chance de pouvoir retourner au travail progressivement après mon congé de maternité, en commençant à 20 % puis en augmentant petit à petit. Je travaille actuellement à 80 % en plus d’être de garde à temps plein, ce qui est un bon équilibre. Je bénéficie du soutien de mon conjoint, de ma famille et des réseaux professionnels pour m’assurer de pouvoir répondre aux exigences de ces deux sphères.

III. Le réseautage et le perfectionnement professionnel : Il peut être difficile de réseauter dans un domaine principalement masculin. Les occasions de perfectionnement professionnel et de réseautage sont souvent androcentriques, les femmes ont donc du mal à établir des liens et à faire avancer leur carrière.

Stratégie : J’ai cherché activement des groupes professionnels et des organismes centrés sur les femmes pour y prendre part. Ces groupes, comme WINN (Women in Interventional Neuroradiology Network ), offrent un environnement favorable au réseautage, au mentorat et à la croissance professionnelle. De plus, assister à des conférences et à des ateliers consacrés à la diversité et à l’inclusion en médecine m’a permis de faire la connaissance de professionnels qui ont aussi ces sujets à cœur et d’étendre mon réseau.

IV.Les occasions de promotion et de prise de responsabilités : : Il peut être difficile d’obtenir des postes d’encadrement et des promotions dans un domaine principalement masculin. Les femmes peuvent faire l’objet d’une plus grande surveillance et devoir répondre à des attentes plus élevées quand elles cherchent à obtenir de tels postes.

Stratégie : Pour surmonter cela, je me suis bâti un solide dossier professionnel qui souligne mes accomplissements, mes compétences et mes contributions au domaine, ce qui semble parfois contre-intuitif pour une femme. La recherche de programmes de formation en leadership et la participation à des projets complexes m’ont aidée à acquérir les compétences et l’expérience nécessaires pour mon avancement professionnel. De plus, pour obtenir des postes de leadership, il a été essentiel pour moi de défendre mes intérêts et d’exprimer mes aspirations professionnelles à mes mentors et mes superviseurs.

V. L’environnement de travail : Il est essentiel de créer un environnement de travail favorable et inclusif. Parfois, le manque de représentation féminine et de soutien de la part d’autres femmes au sein d’un service peut conduire à des sentiments d’isolement et de stress.

Stratégie : Je me suis créé un réseau de soutien en créant des liens avec d’autres femmes en radiologie et en radiologie d’intervention. Certaines travaillent dans le même établissement que moi, mais d’autres se situent dans d’autres établissements, d’autres pays voire même d’autres continents. Il m’a été utile de créer des groupes de soutien entre pairs et de participer aux initiatives visant à promouvoir la diversité et l’inclusion sur le lieu de travail. Par ailleurs, j’ai prôné la mise en place de politiques favorisant l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle et de pratiques propices à la vie de famille, ce qui a contribué à la création d’un environnement plus inclusif et favorable.

Malgré ces difficultés, les avancées et les progrès constatés dans le domaine de la radiologie d’intervention sont prometteurs. Grâce à cette plus grande reconnaissance de la valeur de la diversité et de l’inclusion en médecine, les femmes du domaine ont davantage d’occasions et de soutien. En faisant face à ces défis et en tirant profit des réseaux de soutien, j’ai réussi à avoir une carrière épanouissante et à contribuer à l’avancement de la radiologie d’intervention.


Comment le paysage de la radiologie d’intervention a-t-il évolué au fil des ans, en particulier en matière de représentation hommes/femmes?

Le domaine de la radiologie d’intervention a beaucoup évolué au fil des ans, grâce à des avancées technologiques, techniques et en matière de soins aux patients significatives. L’un des domaines de progrès remarquable est l’augmentation de la représentation des femmes au sein de la spécialité. Ce changement a été rendu possible par plusieurs facteurs clés :

I. L’augmentation de la sensibilisation et la défense des intérêts des patients : Ces dernières années ont vu l’augmentation de la sensibilisation à l’importance de la diversité et de l’inclusion en médecine. Les organismes professionnels, les groupes de défense des intérêts des patients et les établissements de formation ont fait activement la promotion de l’égalité des sexes et œuvré à la création d’un environnement plus inclusif pour les femmes en radiologie d’intervention. Grâce à des initiatives telles que des programmes de mentorat, des bourses d’études et des campagnes de sensibilisation, davantage de femmes ont choisi de faire carrière dans cette spécialité.

II. Les réseaux de soutien et de mentorat : La mise en place de réseaux de soutien et de programmes de mentorat concernant spécifiquement les femmes en radiologie d’intervention a joué un rôle crucial dans l’augmentation de la représentation des femmes. Ces programmes fournissent des conseils, du soutien et des occasions de développement de carrière pour les femmes, ce qui les aide à surmonter les défis et à s’épanouir professionnellement. Le mentorat de la part de femmes radiologues d’intervention expérimentées inspire et guide la prochaine génération de femmes de ce domaine.

III. Le changement des perceptions et des stéréotypes : La perception selon laquelle le domaine de la radiologie d’intervention est principalement masculin a changé petit à petit. Comme davantage de femmes sont entrées dans cette spécialité et y excellent, elles ont remis en cause les stéréotypes existants et démontré leurs capacités. Ce changement de perception a encouragé davantage de femmes à considérer la radiologie d’intervention comme une possibilité de carrière viable et enrichissante. De plus, la visibilité de la réussite de femmes radiologues d’intervention dans des postes d’encadrement sert d’exemple inspirant pour les femmes qui envisagent d’entrer dans ce domaine.

IV. L’équilibre vie professionnelle/vie personnelle et les politiques favorisant la vie de famille : Reconnaissant l’importance de l’équilibre travail-famille, de nombreux établissements médicaux ont mis en place des politiques favorisant la vie de famille et des modalités de travail flexibles. Ces initiatives ont permis aux femmes de gérer plus facilement leurs responsabilités professionnelles et personnelles, ce qui a renforcé l’attractivité et l’accessibilité du domaine. Des programmes de congé parental, des possibilités de travail à temps partiel et des milieux de garde dans les établissements, notamment, contribuent à rendre l’environnement de la radiologie d’intervention plus favorable aux femmes.

V. Les occasions de formation : L’amélioration des occasions de formation a également joué un rôle significatif dans l’augmentation de la présence des femmes. Les facultés de médecine et les programmes de résidence se sont mobilisés pour recruter et retenir les étudiantes. En leur offrant les mêmes chances de formation et de promotion, ces programmes contribuent à réduire la disparité hommes/femmes.

VI. Les organismes et congrès professionnels: Les organismes professionnels comme la SIR (Society of Interventional Radiology) et la CIRSE (Cardiovascular and Interventional Radiological Society of Europe) font activement la promotion de la diversité des genres. Ils organisent des conférences, des ateliers et des activités de réseautage qui mettent en lumière les contributions des femmes à la radiologie d’intervention. En soulignant les accomplissements et les réalisations des femmes radiologues d’intervention, ces plateformes inspirent davantage de femmes à faire carrière dans ce domaine.

VII. L’amélioration de la protection contre les rayonnements grâce à une meilleure sensibilisation : Lorsque je travaille avec des femmes dans mon domaine, on me pose souvent la question : est-on vraiment en sécurité? Même s’il existe un certain risque, il peut être grandement limité grâce à des mesures adéquates de protection contre les rayonnements. De plus, de nouvelles solutions prometteuses de protection émergent, le plomb pourrait donc à terme devenir inutile en salle de RI. Selon moi, la présence d’un nombre croissant de femmes dans le domaine favorisera de telles avancées.

Malgré ces changements positifs, il reste encore du travail à faire pour atteindre la parité en radiologie d’intervention. Il est donc essentiel de poursuivre les efforts pour limiter les disparités hommes/femmes, offrir du mentorat et du soutien et promouvoir les politiques d’inclusivité afin de poursuivre cette progression. En encourageant une culture de diversité et d’inclusion, le domaine de la radiologie d’intervention continuera à évoluer et tirera profit des contributions de femmes talentueuses et dévouées.


Que conseillez-vous aux femmes qui souhaitent entrer dans le domaine de la radiologie d’intervention?

La radiologie d’intervention est un choix de carrière enrichissant et enthousiasmant, qui offre l’occasion d’apporter des contributions significatives aux soins aux patients grâce à des interventions novatrices et minimalement invasives. Voici quelques conseils pour faciliter le parcours des femmes qui souhaitent se diriger vers cette spécialité dynamique :

I. Effectuez un mentorat et bâtissez des réseaux professionnels : Trouvez des mentors pour vous conseiller, vous soutenir et vous guider dans le domaine. Cherchez des mentors tant masculins que féminins qui vous donneront des points de vue différents. Devenez membre d’organismes comme CAIR et la SIR et participez aux activités et aux occasions de réseautage qu’ils organisent. Un solide réseau de collègues et de mentors apportera un plus inestimable pour le développement de votre carrière et vous aidera à surmonter les défis.

II. Faites-vous connaître et gagnez de l’expérience dès que possible :Impliquez-vous en radiologie d’intervention le plus tôt possible pendant vos études de médecine. Participez aux stages, saisissez les occasions d’observation au poste de travail et prenez part aux projets de recherche en lien avec le domaine. Cette exposition précoce vous aidera à bâtir un fondement solide et à mieux comprendre la spécialité, ce qui fera de vous une candidate plus concurrentielle pour les programmes de résidence.

III. Informez-vous et formez-vous continuellement : La radiologie d’intervention est un domaine qui évolue rapidement et présente constamment des avancées technologiques et de nouvelles techniques. Informez-vous sur les dernières avancées en lisant des revues scientifiques, en assistant à des conférences et en participant à des activités de formation médicale continue (FMC).

IV. Affinez vos compétences techniques et prenez confiance : En raison de sa nature pratique, la radiologie d’intervention nécessite d’excellentes compétences techniques et une grande précision. Saisissez toutes les occasions de pratiquer et d’affiner vos compétences d’intervention. Les simulateurs, les ateliers et les séances de formation pratiques sont des ressources précieuses. Prenez confiance en vos capacités : cela vous permettra d’effectuer les interventions efficacement et de prendre en charge des cas complexes.

V. Défendez vos intérêts et votre carrière : Parlez proactivement de vos aspirations professionnelles et cherchez les occasions de promotion. Informez vos mentors et vos superviseurs de vos objectifs et intérêts. N’ayez pas peur de prendre en charge des projets complexes, des rôles de leadership et des projets de recherche qui vous permettront de faire connaître vos compétences et votre dévouement. Quel que soit le domaine, il est essentiel de défendre ses propres intérêts pour obtenir des promotions, et c’est tout particulièrement important pour les femmes, puisque nous avons souvent tendance à ne pas le faire.

VI. Visez l’équilibre et prenez soin de vous : Il est essentiel de trouver un équilibre entre une carrière exigeante et la vie personnelle pour la réussite et le bien-être à long terme. Accordez la priorité aux soins personnels, maintenez un équilibre sain entre votre vie professionnelle et votre vie personnelle et fixez des limites pour éviter l’épuisement professionnel. Avoir des passe-temps, passer du temps en famille et pratiquer la pleine conscience peuvent vous aider à vous ancrer et à rester concentrée.

VII. Défendez la diversité et l’inclusion: Militez en faveur de la diversité et de l’inclusion au sein du domaine. Appuyez les initiatives qui promeuvent l’égalité des sexes et contribuez à la création d’un environnement plus inclusif pour les futures générations de radiologues d’intervention. En contribuant à une culture de la diversité, vous aidez à faire en sorte que le domaine continue à attirer et à retenir des personnes talentueuses de tous horizons.

VIII. Relevez les défis et persévérez : Le cheminement pour devenir radiologue d’intervention comprend des défis, comme les préjugés liés au genre et les problèmes d’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Relevez ces défis pour en faire des occasions de croissance et de développement. La persévérance, la résilience et la positivité sont des qualités essentielles qui vous aideront à surmonter les obstacles et à atteindre vos objectifs professionnels.

IX. Tirez parti des ressources et des occasions qui se présentent : Utilisez les ressources auxquelles vous avez accès, comme les bourses d’études, les subventions et les programmes de leadership conçus pour aider les femmes en médecine. Ces éléments peuvent vous aider financièrement, dans votre développement professionnel et faire reconnaître vos accomplissements. Recherchez activement ces ressources et déposez votre candidature pour améliorer votre trajectoire professionnelle.

X. Restez passionnée et centrée sur les patients : Souvenez-vous pourquoi vous avez choisi la radiologie d’intervention : pour offrir des soins exceptionnels aux patients. Conservez cette passion pour votre travail et gardez une approche centrée sur les patients. Les répercussions que les interventions novatrices peuvent avoir grâce à vous sur la vie des patients sont profondes et sources d’épanouissement.


Recommandez-vous de se concentrer sur certaines compétences ou certains domaines de connaissances en particulier pendant la formation en vue d’une carrière en radiologie d’intervention?

La formation en vue d’une carrière en radiologie d’intervention s’effectue selon une approche exhaustive et multidimensionnelle. Les futurs radiologues d’intervention doivent se concentrer sur le développement d’un ensemble de compétences et de domaines de connaissances divers qui leur permettra d’exceller tant lors des interventions qu’en clinique. Voici certains des principaux domaines sur lesquels se concentrer pendant votre formation :

I. La maîtrise technique et la connaissance des interventions : : Il est fondamental de maîtriser les aspects techniques des procédures de radiologie d’intervention. Il faut notamment apprendre à utiliser parfaitement les modalités d’imagerie, comme la fluoroscopie, l’échographie, la tomodensitométrie (TDM) et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) pour guider les interventions minimalement invasives, s’entraîner à placer des cathéters, à manipuler les fils guides, à utiliser les techniques d’accès vasculaire et à déployer les dispositifs. Gagner de l’expérience pratique grâce à des simulations, des ateliers et des interventions supervisées facilite le développement de ces compétences.

II. Les connaissances cliniques et les soins aux patients : Il est essentiel d’avoir une base solide en médecine clinique pour comprendre le large spectre d’affections traitées par les radiologues d’intervention. Cela comprend les connaissances en anatomie, physiologie, pathologie et pharmacologie. Il est crucial de savoir évaluer et prendre en charge les patients de façon holistique, tant avant qu’après l’intervention. Les radiologues d’intervention voient souvent les patients en clinique, donc avoir des connaissances cliniques variées leur permet de prendre soin des patients dans leur globalité.

III. L’interprétation d’examens d’imagerie diagnostique : Il est critique de développer une expertise dans l’interprétation des examens d’imagerie diagnostique. Cela comprend la capacité d’analyser des radiographies, des examens de TDM, les IRM et les échographies pour repérer les anomalies et prévoir les interventions appropriées. Une interprétation précise des examens d’imagerie permettra un ciblage précis et un traitement efficace lors de l’intervention.

IV. La communication avec les patients et l’entregent : Il est vital de savoir communiquer efficacement pour interagir avec les patients, les familles et les équipes de soins de santé. Savoir expliquer les procédures, les risques et les avantages de façon claire et empathique permet de bâtir une relation de confiance et d’obtenir un consentement éclairé. Avoir de l’entregent favorise aussi la collaboration avec les collègues de différentes spécialités, ce qui est essentiel pour coordonner les soins aux patients.

V. La résolution de problèmes et la prise de décision : En radiologie d’intervention, on traite souvent des cas complexes qui nécessitent de prendre rapidement des décisions précises. Il est donc essentiel de développer d’excellentes compétences en résolution de problèmes et d’être capable d’avoir une réflexion critique sous pression. Pour s’entraîner, il convient de s’exposer à toutes sortes de scénarios et de complications, ce qui vous permettra de répondre efficacement aux difficultés imprévues.

VI. Les interventions guidées par échographie : Il est de plus en plus important de maîtriser les interventions guidées par échographie en radiologie d’intervention. L’échographie fournit des images en temps réel, ce qui permet de guider précisément les interventions de biopsie, de drainage et d’accès vasculaire. Une formation aux techniques d’échographie améliore votre polyvalence et votre capacité à réaliser une large gamme d’interventions.

VII. Les techniques endovasculaires : Les interventions endovasculaires, comme l’angioplastie, la pose d’endoprothèses et l’embolisation, sont des éléments centraux de la radiologie d’intervention. Il est donc essentiel d’acquérir une expertise dans ces techniques, ce qui comprend l’utilisation de différents dispositifs et matériels. Pour réussir les interventions endovasculaires, il est critique de bien comprendre l’anatomie et la pathologie vasculaires.

VIII. L’oncologie minimalement invasive : L’oncologie d’intervention est une surspécialité de la radiologie d’intervention en expansion. La formation devrait comprendre l’exposition à des traitements anticancéreux minimalement invasifs, comme l’ablation tumorale, la chimioembolisation et la radioembolisation. Il est important de connaître les principes d’oncologie et de travailler en collaboration avec les équipes de cette spécialité pour offrir des soins exhaustifs aux patients atteints d’un cancer.

IX. La recherche et l’innovation : Il est important de se tenir au courant des dernières avancées et de contribuer à la recherche en radiologie d’intervention tant pour votre avancement professionnel que pour celui du domaine. Participez à des projets de recherche, donnez des conférences et publiez vos résultats pour rester à la pointe de l’innovation. Comprendre les principes de la recherche clinique et de la pratique fondée sur les données probantes améliore votre capacité à mettre en œuvre de nouvelles techniques et technologies.

X. Le leadership et le professionnalisme : Le développement de compétences de leadership et le professionnalisme sont cruciaux pour l’avancement de votre carrière et une gestion d’équipe efficace. Participez à des programmes de formation en leadership, prenez des responsabilités au sein de votre programme de formation ou d’organismes professionnels et faites preuve de professionnalisme dans toutes vos interactions avec les autres. De solides compétences en leadership vous permettent de défendre les intérêts de vos patients, de diriger des équipes multidisciplinaires et de contribuer à la croissance du domaine.

Pour conclure, les radiologues d’intervention en devenir devraient se concentrer sur l’acquisition d’un ensemble très varié de compétences et de connaissances. Cela comprend l’interprétation des examens d’imagerie diagnostique, les connaissances cliniques, la maîtrise technique, la communication avec les patients, la résolution de problèmes, les interventions guidées par échographie, les techniques endovasculaires, l’oncologie minimalement invasive, la recherche et le leadership. En renforçant ces compétences, vous aurez tous les outils pour offrir des soins complets d’excellente qualité aux patients, tant en clinique que pendant les interventions.


Pouvez-vous nous raconter des expériences sur l’intégration de l’intelligence artificielle dans la pratique de la radiologie d’intervention ou nous donner des conseils à ce sujet?

L’intégration de l’intelligence artificielle (IA) dans la radiologie d’intervention transforme ce domaine, ce qui améliore les capacités à la fois diagnostiques et d’intervention. L’IA peut révolutionner notre approche des soins aux patients, en améliorant l’efficacité, la précision et les résultats des interventions. Voici quelques expériences et conseils liés à cette nouveauté enthousiasmante :

I. L’amélioration de l’analyse des examens d’imagerie : Les algorithmes d’IA peuvent analyser les images médicales avec une précision remarquable, reconnaître des caractéristiques et des anomalies que l’œil humain pourrait avoir ratées. Dans ma pratique, l’IA m’a particulièrement aidée pour améliorer la détection et la caractérisation des affections vasculaires. Par exemple, les outils d’IA peuvent aider à repérer des variations subtiles en cas d’AVC ischémique, ce qui facilite le diagnostic et le traitement en phase hyperaiguë.

II. La planification et la réalisation des interventions: Les logiciels guidés par l’IA ont fortement amélioré la planification et la réalisation des interventions. Les algorithmes avancés peuvent générer des modèles détaillés en 3D à partir des données d’imagerie, ce qui donne une vision complète de l’anatomie du patient. Cela permet de planifier préciser l’intervention et d’être guidé en temps réel pendant sa réalisation. Dans les cas complexes, les modèles générés par l’IA aident à optimiser l’approche et à améliorer la précision de l’intervention, ce qui réduit le risque de complications.

III. L’optimisation des flux de travail : L’IA permet de fluidifier les flux de travail et d’améliorer l’efficacité en salle de radiologie d’intervention. L’automatisation de l’analyse d’images, de la rédaction de comptes rendus et de la saisie de données permet de réduire le temps passé sur les tâches administratives, ce qui donne davantage de temps à consacrer aux soins aux patients. Les systèmes de planification pilotés par l’IA savent optimiser le moment des interventions et l’allocation de ressources, ce qui réduit au minimum le temps d’inactivité et améliore la productivité globale.

IV. La formation : L’IA joue également un rôle dans la formation des futurs radiologues d’intervention. Les plateformes de réalité virtuelle et de réalité augmentée, alimentées par l’IA, offrent des simulations réalistes pour la formation à la réalisation d’interventions. Ces technologies permettent aux étudiants de pratiquer des interventions complexes en toute sécurité et de renforcer leurs compétences avant d’intervenir sur de véritables patients. Ces simulations pilotées par l’IA fournissent des rétroactions très détaillées, ce qui aide à optimiser la courbe d’apprentissage.

V. Les défis et autres éléments à prendre en considération :Même si l’intégration de l’IA en radiologie d’intervention présente de nombreux avantages, elle pose aussi des défis. Il est crucial de s’assurer de la précision et de la fiabilité des algorithmes d’IA, puisque toute erreur peut avoir des conséquences significatives. De plus, l’intégration de l’IA nécessite un investissement significatif, tant dans la technologie que dans la formation. Il est essentiel de corriger tous les biais potentiels des modèles d’IA pour s’assurer qu’ils sont validés chez des populations diversifiées de patients.

VI. Orientations futures : L’avenir de l’IA en radiologie d’intervention est prometteur, puisque des projets de recherche et développement sont en cours pour étendre ses applications. Les technologies émergentes comme les interventions effectuées par des robots guidés par l’IA et l’analyse d’images en temps réel pendant les interventions devraient encore davantage améliorer la précision des interventions et leurs résultats. C’est la collaboration entre les radiologues, les experts en science des données et les ingénieurs qui permettra de libérer le plein potentiel de l’IA dans notre domaine.


Comment agissez-vous si vous êtes la seule femme dans un environnement professionnel, et quel conseil donneriez-vous à celles qui se retrouvent dans une telle situation?

Être la seule femme dans un environnement professionnel peut présenter des défis uniques, mais cela offre aussi l’occasion de faire preuve de leadership, de résilience et de confiance en soi. Voici certaines stratégies et des conseils pour agir efficacement dans un tel cas :

I. Confiance et compétence : Vos plus grands atouts sont votre confiance dans vos capacités et votre compétence dans votre domaine. Appliquez-vous à démontrer votre expertise et vos connaissances au travers de votre travail. Préparez-vous minutieusement pour les réunions et les présentations et n’hésitez pas à donner votre point de vue et vos idées. Grâce à votre confiance, vous gagnerez le respect de vos collègues et renforcerez votre crédibilité.

II. Alliés et réseaux de soutien : Recherchez des alliés et des mentors au sein de votre organisme ou de votre communauté professionnelle. Tissez des liens avec des collègues solidaires, tant masculins que féminins : cela vous apportera un réseau de soutien inestimable. Ces alliés vous donneront des conseils, défendront vos intérêts et feront porter votre voix dans les milieux professionnels.

III. Communication efficace : Il est essentiel de communiquer clairement et avec assurance. Quand vous parlez, assurez-vous de bien exprimer vos arguments et de les appuyer par des données ou des preuves. Pratiquez l’écoute active et participez aux conversations avec confiance. Si vous vous faites interrompre ou que vos arguments sont écartés, reprenez respectueusement, mais avec confiance votre temps et votre espace de parole.

IV. Professionnalisme et intégrité : Faites preuve d’un grand professionnalisme et d’intégrité dans toutes vos interactions. La ponctualité, le respect des échéances et l’adhésion à des normes éthiques en sont quelques exemples. Votre professionnalisme renforcera votre position en tant que collègue respectée et fiable.

V. Préjugés et stéréotypes : Si vous êtes confrontée à des préjugés ou à des stéréotypes, dénoncez-les calmement avec professionnalisme. Il est important d’éduquer et d’informer plutôt que d’entrer agressivement en confrontation. Faites valoir vos accomplissements et vos capacités pour contrer toute notion préconçue. Si nécessaire, demandez de l’aide auprès d’autres femmes ou d’initiatives en faveur de la diversité et de l’inclusion au sein de votre établissement.

VI. Rôles de leadership : Prendre des rôles de leadership peut vous aider à changer la culture et la dynamique de votre environnement professionnel. Portez-vous volontaire pour les comités, dirigez des projets et recherchez des occasions d’offrir du mentorat à d’autres personnes. Votre leadership peut être source d’inspiration pour d’autres femmes qui souhaiteraient entrer dans ce domaine et y réussir.

VII. Équilibre entre l’assertivité et l’empathie : Il est crucial de réussir à trouver l’équilibre entre assertivité et empathie. Même s’il est important pour vous de vous affirmer, faire preuve d’empathie et de compréhension à l’égard de vos collègues favorise un environnement de travail collaboratif et positif. Établir des relations interpersonnelles fortes peut vous aider à surmonter les défis plus efficacement.

VIII. Formation continue et perfectionnement professionnel : Tenez-vous au courant des dernières avancées et tendances dans votre domaine. La formation continue et le perfectionnement professionnel améliorent votre expertise et vous permettent de rester à la pointe de votre profession. Cela renforce non seulement votre confiance en vous, mais aussi votre valeur au sein de votre établissement.

IX. Défense de la diversité et de l’inclusion : Militez en faveur de la diversité et de l’inclusion au sein de votre environnement professionnel. Appuyez les initiatives et les programmes qui promeuvent l’égalité hommes/femmes et créent un environnement plus inclusif. En défendant ces initiatives, vous contribuez à une culture de valorisation et de respect de la diversité.

X. Soins personnels et résilience : Il est essentiel de savoir gérer le stress et de faire preuve de résilience. Prenez soin de vous en faisant régulièrement de l’exercice, en ayant des passe-temps et en passant du temps en famille et entre amis. Accroître votre résilience vous aide à garder votre concentration et votre motivation, même dans des situations difficiles.

Conseils si vous êtes la seule femme :

  • Soyez visible et faites-vous entendre : N’hésitez pas à saisir les occasions de démontrer vos compétences et vos contributions. Participez activement aux réunions, aux discussions et aux activités professionnelles.
  • Créez votre image de marque : Établissez une image de marque personnelle solide, fondée sur votre expertise, vos valeurs et vos accomplissements. Votre image de marque vous distinguera et créera une impression durable.
  • Trouvez un mentor : Cherchez des mentors qui vous offriront des conseils et du soutien et pourront défendre vos intérêts. Un mentor peut vous donner des conseils précieux et vous aider à évoluer dans des environnements professionnels complexes.
  • Réseautez de façon stratégique : Créez-vous un réseau professionnel tant au sein de votre établissement qu’à l’extérieur. Le réseautage peut vous ouvrir des portes, vous fournir des occasions parfois très intéressantes et auxquelles vous ne vous attendiez pas du tout et vous donner une perspective plus large.
  • Faites preuve de positivité et de persévérance : Les défis sont inévitables, mais garder une attitude positive et faire preuve de persévérance vous aidera à les surmonter et à atteindre vos objectifs.

The Department of Medical Imaging, McMaster University and the Department of Diagnostic Imaging, Hamilton Health Sciences are seeking a full-time academic interventional radiologist for the Hamilton General Hospital site.

Le moment clé qui a renforcé ma décision a été de constater les différences entre la pose de clips neurochirurgicaux par chirurgie effractive et la pose d’une spirale d’embolisation pour le traitement de ruptures d’anévrisme. La capacité d’utiliser l’imagerie pour déplacer les cathéters et les instruments dans l’organisme afin de traiter directement le problème médical sans avoir besoin d’effectuer de grandes incisions est tout simplement remarquable. Cette expérience m’a montré les immenses répercussions que peut avoir la radiologie d’intervention sur les résultats des patients, et j’ai décidé de faire moi aussi partie de ce domaine novateur.

L’intensité du travail d’un radiologue d’intervention peut sembler intimidante, mais il existe de nombreux moyens de créer une pratique de la RI qui vous conviendra et vous permettra d’avoir une carrière durable et enrichissante.

Dr. Machan est l’un des pionniers canadiens de la radiologie d’intervention. Praticien clinique à l’Hôpital de Vancouver et professeur agrégé à l’Université de la Colombie-Britannique, il continue d’innover tout en accompagnant d’autres personnes sur la voie de la croissance et de la réussite. Sa société a créé et homologué l’endoprothèse enrobée de paclitaxel, qui a amélioré la vie des personnes atteintes de la maladie artérielle périphérique.

J’ai été affectée aux salles de radiologie d’intervention (RI) un jour de cette semaine-là. Je n’avais aucune idée de ce que c’était, j’y suis allée. Le premier patient sur la liste devait recevoir un filtre dans la veine cave inférieure. Je n’avais aucune idée du déroulement de cette intervention et pensais que cela prendrait des heures. J’ai été présentée au médecin consultant et l’ai vu se préparer pour l’intervention. J’ai discuté avec les infirmières, et cinq minutes plus tard, le médecin s’est retourné en disant « C’EST FAIT ».

Quand j’ai commencé mes études de médecine, je voulais devenir chirurgienne cardiaque. Mais quand j’ai assisté à un remplacement de valve cardiaque et à un pontage aortocoronarien… J’ai réalisé que la chirurgie était intéressante, mais bien trop longue à mon goût!

En tant que professeure de radiologie à l'Université de Montréal, ancienne vice-doyenne de la Faculté de médecine et directrice du programme de radiologie diagnostique, la professeure Dubois a toujours fait preuve d'un leadership et d'une expertise exemplaires dans le domaine de la radiologie d'intervention, en particulier dans le diagnostic et le traitement des anomalies vasculaires.

L’éventail des interventions pratiquées par les radiologues d’intervention, le degré d’innovation contenu dans la pratique au quotidien et le côté industriel de la profession m’ont attirée d’autant plus vers cette carrière.

L’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR) tiendra une assemblée générale annuelle (AGA) en personne pour ses membres en règle le 23 mai 2024 à 2:50 h , à l’hôtel Westin Calgary, à Calgary, AB pendant le Congrès Scientifique Annuel de CAIR.

Une plus grande diversité parmi les médecins de RI entraîne une meilleure compréhension de la diversité de nos patients, ce qui permet de leur offrir un environnement plus inclusif pour le traitement de leurs problèmes de santé. C’est particulièrement important quand il existe des obstacles culturels ou linguistiques à l’obtention d’un traitement, et quand des spécialistes proviennent de tous horizons, cela permet de réduire certains de ces obstacles.

 

Pouvez-vous nous raconter votre parcours jusqu’à la radiologie d’intervention et ce qui vous a donné envie de choisir cette spécialité?

Quand j’ai commencé mes études de médecine, j’étais déterminée à devenir technicienne spécialisée et à travailler de mes mains. À l’origine, j’étais attirée par l’oto-rhino-laryngologie en raison de mon intérêt pour l’anatomie et de ma capacité à travailler avec des structures complexes. Cependant, après plusieurs stages optionnels, j’ai réalisé que cette spécialité ne me convenait pas. Par contre, quand j’ai pris part au comité de traitement du cancer de la tête et du cou, le rôle prépondérant du radiologue a forcé mon admiration. J’ai eu la chance d’aller en radiologie, et c’est lors d’un stage de résidence en radiologie d’intervention (RI) que j’ai eu le déclic : j’ai réalisé que la RI représentait le compromis parfait entre la forte technicité des interventions chirurgicales et leur caractère minimalement invasif, tout en ayant des répercussions immenses sur les patients. J’y ai rapidement trouvé ma vocation et j’ai le privilège de travailler dans ce domaine depuis.


Comment réussissez-vous à concilier vie professionnelle et vie personnelle dans un domaine aussi exigeant que l’est la radiologie d’intervention?

La radiologie d’intervention est une spécialité intense, mais qui permet aussi beaucoup de souplesse. À moins qu’ils ne le souhaitent pas, les radiologues d’intervention effectuent encore pas mal de radiologie diagnostique dans leur travail. Je travaille au sein d’un groupe qui effectue autant de radiologie d’intervention que de radiologie diagnostique. C’est parfait pour profiter d’un rythme de travail et d’une diversité clinique différents entre deux journées occupées et parfois exigeantes de RI. Comme les radiologues d’intervention ont des connaissances dans ces deux domaines, ils sont idéalement placés pour ajuster l’intensité de leur travail en fonction des exigences de leur vie personnelle du moment. Il est aussi possible d’exercer la radiologie d’intervention de différentes façons : pratique universitaire, communautaire, consultations externes ou pratique privée. On peut être radiologue d’intervention de bien des façons. C’est la raison pour laquelle j’estime que parmi toutes les autres spécialités impliquant des interventions, la radiologie d’intervention est probablement celle qui permet de gérer les exigences professionnelles avec le plus de souplesse.

J’ai récemment terminé ma formation et commencé à travailler dans un hôpital de soins tertiaires qui traite une grande diversité de cas complexes et d’urgences. Quand vient le temps de choisir un lieu de travail, il est particulièrement important de se sentir soutenue dans son environnement professionnel. Quand on sort de surspécialisation, on ne sait pas tout de la radiologie d’intervention, et on n’arrête jamais d’apprendre dans ce domaine en évolution constante. Pour être satisfait professionnellement parlant et avoir envie de rester dans ce domaine, il est essentiel de pouvoir compter sur des collègues pour nous épauler lors de la gestion d’un cas complexe ou de l’apprentissage d’une nouvelle technique. Même si ce travail est exigeant, tout se passe bien mieux quand on travaille en équipe avec des collègues qu’on apprécie.

Comme je suis en début de carrière, j’aime avoir un emploi du temps bien rempli. Même si je comprends bien qu’à long terme, il n’est pas idéal de travailler trop, je sais que l’épuisement professionnel est un véritable problème et quand je ne suis pas au travail, je fais un effort conscient pour me déconnecter et prendre soin de moi en sortant avec des amis, en faisant de l’exercice ou en cuisinant des repas sains, notamment.


Quelles sont les principales difficultés auxquelles vous avez été confrontée en tant que femme en radiologie d’intervention, et comment les avez-vous surmontées??

Personnellement, je me suis débattue avec le syndrome de l’imposteur, en particulier quand j’étais stagiaire et en tout début de carrière. De façon générale, j’ai le sentiment que dans les domaines principalement masculins comme la chirurgie, les femmes ont tendance à sous-évaluer leurs compétences même si elles sont égales, voire même meilleures que celles de leurs collègues masculins. Lors de ma formation, j’ai constaté que je devais avoir effectué une intervention de façon indépendante un certain nombre de fois et pris le temps de consulter la littérature à son sujet avant de considérer que j’étais compétente. D’autres personnes peuvent, quant à elles, se sentir à l’aise après avoir pratiqué une intervention seulement quelques fois. On m’a aussi souvent dit que j’étais « trop timide » alors que je préfère tout simplement m’adresser aux patients et à mes collègues de façon douce. Avec le temps, comme mon équipe commençait à mieux me connaître, j’ai réalisé que mon approche plus douce n’était pas nécessairement une faiblesse, mais plutôt une qualité très appréciée susceptible de favoriser des relations plus étroites avec mon équipe de soutien de radiologie d’intervention et avec mes patients.


Comment le paysage de la radiologie d’intervention a-t-il évolué au fil des ans, en particulier en matière de représentation hommes/femmes?

Je trouve que la radiologie, et en particulier la radiologie d’intervention, est un domaine qui a évolué en matière de disparité hommes/femmes pendant ma formation et mes premières années de pratique privée. Quand j’ai commencé à m’intéresser à la radiologie d’intervention pendant ma résidence, mes superviseurs en RI sont passés de la surprise initiale à une attitude d’encouragement et de soutien à mon égard pour s’assurer que j’aie les meilleures chances de réussite. Lors du dépôt de ma candidature en surspécialisation, je n’ai pas eu l’impression que le fait d’être une femme m’a porté quelque préjudice que ce soit. Comme j’ai récemment été en recherche d’emploi, j’ai aussi été agréablement surprise de voir que les groupes de radiologie cherchent activement à réduire la disparité hommes/femmes, et j’ai rapidement trouvé un poste qui correspondait à mes attentes. Jusqu’à maintenant, mon expérience de femme radiologue d’intervention a été globalement positive et je crois que le domaine de la radiologie d’intervention est prêt à accueillir davantage de femmes. J’encourage toute personne que ce domaine intéresse à s’y lancer avec confiance.


En quoi la diversité permet-elle, selon vous, d’améliorer la pratique de la radiologie d’intervention

Les femmes radiologues d’intervention ont bien des choses à apporter à ce domaine. Un champ de plus en plus important cible les problèmes de santé des femmes, comme l’embolisation de fibromes utérins, le traitement du syndrome de congestion pelvienne ou des varices et les thérapies ciblées du cancer du sein. Les femmes radiologues d’intervention ont donc de plus en plus l’occasion de s’intéresser plus particulièrement aux problèmes de santé des femmes afin de mieux comprendre et traiter les besoins uniques de cette population. Une équipe de radiologie d’intervention plus diverse sera également mieux à même de repérer les variations de résultats selon le genre et les antécédents des personnes traitées, ce qui améliorera le confort du patient, sa satisfaction, mais aussi la communication. Les femmes en RI peuvent servir d’exemple et de mentores aux autres femmes qui aspirent à devenir radiologues d’intervention. En ce qui me concerne, ma carrière n’aurait pas été la même sans le mentorat des femmes radiologues d’intervention qui m’ont soutenue tout au long de mon parcours dans ce domaine. La représentation et le mentorat sont essentiels pour encourager davantage de femmes à faire carrière en RI et les soutenir dans leur perfectionnement professionnel


Recommandez-vous certaines associations ou conférences pour le réseautage et le perfectionnement professionnel en radiologie d’intervention?

Chaque année, je me fais une joie d’assister au Congrès scientifique annuel de CAIR. Pendant ma formation, j’ai eu plus d’une fois l’occasion d’y assister gratuitement et de participer à la journée des étudiants, et cette expérience m’a beaucoup plu à chaque fois. C’est l’occasion de rencontrer d’autres étudiants qui vivent la même expérience que vous, des radiologues d’intervention issus de différents établissements du Canada et de côtoyer les géants du domaine qui ont tant à nous apprendre. Le domaine de la radiologie d’intervention au Canada est un groupe tricoté serré, et il n’y a rien de mieux pour rencontrer des gens que de venir au Congrès scientifique annuel. Vous pouvez aussi envisager d’assister aux congrès de la Society of Interventional Radiology (SIR) et de la Cardiovascular Interventional Radiological Society of Europe (CIRSE) pour réseauter et trouver des sources d’inspirationt.


Que conseillez-vous aux femmes qui souhaitent entrer dans le domaine de la radiologie d’intervention?

Si vous êtes intéressée par la RI, je vous conseille de saisir toutes les occasions de vous exposer à ce domaine pendant vos études de médecine et votre résidence, afin de vérifier si c’est la spécialisation qui vous convient. Pendant les études de médecine, il n’y a pas forcément beaucoup de stages cliniques en RI, mais ne vous laissez pas décourager et continuez à tenter de vous exposer à la RI à l’école et à l’extérieur. Ce pourrait bien être le domaine le plus extraordinaire que vous ayez jamais vu. Une fois que vous êtes convaincue que c’est votre vocation, ne vous laissez pas décourager par la disparité hommes/femmes. Le domaine de la radiologie d’intervention est prêt à accepter davantage de femmes et vous serez surprise de trouver de nombreux mentors pour vous épauler sur votre parcours. L’intensité du travail d’un radiologue d’intervention peut sembler intimidante, mais il existe de nombreux moyens de créer une pratique de la RI qui vous conviendra et vous permettra d’avoir une carrière durable et enrichissante. Ayez confiance en vous et sachez que vous avez toutes les capacités nécessaires, même si cela peut parfois sembler difficile. Vous aurez de bons et de mauvais jours. En réalité, il vous arrivera de subir des échecs, une intervention qui ne se déroule pas comme vous l’auriez souhaité ou une complication que vous auriez voulu avoir prévue. Sachez que vous n’êtes pas la seule à qui cela arrive, et que ces expériences sont indispensables pour faire de vous un meilleur médecin.

The Department of Medical Imaging, McMaster University and the Department of Diagnostic Imaging, Hamilton Health Sciences are seeking a full-time academic interventional radiologist for the Hamilton General Hospital site.

Le moment clé qui a renforcé ma décision a été de constater les différences entre la pose de clips neurochirurgicaux par chirurgie effractive et la pose d’une spirale d’embolisation pour le traitement de ruptures d’anévrisme. La capacité d’utiliser l’imagerie pour déplacer les cathéters et les instruments dans l’organisme afin de traiter directement le problème médical sans avoir besoin d’effectuer de grandes incisions est tout simplement remarquable. Cette expérience m’a montré les immenses répercussions que peut avoir la radiologie d’intervention sur les résultats des patients, et j’ai décidé de faire moi aussi partie de ce domaine novateur.

L’intensité du travail d’un radiologue d’intervention peut sembler intimidante, mais il existe de nombreux moyens de créer une pratique de la RI qui vous conviendra et vous permettra d’avoir une carrière durable et enrichissante.

Dr. Machan est l’un des pionniers canadiens de la radiologie d’intervention. Praticien clinique à l’Hôpital de Vancouver et professeur agrégé à l’Université de la Colombie-Britannique, il continue d’innover tout en accompagnant d’autres personnes sur la voie de la croissance et de la réussite. Sa société a créé et homologué l’endoprothèse enrobée de paclitaxel, qui a amélioré la vie des personnes atteintes de la maladie artérielle périphérique.

J’ai été affectée aux salles de radiologie d’intervention (RI) un jour de cette semaine-là. Je n’avais aucune idée de ce que c’était, j’y suis allée. Le premier patient sur la liste devait recevoir un filtre dans la veine cave inférieure. Je n’avais aucune idée du déroulement de cette intervention et pensais que cela prendrait des heures. J’ai été présentée au médecin consultant et l’ai vu se préparer pour l’intervention. J’ai discuté avec les infirmières, et cinq minutes plus tard, le médecin s’est retourné en disant « C’EST FAIT ».

Quand j’ai commencé mes études de médecine, je voulais devenir chirurgienne cardiaque. Mais quand j’ai assisté à un remplacement de valve cardiaque et à un pontage aortocoronarien… J’ai réalisé que la chirurgie était intéressante, mais bien trop longue à mon goût!

En tant que professeure de radiologie à l'Université de Montréal, ancienne vice-doyenne de la Faculté de médecine et directrice du programme de radiologie diagnostique, la professeure Dubois a toujours fait preuve d'un leadership et d'une expertise exemplaires dans le domaine de la radiologie d'intervention, en particulier dans le diagnostic et le traitement des anomalies vasculaires.

L’éventail des interventions pratiquées par les radiologues d’intervention, le degré d’innovation contenu dans la pratique au quotidien et le côté industriel de la profession m’ont attirée d’autant plus vers cette carrière.

L’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR) tiendra une assemblée générale annuelle (AGA) en personne pour ses membres en règle le 23 mai 2024 à 2:50 h , à l’hôtel Westin Calgary, à Calgary, AB pendant le Congrès Scientifique Annuel de CAIR.

Une plus grande diversité parmi les médecins de RI entraîne une meilleure compréhension de la diversité de nos patients, ce qui permet de leur offrir un environnement plus inclusif pour le traitement de leurs problèmes de santé. C’est particulièrement important quand il existe des obstacles culturels ou linguistiques à l’obtention d’un traitement, et quand des spécialistes proviennent de tous horizons, cela permet de réduire certains de ces obstacles.

Félicitations à Dr. Lindsay Machan pour avoir reçu l’Ordre du Canada!

Dr. Machan est l’un des pionniers canadiens de la radiologie d’intervention. Praticien clinique à l’Hôpital de Vancouver et professeur agrégé à l’Université de la Colombie-Britannique, il continue d’innover tout en accompagnant d’autres personnes sur la voie de la croissance et de la réussite. Sa société a créé et homologué l’endoprothèse enrobée de paclitaxel, qui a amélioré la vie des personnes atteintes de la maladie artérielle périphérique.

Il est également ancien président du conseil d’administration du CAIR et lauréat du prix CAIR.

The Department of Medical Imaging, McMaster University and the Department of Diagnostic Imaging, Hamilton Health Sciences are seeking a full-time academic interventional radiologist for the Hamilton General Hospital site.

Le moment clé qui a renforcé ma décision a été de constater les différences entre la pose de clips neurochirurgicaux par chirurgie effractive et la pose d’une spirale d’embolisation pour le traitement de ruptures d’anévrisme. La capacité d’utiliser l’imagerie pour déplacer les cathéters et les instruments dans l’organisme afin de traiter directement le problème médical sans avoir besoin d’effectuer de grandes incisions est tout simplement remarquable. Cette expérience m’a montré les immenses répercussions que peut avoir la radiologie d’intervention sur les résultats des patients, et j’ai décidé de faire moi aussi partie de ce domaine novateur.

L’intensité du travail d’un radiologue d’intervention peut sembler intimidante, mais il existe de nombreux moyens de créer une pratique de la RI qui vous conviendra et vous permettra d’avoir une carrière durable et enrichissante.

Dr. Machan est l’un des pionniers canadiens de la radiologie d’intervention. Praticien clinique à l’Hôpital de Vancouver et professeur agrégé à l’Université de la Colombie-Britannique, il continue d’innover tout en accompagnant d’autres personnes sur la voie de la croissance et de la réussite. Sa société a créé et homologué l’endoprothèse enrobée de paclitaxel, qui a amélioré la vie des personnes atteintes de la maladie artérielle périphérique.

J’ai été affectée aux salles de radiologie d’intervention (RI) un jour de cette semaine-là. Je n’avais aucune idée de ce que c’était, j’y suis allée. Le premier patient sur la liste devait recevoir un filtre dans la veine cave inférieure. Je n’avais aucune idée du déroulement de cette intervention et pensais que cela prendrait des heures. J’ai été présentée au médecin consultant et l’ai vu se préparer pour l’intervention. J’ai discuté avec les infirmières, et cinq minutes plus tard, le médecin s’est retourné en disant « C’EST FAIT ».

Quand j’ai commencé mes études de médecine, je voulais devenir chirurgienne cardiaque. Mais quand j’ai assisté à un remplacement de valve cardiaque et à un pontage aortocoronarien… J’ai réalisé que la chirurgie était intéressante, mais bien trop longue à mon goût!

En tant que professeure de radiologie à l'Université de Montréal, ancienne vice-doyenne de la Faculté de médecine et directrice du programme de radiologie diagnostique, la professeure Dubois a toujours fait preuve d'un leadership et d'une expertise exemplaires dans le domaine de la radiologie d'intervention, en particulier dans le diagnostic et le traitement des anomalies vasculaires.

L’éventail des interventions pratiquées par les radiologues d’intervention, le degré d’innovation contenu dans la pratique au quotidien et le côté industriel de la profession m’ont attirée d’autant plus vers cette carrière.

L’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR) tiendra une assemblée générale annuelle (AGA) en personne pour ses membres en règle le 23 mai 2024 à 2:50 h , à l’hôtel Westin Calgary, à Calgary, AB pendant le Congrès Scientifique Annuel de CAIR.

Une plus grande diversité parmi les médecins de RI entraîne une meilleure compréhension de la diversité de nos patients, ce qui permet de leur offrir un environnement plus inclusif pour le traitement de leurs problèmes de santé. C’est particulièrement important quand il existe des obstacles culturels ou linguistiques à l’obtention d’un traitement, et quand des spécialistes proviennent de tous horizons, cela permet de réduire certains de ces obstacles.

Pouvez-vous nous raconter votre parcours jusqu’à la radiologie d’intervention et ce qui vous a donné envie de choisir cette spécialité?

En début de carrière, j’ai toujours été attirée par les interventions à l’hôpital. En 2007-2008, j’étais « foundation year doctor » (deux premières années après l’obtention du diplôme au Royaume-Uni). Je me portais toujours volontaire pour les interventions de ponction lombaire, de drain d’ascite, de drain pleural, etc. À l’époque, nous étions de garde sept nuits de suite. Une semaine de gardes de nuit était suivie d’une semaine de « formation » que l’on appelle aujourd’hui « Taster week ». Nous pouvions choisir n’importe quelle spécialité pour y passer du temps. J’ai choisi la radiologie, parce que je souhaitais voir une spécialité différente.

J’ai été affectée aux salles de radiologie d’intervention (RI) un jour de cette semaine-là. Je n’avais aucune idée de ce que c’était, j’y suis allée. Le premier patient sur la liste devait recevoir un filtre dans la veine cave inférieure. Je n’avais aucune idée du déroulement de cette intervention et pensais que cela prendrait des heures. J’ai été présentée au médecin consultant et l’ai vu se préparer pour l’intervention. J’ai discuté avec les infirmières, et cinq minutes plus tard, le médecin s’est retourné en disant « C’EST FAIT ». J’en suis restée à la fois choquée et impressionnée. Je me souviendrai de ce jour toute ma vie, parce que c’est ce jour-là que j’ai découvert le monde de la RI. Et plus j’en ai appris sur cette spécialité, plus je l’ai aimée. J’ai commencé à parler avec des radiologues d’intervention et à bâtir mon CV pour me former dans ce domaine.

J’ai commencé mon parcours en radiologie en 2010, après avoir terminé deux ans de formation en médecine interne. Ce n’était pas vraiment nécessaire pour aller en radiologie, c’était plus une solution de recours pour le cas où je changerais d’avis. Je n’ai jamais regretté mon choix, et quel parcours ce fut!

J’ai rencontré des mentors fantastiques qui m’ont guidée d’un bout à l’autre et m’ont encouragée à réaliser mon rêve.


Comment réussissez-vous à concilier vie professionnelle et vie personnelle dans un domaine aussi exigeant que l’est la radiologie d’intervention?  Comment réussissez-vous à trouver un équilibre entre les exigences de la radiologie d’intervention et les responsabilités familiales, et quel conseil avez-vous pour les femmes qui souhaitent atteindre un tel équilibre?

Je ne vais pas mentir. Ça a été difficile, mais pas impossible puisque je suis ici.

J’ai terminé ma formation et accepté un poste de consultante en octobre 2016. J’ai fondé ma famille à la même époque. J’ai une fille qui a presque 7 ans. Mon mari est médecin de famille généraliste. Je travaille dans un hôpital de soins tertiaires, ce qui signifie que tous les cas complexes ou urgents d’une vaste région sont envoyés dans notre hôpital. Quand je suis de garde en radiologie vasculaire, je reçois donc des cas de rupture d’anévrisme aortique, de trauma, de saignement gastro-intestinal haut et bas et d’ischémie aiguë d’un membre.

Je préside le comité d’équité, diversité et inclusion de la British Society of Interventional Radiology (BSIR) et je suis tutrice pour les médecins diplômés à l’étranger dans ma région pour la fondation NHS de l’hôpital universitaire de Hull.

Bref, ma vie personnelle et ma vie professionnelle sont bien occupées, et il peut être dur de maintenir cet équilibre. J’ai connu mon lot de difficultés pendant ma formation, avec mon mari nous vivions loin de nos familles qui ne pouvaient donc pas nous aider, nous avons connu des problèmes de garde d’enfant, etc.

Le plus important (ce qui a fonctionné pour moi) a été de prendre soin de ma santé physique et de ma santé mentale. De prendre le temps de faire des activités que je trouvais intéressantes en dehors du travail. Des choses simples, comme faire une longue promenade en voiture avec ma fille et écouter et chanter nos chansons préférées me comblent de joie. J’aime rester en bonne forme physique, donc j’aime courir et suivre des cours de gymnastique. J’adore marcher, alors je m’assure de partir au moins une fois par an avec mes amis faire de la randonnée.

Il est très important de gérer son horaire, de s’y tenir et de prioriser des éléments par rapport à d’autres, en se rappelant que l’on est tous humains. Ne soyez pas irréaliste quand vous planifiez votre semaine.

Il est important de poser des limites. Si le travail se termine à 17 h, alors après cette heure, je suis physiquement et mentalement à la maison. Il y a bien des fois où ce n’est pas possible, en particulier quand j’organise un événement ou une conférence ou que je prépare une présentation. Mais à part dans ces cas-là, après 17 h, je suis à la maison. Je travaille à temps plein, mais j’ai compacté mes heures de travail sur quatre jours. Je ne travaille pas le lundi, et je respecte ces limites.

J’ai eu mon lot de problèmes de service de garde d’enfants. J’ai reçu des appels de la pouponnière, du service de garde ou de l’école pour venir chercher ma fille parce qu’elle n’allait pas bien, généralement les jours où il n’était pas possible pour moi de m’absenter du travail. C’est grâce à mon équipe et à mes collègues extraordinaires que je me suis sortie de quelques situations difficiles.


Quelles sont les principales difficultés auxquelles vous avez été confrontée en tant que femme en radiologie d’intervention, et comment les avez-vous surmontées?

Pendant ma formation, j’étais la seule étudiante en RI de mon année. Il n’y avait aucune femme l’année précédente, ni l’année suivante. J’ai toujours hésité à fonder une famille parce que je pensais que mon absence pendant le congé de maternité ferait reculer ma carrière. Cela me semblait un peu injuste, à l’époque. J’ai toujours eu le sentiment d’être meilleure que certains de mes collègues masculins, qui n’avaient pas à prendre ce genre de décision. J’ai fait mon choix et terminé ma formation et mes examens. J’ai obtenu un poste de consultante, puis j’ai fondé une famille. Ai-je pris la bonne décision? Il n’y a pas vraiment de bonne ou de mauvaise réponse à cette question, c’est une affaire de choix personnel.

J’ai de nombreuses amies et collègues qui ont fondé leur famille pendant leur formation et leurs examens. Je les respecte immensément pour cela. J’ai toujours eu le sentiment d’avoir suivi une voie facile, mais en réalité, la décision de ne pas avoir d’enfant pendant ma formation a été très dure à prendre.

Il y a extrêmement peu de femmes en RI, ce qui dissuade bon nombre de femmes de choisir cette spécialité. Et pourtant, c’est plutôt le manque de représentation et d’exemples qui fait que les femmes ne sont pas attirées par ces postes. Il y a un manque de mentorat ou de conseils plus spécifiquement dédiés aux femmes, et j’ai été moi aussi confrontée à ce problème. Les responsabilités familiales ne sont pas les mêmes pour les femmes que pour les hommes. Comprendre cela, c’est la clé de tout. Actuellement, je suis la seule radiologue d’intervention vasculaire de mon hôpital. Comme je l’ai déjà dit, j’ai déjà eu à quitter le travail quelques fois pour une urgence familiale. J’avais tendance à hésiter et voulais finir de traiter mes patients d’abord avant de partir, ce qui me causait davantage d’anxiété. Il est extrêmement important de communiquer avec vos collègues et de les tenir au courant de la situation. Généralement, les gens comprennent et cherchent à vous aider.

Les rayonnements pendant une grossesse sont un autre problème qui effraie la plupart des femmes, ce qui les dissuade de s’orienter vers la RI, principalement à cause du manque de connaissances et de conseils.


Que conseillez-vous aux femmes qui souhaitent entrer dans le domaine de la radiologie d’intervention?

La radiologie d’intervention est un domaine extraordinaire qui évolue en permanence, les appareils et les techniques de traitement de différentes pathologies vasculaires ou non vasculaires évoluant d’année en année. En général, les femmes s’adaptent très rapidement à un environnement qui change et à des défis inattendus. En particulier les jeunes mères de famille, qui sont habituées à gérer des situations difficiles au quotidien. Elles savent gérer le stress et sont capables d’assumer des responsabilités multiples. Donc, ce que je conseille aux femmes qui souhaitent faire carrière en RI, c’est « vas-y fonce, tu es capable ».

J’ai parlé à de nombreuses jeunes stagiaires souhaitant faire carrière en RI et qui se posaient beaucoup de questions, parce qu’elles voulaient garder la maîtrise de leur carrière, de leur vie et de leur famille. Elles veulent planifier toute leur vie, ce qui, en pratique, n’est pas possible. La vie est imprévisible, et d’après mon expérience, rien ne se passe jamais comme prévu, alors pourquoi se met-on tant de pression sur les épaules?

Le mentorat et les conseils sont primordiaux : trouvez-vous donc un bon mentor. Pas nécessairement une femme, d’ailleurs. Tous mes mentors étaient des hommes, et ils m’ont encouragée tout au long de mon parcours.


Vous êtes-vous trouvée confrontée à des stéréotypes ou à des préjugés sur les femmes en radiologie d’intervention, et si oui, comment y répondez-vous?

Bien sûr! Les biais inconscients existent, et les femmes en sont la plupart du temps la cible. Par exemple, la recherche a montré que les femmes sont moins envisagées pour des postes de direction. On pense souvent à tort que les femmes sont trop émotives, et donc qu’elles ont du mal à prendre des décisions. On pense aussi que les femmes ont trop de responsabilités, davantage sur le plan personnel que les hommes, ce qui les rend moins aptes à se concentrer entièrement sur le travail.

Le manque de confiance est aussi un problème. Les femmes se sous-estiment. Pendant ma formation, je ne me croyais capable d’effectuer une intervention que si je la faisais seule et sans aucune aide. Les hommes sont différents, ils ont davantage confiance en eux et considéreraient sans doute qu’ils sont compétents même s’ils n’ont fait qu’observer une intervention une ou deux fois.

Les femmes ont tendance à ne pas se mettre en avant. J’en suis coupable, moi aussi. Je sais que j’ai davantage de potentiel que bon nombre de mes collègues masculins qui occupent des postes de direction, mais je ne me sens toujours pas prête pour cela.

Les biais inconscients, c’est un état d’esprit qui doit être changé, mais pour l’instant cela existe. Alors que peut-on faire pour améliorer notre vie professionnelle, pour être en mesure d’obtenir le même respect et les mêmes occasions que nos collègues masculins, pour être écoutées et valorisées pour notre opinion?

La première des choses, et la plus importante, c’est de croire en soi-même. Développez cette confiance en vous. Si vous ne croyez pas en vous-même, personne autour de vous ne croira en vous.

Il est également important d’avoir une vie familiale saine. Mon mari prend toujours le relais quand j’ai passé une journée fatigante et que je me sens incapable de fonctionner physiquement, et vice versa. Une vie de famille saine, cela fait beaucoup pour la confiance de chaque femme ou chaque homme.


Pouvez-vous nous raconter des expériences sur l’intégration de l’intelligence artificielle dans la pratique de la radiologie d’intervention ou nous donner des conseils à ce sujet?

L’intelligence artificielle, la réalité augmentée et la réalité virtuelle sont toutes bénéfiques en radiologie d’intervention, parce que non seulement elles améliorent le traitement de l’image, mais en plus elles permettent de guider les interventions et d’en prévoir les résultats.

Au sein de notre fondation, nous travaillons à l’intégration de l’intelligence artificielle dans notre travail de tous les jours en RI. Pour l’instant, nous avons utilisé Rapid AI pour des thrombectomies mécaniques en cas d’accident vasculaire cérébral. Nous sommes alertés dès que le patient part en imagerie. Non seulement l’application traite les images, mesure les défauts d’irrigation et détecte les occlusions de gros vaisseaux, mais en plus, elle prévoit les résultats des interventions.

L’intelligence artificielle joue un rôle très important dans la sélection adéquate des patients selon les interventions. Elle aide aussi à représenter en détail une anatomie complexe avant l’intervention. Pendant l’intervention, la fusion d’images ou les options d’approche recommandées pour différentes techniques aideront également à gagner du temps et à limiter l’exposition aux rayonnements des opérateurs. Après l’intervention, elle peut évaluer la réponse au traitement et aider à effectuer le suivi.

L’intelligence artificielle comporte aussi certains défauts : par exemple, son intégration dans un système existant peut être coûteuse et complexe. Des données d’entrée de mauvaise qualité peuvent entraîner l’obtention de résultats erronés. Si l’on s’appuie démesurément sur l’intelligence artificielle, les futures générations risquent de perdre leurs compétences diagnostiques et prendre des décisions avec moins de confiance.


Pouvez-vous nous parler d’initiatives ou de projets dans lesquels vous vous êtes impliquée dans le but de remédier à la disparité hommes/femmes ou d’améliorer la représentation des femmes en radiologie d’intervention?

Je suis actuellement présidente du comité d’équité, diversité et inclusion de la British Society of Interventional Radiology (BSIR). Son principal objectif est d’accroître la visibilité de la RI chez les étudiants en médecine et les médecins en début de carrière, pour encourager surtout les femmes et les médecins issus de minorités de choisir de faire carrière en RI. Nous sommes en train de lancer un programme de mentorat de la BSIR en collaboration avec le Royal College of Radiologists. Il s’agira de mettre en relation un mentor et un mentoré pendant un an, ce qui permettra au mentoré (membre de la BSIR) de recevoir des conseils personnels et professionnels. Le processus de candidature pour les mentors et les mentorés est désormais terminé, et nous avons reçu un accueil extraordinaire.

En tant que membres du comité d’équité, diversité et inclusion, nous avons l’an dernier effectué un sondage auprès des membres de la BSIR. Les résultats de ce sondage ont été intéressants et ont mis en lumière plusieurs problèmes auxquels les femmes en RI et les médecins issus de la diversité sont confrontés. Nous travaillons actuellement au compte-rendu de ce sondage, ce qui nous guidera pour l’avenir de la BSIR et de la spécialité de radiologie vasculaire.

Le comité d’équité, diversité et inclusion s’implique aussi activement dans la préparation du congrès scientifique annuel de la BSIR, afin d’accroître la visibilité de la RI, en particulier auprès des femmes. Cette année, nous animons une séance de notre congrès scientifique annuel, pour laquelle nous avons invité des conférenciers nationaux et internationaux à parler notamment de diversité et de la place des femmes en RI.

Je m’implique activement dans différents forums et sur différentes plateformes, organisés à l’intention des étudiants en médecine et des médecins en début de carrière qui cherchent à faire carrière en radiologie et en radiologie d’intervention, par exemple le Yorkshire Imaging and interventional radiology symposium (YiiRs) et la Society of Radiologist in training (SRT), afin d’encourager davantage de femmes à aller en RI.

J’ai récemment eu des réunions avec la section RFE de CAIR, et en tant que présidente du comité d’équité, diversité et inclusion, j’espère qu’une future collaboration entre la BSIR et CAIR permettra de renforcer la visibilité de la RI auprès des femmes.

 

The Department of Medical Imaging, McMaster University and the Department of Diagnostic Imaging, Hamilton Health Sciences are seeking a full-time academic interventional radiologist for the Hamilton General Hospital site.

Le moment clé qui a renforcé ma décision a été de constater les différences entre la pose de clips neurochirurgicaux par chirurgie effractive et la pose d’une spirale d’embolisation pour le traitement de ruptures d’anévrisme. La capacité d’utiliser l’imagerie pour déplacer les cathéters et les instruments dans l’organisme afin de traiter directement le problème médical sans avoir besoin d’effectuer de grandes incisions est tout simplement remarquable. Cette expérience m’a montré les immenses répercussions que peut avoir la radiologie d’intervention sur les résultats des patients, et j’ai décidé de faire moi aussi partie de ce domaine novateur.

L’intensité du travail d’un radiologue d’intervention peut sembler intimidante, mais il existe de nombreux moyens de créer une pratique de la RI qui vous conviendra et vous permettra d’avoir une carrière durable et enrichissante.

Dr. Machan est l’un des pionniers canadiens de la radiologie d’intervention. Praticien clinique à l’Hôpital de Vancouver et professeur agrégé à l’Université de la Colombie-Britannique, il continue d’innover tout en accompagnant d’autres personnes sur la voie de la croissance et de la réussite. Sa société a créé et homologué l’endoprothèse enrobée de paclitaxel, qui a amélioré la vie des personnes atteintes de la maladie artérielle périphérique.

J’ai été affectée aux salles de radiologie d’intervention (RI) un jour de cette semaine-là. Je n’avais aucune idée de ce que c’était, j’y suis allée. Le premier patient sur la liste devait recevoir un filtre dans la veine cave inférieure. Je n’avais aucune idée du déroulement de cette intervention et pensais que cela prendrait des heures. J’ai été présentée au médecin consultant et l’ai vu se préparer pour l’intervention. J’ai discuté avec les infirmières, et cinq minutes plus tard, le médecin s’est retourné en disant « C’EST FAIT ».

Quand j’ai commencé mes études de médecine, je voulais devenir chirurgienne cardiaque. Mais quand j’ai assisté à un remplacement de valve cardiaque et à un pontage aortocoronarien… J’ai réalisé que la chirurgie était intéressante, mais bien trop longue à mon goût!

En tant que professeure de radiologie à l'Université de Montréal, ancienne vice-doyenne de la Faculté de médecine et directrice du programme de radiologie diagnostique, la professeure Dubois a toujours fait preuve d'un leadership et d'une expertise exemplaires dans le domaine de la radiologie d'intervention, en particulier dans le diagnostic et le traitement des anomalies vasculaires.

L’éventail des interventions pratiquées par les radiologues d’intervention, le degré d’innovation contenu dans la pratique au quotidien et le côté industriel de la profession m’ont attirée d’autant plus vers cette carrière.

L’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR) tiendra une assemblée générale annuelle (AGA) en personne pour ses membres en règle le 23 mai 2024 à 2:50 h , à l’hôtel Westin Calgary, à Calgary, AB pendant le Congrès Scientifique Annuel de CAIR.

Une plus grande diversité parmi les médecins de RI entraîne une meilleure compréhension de la diversité de nos patients, ce qui permet de leur offrir un environnement plus inclusif pour le traitement de leurs problèmes de santé. C’est particulièrement important quand il existe des obstacles culturels ou linguistiques à l’obtention d’un traitement, et quand des spécialistes proviennent de tous horizons, cela permet de réduire certains de ces obstacles.

Pouvez-vous nous raconter votre parcours jusqu’à la radiologie d’intervention et ce qui vous a donné envie de choisir cette spécialité?

Quand j’ai commencé mes études de médecine, je voulais devenir chirurgienne cardiaque. Mais quand j’ai assisté à un remplacement de valve cardiaque et à un pontage aortocoronarien… J’ai réalisé que la chirurgie était intéressante, mais bien trop longue à mon goût!

C’est lors de mon stage clinique en radiologie, pendant mes études de médecine, que j’ai découvert une spécialité qui regroupait tous mes centres d’intérêt, soit l’anatomie et la pose de diagnostic. Par la suite, j’ai visité une salle de radiologie d’intervention, et là, toutes les lumières de mon cerveau se sont allumées! J’ai été immédiatement attirée par les changements radicaux que ces interventions minimalement invasives entraînaient pour la vie des patients. Cette spécialité me permettrait de traiter et de suivre les patients ayant un problème spécifique et d’utiliser mes compétences en radiologie diagnostique pour mettre en œuvre mon plan thérapeutique. Elle me correspondait totalement.

Je travaille désormais dans un hôpital universitaire et me spécialise en interventions vasculaires périphériques, aorto-iliaques et non vasculaires ainsi qu’en oncologie.


Quelles sont les principales difficultés auxquelles vous avez été confrontée en tant que femme en radiologie d’intervention, et comment les avez-vous surmontées?

Avant d’avoir des enfants, je ne voyais pas vraiment de différence entre mon travail et celui de mes collègues masculins.

Mais depuis que je suis devenue maman, j’ai ressenti davantage de difficultés, en particulier pour organiser mon temps afin de réussir à tout faire… J’ai beaucoup de chance d’avoir un conjoint qui peut s’absenter du travail plus facilement que moi, et qui peut donc être présent aux rendez-vous de dernière minute ou quand les enfants sont malades.

J’ai des collègues extraordinaires, qui ont aussi leurs propres responsabilités. Il nous arrive d’échanger nos horaires de travail pour avoir du temps libre au besoin.


Que conseillez-vous aux femmes qui souhaitent entrer dans le domaine de la radiologie d’intervention?

Pour moi, être une femme ne change rien à l’intérêt et la passion que je porte à cette spécialité. Si vous êtes créative, proactive, que vous aimez mettre votre cerveau au défi de trouver des solutions à des problèmes dont vous ignoriez jusqu’à l’existence, que vous aimez le travail d’équipe avec des collègues et des consultants et que vous souhaitez améliorer la vie des patients grâce à des interventions minimalement invasives, alors vous devriez vraiment devenir radiologue d’intervention!


Comment agissez-vous si vous êtes la seule femme dans un environnement professionnel, et quel conseil donneriez-vous à celles qui se retrouvent dans une telle situation?

En tant que femme dans une équipe entièrement masculine, j’apporte de l’empathie aux soins aux patients, et j’ai peut-être un côté plus sensible qui m’aide auprès de certains patients plus effrayés ou nerveux avant les interventions.


Comment réussissez-vous à trouver un équilibre entre les exigences de la radiologie d’intervention et les responsabilités familiales, et quel conseil avez-vous pour les femmes qui souhaitent atteindre un tel équilibre?

Être maman et radiologue d’intervention sont deux aventures extraordinaires qui peuvent se recouper. J’ai amené mes enfants à des réunions quand ils étaient bébés, et certains d’entre vous les ont probablement rencontrés! Maintenant, ils regardent les images par-dessus mon épaule quand je suis de garde la nuit (il leur reste encore un long chemin à parcourir avant de devenir radiologues, cela dit!).

Même si j’aimerais bien NE PAS avoir de gardes les fins de semaine, toute la famille sait que c’est impossible, alors quand j’ai des week-ends libres, je passe davantage de temps avec les enfants et la famille. Dès que c’est possible, j’accorde la priorité à ma famille.

Et je me sens aussi particulièrement bien aujourd’hui quand j’assiste à des réunions seule, cela me repose un peu!

The Department of Medical Imaging, McMaster University and the Department of Diagnostic Imaging, Hamilton Health Sciences are seeking a full-time academic interventional radiologist for the Hamilton General Hospital site.

Le moment clé qui a renforcé ma décision a été de constater les différences entre la pose de clips neurochirurgicaux par chirurgie effractive et la pose d’une spirale d’embolisation pour le traitement de ruptures d’anévrisme. La capacité d’utiliser l’imagerie pour déplacer les cathéters et les instruments dans l’organisme afin de traiter directement le problème médical sans avoir besoin d’effectuer de grandes incisions est tout simplement remarquable. Cette expérience m’a montré les immenses répercussions que peut avoir la radiologie d’intervention sur les résultats des patients, et j’ai décidé de faire moi aussi partie de ce domaine novateur.

L’intensité du travail d’un radiologue d’intervention peut sembler intimidante, mais il existe de nombreux moyens de créer une pratique de la RI qui vous conviendra et vous permettra d’avoir une carrière durable et enrichissante.

Dr. Machan est l’un des pionniers canadiens de la radiologie d’intervention. Praticien clinique à l’Hôpital de Vancouver et professeur agrégé à l’Université de la Colombie-Britannique, il continue d’innover tout en accompagnant d’autres personnes sur la voie de la croissance et de la réussite. Sa société a créé et homologué l’endoprothèse enrobée de paclitaxel, qui a amélioré la vie des personnes atteintes de la maladie artérielle périphérique.

J’ai été affectée aux salles de radiologie d’intervention (RI) un jour de cette semaine-là. Je n’avais aucune idée de ce que c’était, j’y suis allée. Le premier patient sur la liste devait recevoir un filtre dans la veine cave inférieure. Je n’avais aucune idée du déroulement de cette intervention et pensais que cela prendrait des heures. J’ai été présentée au médecin consultant et l’ai vu se préparer pour l’intervention. J’ai discuté avec les infirmières, et cinq minutes plus tard, le médecin s’est retourné en disant « C’EST FAIT ».

Quand j’ai commencé mes études de médecine, je voulais devenir chirurgienne cardiaque. Mais quand j’ai assisté à un remplacement de valve cardiaque et à un pontage aortocoronarien… J’ai réalisé que la chirurgie était intéressante, mais bien trop longue à mon goût!

En tant que professeure de radiologie à l'Université de Montréal, ancienne vice-doyenne de la Faculté de médecine et directrice du programme de radiologie diagnostique, la professeure Dubois a toujours fait preuve d'un leadership et d'une expertise exemplaires dans le domaine de la radiologie d'intervention, en particulier dans le diagnostic et le traitement des anomalies vasculaires.

L’éventail des interventions pratiquées par les radiologues d’intervention, le degré d’innovation contenu dans la pratique au quotidien et le côté industriel de la profession m’ont attirée d’autant plus vers cette carrière.

L’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR) tiendra une assemblée générale annuelle (AGA) en personne pour ses membres en règle le 23 mai 2024 à 2:50 h , à l’hôtel Westin Calgary, à Calgary, AB pendant le Congrès Scientifique Annuel de CAIR.

Une plus grande diversité parmi les médecins de RI entraîne une meilleure compréhension de la diversité de nos patients, ce qui permet de leur offrir un environnement plus inclusif pour le traitement de leurs problèmes de santé. C’est particulièrement important quand il existe des obstacles culturels ou linguistiques à l’obtention d’un traitement, et quand des spécialistes proviennent de tous horizons, cela permet de réduire certains de ces obstacles.

Dre. Josée Dubois , M.D.

En tant que professeure de radiologie à l’Université de Montréal, ancienne vice-doyenne de la Faculté de médecine et directrice du programme de radiologie diagnostique, la professeure Dubois a toujours fait preuve d’un leadership et d’une expertise exemplaires dans le domaine de la radiologie d’intervention, en particulier dans le diagnostic et le traitement des anomalies vasculaires.

Reconnue internationalement pour ses réalisations significatives, la professeure Dubois a accumulé un corpus remarquable, comprenant plus de 244 publications scientifiques et des collaborations à divers chapitres de manuels médicaux réputés. Ses contributions scientifiques ont non seulement élargi les horizons de la connaissance médicale, mais ont également joué un rôle essentiel dans la compréhension et le traitement des anomalies vasculaires, faisant d’elle une autorité respectée au sein de la communauté médicale mondiale.

Au-delà de ses prouesses académiques, la professeure Dubois a fait preuve d’un dévouement extraordinaire dans le domaine de la radiologie pédiatrique interventionnelle à l’Hôpital Ste-Justine. Son engagement dans ce domaine spécialisé souligne sa passion pour l’amélioration des résultats des soins de santé pour les patients pédiatriques, reflétant un sens profond de la responsabilité envers le bien-être de la jeune population.

Pionnière dans le domaine de la radiologie interventionnelle, le professeur Dubois a été une pionnière pour les femmes dans ce domaine, brisant les barrières et servant de modèle inspirant pour les femmes radiologues en herbe. Ses efforts de mentorat, qui s’étendent sur plus de 25 ans, ont permis de cultiver les talents de nombreux étudiants, en leur inculquant non seulement des compétences techniques, mais aussi les valeurs du dévouement et de la persévérance.

Outre ses réalisations professionnelles, le professeur Dubois mène une vie personnelle épanouie en tant que mère dévouée de deux enfants et épouse compréhensive. Sa capacité à concilier les exigences d’une carrière réussie avec ses responsabilités en tant que parent et partenaire est vraiment louable, reflétant ses compétences organisationnelles exceptionnelles et sa capacité à exceller dans de multiples domaines.

Le professeur Dubois se caractérise par sa détermination, son travail acharné et son dévouement inébranlable à l’égard de ses étudiants, de ses collègues et de ses patients. Sa disponibilité et sa volonté de contribuer à l’avancement des connaissances médicales sont des traits qui l’ont toujours distinguée en tant que leader dans le domaine.

The Department of Medical Imaging, McMaster University and the Department of Diagnostic Imaging, Hamilton Health Sciences are seeking a full-time academic interventional radiologist for the Hamilton General Hospital site.

Le moment clé qui a renforcé ma décision a été de constater les différences entre la pose de clips neurochirurgicaux par chirurgie effractive et la pose d’une spirale d’embolisation pour le traitement de ruptures d’anévrisme. La capacité d’utiliser l’imagerie pour déplacer les cathéters et les instruments dans l’organisme afin de traiter directement le problème médical sans avoir besoin d’effectuer de grandes incisions est tout simplement remarquable. Cette expérience m’a montré les immenses répercussions que peut avoir la radiologie d’intervention sur les résultats des patients, et j’ai décidé de faire moi aussi partie de ce domaine novateur.

L’intensité du travail d’un radiologue d’intervention peut sembler intimidante, mais il existe de nombreux moyens de créer une pratique de la RI qui vous conviendra et vous permettra d’avoir une carrière durable et enrichissante.

Dr. Machan est l’un des pionniers canadiens de la radiologie d’intervention. Praticien clinique à l’Hôpital de Vancouver et professeur agrégé à l’Université de la Colombie-Britannique, il continue d’innover tout en accompagnant d’autres personnes sur la voie de la croissance et de la réussite. Sa société a créé et homologué l’endoprothèse enrobée de paclitaxel, qui a amélioré la vie des personnes atteintes de la maladie artérielle périphérique.

J’ai été affectée aux salles de radiologie d’intervention (RI) un jour de cette semaine-là. Je n’avais aucune idée de ce que c’était, j’y suis allée. Le premier patient sur la liste devait recevoir un filtre dans la veine cave inférieure. Je n’avais aucune idée du déroulement de cette intervention et pensais que cela prendrait des heures. J’ai été présentée au médecin consultant et l’ai vu se préparer pour l’intervention. J’ai discuté avec les infirmières, et cinq minutes plus tard, le médecin s’est retourné en disant « C’EST FAIT ».

Quand j’ai commencé mes études de médecine, je voulais devenir chirurgienne cardiaque. Mais quand j’ai assisté à un remplacement de valve cardiaque et à un pontage aortocoronarien… J’ai réalisé que la chirurgie était intéressante, mais bien trop longue à mon goût!

En tant que professeure de radiologie à l'Université de Montréal, ancienne vice-doyenne de la Faculté de médecine et directrice du programme de radiologie diagnostique, la professeure Dubois a toujours fait preuve d'un leadership et d'une expertise exemplaires dans le domaine de la radiologie d'intervention, en particulier dans le diagnostic et le traitement des anomalies vasculaires.

L’éventail des interventions pratiquées par les radiologues d’intervention, le degré d’innovation contenu dans la pratique au quotidien et le côté industriel de la profession m’ont attirée d’autant plus vers cette carrière.

L’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR) tiendra une assemblée générale annuelle (AGA) en personne pour ses membres en règle le 23 mai 2024 à 2:50 h , à l’hôtel Westin Calgary, à Calgary, AB pendant le Congrès Scientifique Annuel de CAIR.

Une plus grande diversité parmi les médecins de RI entraîne une meilleure compréhension de la diversité de nos patients, ce qui permet de leur offrir un environnement plus inclusif pour le traitement de leurs problèmes de santé. C’est particulièrement important quand il existe des obstacles culturels ou linguistiques à l’obtention d’un traitement, et quand des spécialistes proviennent de tous horizons, cela permet de réduire certains de ces obstacles.

Pouvez-vous nous raconter votre parcours jusqu’à la radiologie d’intervention et ce qui vous a donné envie de choisir cette spécialité?

Pendant ma résidence, avant même mon premier stage clinique en radiologie d’intervention (RI), je savais que ce domaine me plairait, même si je n’avais jamais mis les pieds dans une salle de RI. J’aimais les interventions, les défis, le travail d’équipe et tous les aspects pratiques. Cela dit, je n’aurais jamais pensé qu’il allait me passionner. Pendant mon stage clinique, jour après jour, je réalisais que c’était le type d’environnement dans lequel je voulais travailler, le type de travail que je voulais faire et le type d’équipe dont je voulais faire partie. Quand j’ai commencé à m’impliquer davantage dans le monde de la RI, au travers de CAIR par exemple, j’ai appris à connaître des radiologues d’intervention à différents stades de leur carrière. La découverte de leur carrière, de leur implication dans la communauté de la RI et de leur parcours a renforcé ce sentiment qu’il s’agissait là du type de carrière que je voulais embrasser.

L’éventail des interventions pratiquées par les radiologues d’intervention, le degré d’innovation contenu dans la pratique au quotidien et le côté industriel de la profession m’ont attirée d’autant plus vers cette carrière. La passion des radiologues d’intervention avec qui j’ai été amenée à travailler, quel que soit le stade de leur carrière, était inspirante. Je n’avais encore jamais rencontré un groupe de radiologues qui aimait autant leur profession que les radiologues d’intervention semblaient le faire. Après mon premier mois de stage clinique en RI, j’étais conquise : je savais que je voulais avoir ce type de carrière et faire partie d’une telle équipe, dans cette communauté passionnée et innovatrice.


Quelles sont les principales difficultés auxquelles vous avez été confrontée en tant que femme en radiologie d’intervention, et comment les avez-vous surmontées?

En tant que stagiaire féminine ayant envie de s’orienter vers une carrière en radiologie d’intervention, la principale difficulté que j’ai rencontrée a été de trouver et d’entrer en contact avec des mentores au sein de la communauté de la RI. En effet, en raison du petit pourcentage de femmes en RI, cela a été difficile de rencontrer et d’apprendre à connaître une personne qui pourrait devenir ma mentore dans ce domaine. Pour réussir à trouver des mentores et à entrer en relation avec elles, j’ai principalement passé du temps dans des congrès, je me suis impliquée dans CAIR et j’ai pris le temps de réseauter avec des personnes venant de l’extérieur de ma communauté locale.

Une autre des principales difficultés auxquelles j’ai été confrontée a été d’entendre des commentaires négatifs de personnes extérieures au domaine de la radiologie d’intervention au sujet de mon ambition de faire carrière en RI. Par exemple, il n’est pas rare que d’autres stagiaires ou des titulaires mentionnent le fait que c’est une profession exigeante qui présente des risques d’exposition aux rayonnements, ou évoquent la difficulté d’avoir une famille, des enfants en tant que femme radiologue d’intervention. Le meilleur moyen que j’ai trouvé pour passer outre a été de me rappeler que ces commentaires n’émanaient pas de personnes ayant une expérience directe du domaine, puis de prendre le temps de parler avec d’autres personnes ayant des années d’expérience en RI et d’écouter leur vécu en tant que femmes radiologues d’intervention.

Apprendre à connaître des femmes radiologues d’intervention qui ont plusieurs années d’expérience, ont eu des enfants et connaissent une réussite incroyable m’a rassurée sur le fait que tous les commentaires négatifs que j’avais entendus émanaient probablement de personnes ne comprenant pas vraiment la situation. Même si certaines personnes évoquent ces difficultés avec de bonnes intentions, plus j’ai entendu d’échos de femmes radiologues d’intervention qui ne mentionnent même pas les mêmes inquiétudes sur le fait d’être une femme en RI, mais plutôt insistent sur le soutien qu’elles ont reçu en tant que femmes, plus j’ai été rassurée.


Comment le paysage de la radiologie d’intervention a-t-il évolué au fil des ans, en particulier en matière de représentation hommes/femmes?

Comme je suis encore au tout début de mon parcours, je ne suis pas en mesure de commenter ce sujet adéquatement puisqu’il traite des quelques dernières années. Je voudrais cependant souligner que rien que dans les deux dernières années, pendant mon implication au sein de la section Résidents, fellows et étudiants (RFE) de CAIR, j’ai constaté une augmentation du nombre de résidentes et d’étudiantes intéressées à faire carrière en radiologie d’intervention. Par ailleurs, de plus en plus d’étudiantes en médecine de tous horizons, impliquées dans la section RFE de CAIR, manifestent de l’intérêt pour la radiologie d’intervention. Si je me fonde sur mon expérience au sein de la section RFE, je suis convaincue que rien que dans les quelques dernières années, la RI est devenue une spécialité que les étudiants et étudiantes connaissent davantage, et qui attirera des personnes de plus en plus diverses au fil des ans.


Pouvez-vous nous parler des occasions de réseautage destinées aux femmes en radiologie d’intervention?

L’organisme CAIR propose différentes occasions de réseautage pour les femmes en RI. Être membre actif de la section RFE de CAIR ouvre des portes pour rencontrer d’autres étudiantes que la RI intéresse et travailler avec elles. Cette section organise également chaque année une table ronde virtuelle Femmes en RI, qui représente une occasion formidable d’entendre certaines des radiologues d’intervention de pointe de tout le pays. Le Congrès scientifique annuel de CAIR est un excellent événement auquel assister en personne pour rencontrer des femmes du domaine et apprendre à leur contact. Lors de ce congrès se tient un cocktail Femmes en RI qui a connu un succès incroyable ces dernières années et représente une occasion formidable de parler avec d’autres femmes en RI.


Recommandez-vous certaines associations ou conférences pour le réseautage et le perfectionnement professionnel en radiologie d’intervention?

Les Congrès scientifiques annuels de CAIR, de la Society of Interventional Radiology (SIR) aux États-Unis et de la Cardiovascular Interventional Radiological Society of Europe (CIRSE) sont les principales conférences auxquelles j’ai personnellement assisté avec plaisir et où j’ai été en mesure de réseauter. Il s’agit d’événements formidables qui fournissent de multiples occasions de proposer des articles de recherche et des présentations, que ce soit pour les présenter ou pour obtenir du financement. Et même si vous ne proposez pas de présentation, assister tout simplement à ces réunions est un excellent moyen d’en apprendre davantage sur la radiologie d’intervention et de rencontrer d’autres étudiants qui vous ressemblent.


Que conseillez-vous aux femmes radiologues d’intervention qui s’orientent vers des postes de responsable dans la spécialité?

Commencez dès maintenant à renforcer vos compétences de leader même en tant que stagiaire. Soyez patiente, prenez le temps d’apprendre à vous connaître en tant que responsable et d’apprendre des membres de votre équipe, mais aussi avec eux. Gardez le plus possible un pied dans la porte, nouez et entretenez de bonnes relations avec vos collègues du domaine de la RI, tant dans votre établissement que partout au pays. Si vous devez faire face à une situation difficile et que vous ne savez pas bien comment vous y prendre, n’ayez pas peur de communiquer avec un pair ou un mentor afin d’en parler et d’obtenir de l’aide. Enfin, ayez confiance en vos capacités de réussir dans un rôle de responsable et travaillez dur afin de vous astreindre à l’excellence.


Que pourraient faire les femmes pour favoriser le soutien et la collaboration dans le domaine de la radiologie d’intervention?

Selon moi, le plus important à faire pour quiconque travaille en radiologie d’intervention est de soutenir et d’encourager les autres dans leurs activités. C’est tellement facile d’être aimable et d’encourager les autres qui s’échinent à atteindre leurs objectifs… Par ailleurs, en tant que femme dans ce domaine, il est particulièrement important non seulement d’être une alliée, mais aussi de savoir en reconnaître une. Il faut prendre le temps de nouer des relations avec d’autres femmes qui travaillent en RI ou qui veulent faire carrière dans ce domaine. C’est quand des responsables féminines de RI ont engagé des conversations simples de tous les jours avec moi que je me suis sentie le plus à l’aise et soutenue. Il est essentiel de créer un environnement ouvert qui encourage la positivité et le soutien pour les femmes pendant leur parcours vers la radiologie d’intervention et tout au long de leur carrière.


Pouvez-vous nous parler d’initiatives ou de projets dans lesquels vous vous êtes impliquée dans le but de remédier à la disparité hommes/femmes ou d’améliorer la représentation des femmes en radiologie d’intervention?

J’ai eu la chance de participer à plusieurs initiatives qui améliorent la représentation des femmes en radiologie d’intervention, la plupart dans le cadre de CAIR ou d’organismes ou de communautés similaires, comme la SIR.

CAIR organise un cocktail Femmes en RI lors de son Congrès scientifique annuel : c’est une excellente occasion de rencontrer d’autres femmes qui travaillent en radiologie, qu’elles soient titulaires, stagiaires ou technologues et infirmières dans le domaine.

De même, lors du Congrès scientifique annuel de la SIR, j’ai eu la chance de participer à des séances Women in IR, de découvrir le vécu d’autres personnes et de rencontrer des femmes en RI.

Grâce à l’important leadership féminin de l’organisme CAIR, j’ai eu la chance de participer, aux côtés de la directrice générale et la présidente, à des réunions avec d’autres organismes comme la British Society of Interventional Radiology (BSIR) pour discuter de la diversité au sein de leurs équipes de direction et de leur organisme.

Ces deux dernières années, depuis que je suis membre de la section RFE de CAIR, cette équipe a organisé des activités virtuelles Femmes en RI formidables avec tout un panel de conférencières éminentes. Le simple faire de faire partie de la section RFE et de voir le comité Femmes en RI grandir et organiser de telles activités a été en soi une expérience incroyable. Grâce à de telles impulsions, je suis convaincue que la diversité des étudiants et étudiantes que la radiologie d’intervention intéresse et qui veulent en faire leur carrière ne pourra que grandir.

The Department of Medical Imaging, McMaster University and the Department of Diagnostic Imaging, Hamilton Health Sciences are seeking a full-time academic interventional radiologist for the Hamilton General Hospital site.

Le moment clé qui a renforcé ma décision a été de constater les différences entre la pose de clips neurochirurgicaux par chirurgie effractive et la pose d’une spirale d’embolisation pour le traitement de ruptures d’anévrisme. La capacité d’utiliser l’imagerie pour déplacer les cathéters et les instruments dans l’organisme afin de traiter directement le problème médical sans avoir besoin d’effectuer de grandes incisions est tout simplement remarquable. Cette expérience m’a montré les immenses répercussions que peut avoir la radiologie d’intervention sur les résultats des patients, et j’ai décidé de faire moi aussi partie de ce domaine novateur.

L’intensité du travail d’un radiologue d’intervention peut sembler intimidante, mais il existe de nombreux moyens de créer une pratique de la RI qui vous conviendra et vous permettra d’avoir une carrière durable et enrichissante.

Dr. Machan est l’un des pionniers canadiens de la radiologie d’intervention. Praticien clinique à l’Hôpital de Vancouver et professeur agrégé à l’Université de la Colombie-Britannique, il continue d’innover tout en accompagnant d’autres personnes sur la voie de la croissance et de la réussite. Sa société a créé et homologué l’endoprothèse enrobée de paclitaxel, qui a amélioré la vie des personnes atteintes de la maladie artérielle périphérique.

J’ai été affectée aux salles de radiologie d’intervention (RI) un jour de cette semaine-là. Je n’avais aucune idée de ce que c’était, j’y suis allée. Le premier patient sur la liste devait recevoir un filtre dans la veine cave inférieure. Je n’avais aucune idée du déroulement de cette intervention et pensais que cela prendrait des heures. J’ai été présentée au médecin consultant et l’ai vu se préparer pour l’intervention. J’ai discuté avec les infirmières, et cinq minutes plus tard, le médecin s’est retourné en disant « C’EST FAIT ».

Quand j’ai commencé mes études de médecine, je voulais devenir chirurgienne cardiaque. Mais quand j’ai assisté à un remplacement de valve cardiaque et à un pontage aortocoronarien… J’ai réalisé que la chirurgie était intéressante, mais bien trop longue à mon goût!

En tant que professeure de radiologie à l'Université de Montréal, ancienne vice-doyenne de la Faculté de médecine et directrice du programme de radiologie diagnostique, la professeure Dubois a toujours fait preuve d'un leadership et d'une expertise exemplaires dans le domaine de la radiologie d'intervention, en particulier dans le diagnostic et le traitement des anomalies vasculaires.

L’éventail des interventions pratiquées par les radiologues d’intervention, le degré d’innovation contenu dans la pratique au quotidien et le côté industriel de la profession m’ont attirée d’autant plus vers cette carrière.

L’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR) tiendra une assemblée générale annuelle (AGA) en personne pour ses membres en règle le 23 mai 2024 à 2:50 h , à l’hôtel Westin Calgary, à Calgary, AB pendant le Congrès Scientifique Annuel de CAIR.

Une plus grande diversité parmi les médecins de RI entraîne une meilleure compréhension de la diversité de nos patients, ce qui permet de leur offrir un environnement plus inclusif pour le traitement de leurs problèmes de santé. C’est particulièrement important quand il existe des obstacles culturels ou linguistiques à l’obtention d’un traitement, et quand des spécialistes proviennent de tous horizons, cela permet de réduire certains de ces obstacles.

L’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR) tiendra une assemblée générale annuelle (AGA) en personne pour ses membres en règle le 23 mai 2024 à 2:50 h , à l’hôtel Westin Calgary, à Calgary, AB pendant le Congrès Scientifique Annuel de CAIR.


Documents AGA

Ordre du jour

Vous trouverez l’ordre du jour ici. – a venir

Le rapport annuel 2023 est diesponible pour téléchargement ici.

États financiers 2023

Les états financiers 2023 de CAIR sont disponible pour consultation ici.

Conseil d’Administration

Au plaisir de vous voir à Calgary!

Si vous avez des questions ou si vous avez besoin d’autres renseignements sur notre AGA, veuillez contacter Siri Boulom

The Department of Medical Imaging, McMaster University and the Department of Diagnostic Imaging, Hamilton Health Sciences are seeking a full-time academic interventional radiologist for the Hamilton General Hospital site.

Le moment clé qui a renforcé ma décision a été de constater les différences entre la pose de clips neurochirurgicaux par chirurgie effractive et la pose d’une spirale d’embolisation pour le traitement de ruptures d’anévrisme. La capacité d’utiliser l’imagerie pour déplacer les cathéters et les instruments dans l’organisme afin de traiter directement le problème médical sans avoir besoin d’effectuer de grandes incisions est tout simplement remarquable. Cette expérience m’a montré les immenses répercussions que peut avoir la radiologie d’intervention sur les résultats des patients, et j’ai décidé de faire moi aussi partie de ce domaine novateur.

L’intensité du travail d’un radiologue d’intervention peut sembler intimidante, mais il existe de nombreux moyens de créer une pratique de la RI qui vous conviendra et vous permettra d’avoir une carrière durable et enrichissante.

Dr. Machan est l’un des pionniers canadiens de la radiologie d’intervention. Praticien clinique à l’Hôpital de Vancouver et professeur agrégé à l’Université de la Colombie-Britannique, il continue d’innover tout en accompagnant d’autres personnes sur la voie de la croissance et de la réussite. Sa société a créé et homologué l’endoprothèse enrobée de paclitaxel, qui a amélioré la vie des personnes atteintes de la maladie artérielle périphérique.

J’ai été affectée aux salles de radiologie d’intervention (RI) un jour de cette semaine-là. Je n’avais aucune idée de ce que c’était, j’y suis allée. Le premier patient sur la liste devait recevoir un filtre dans la veine cave inférieure. Je n’avais aucune idée du déroulement de cette intervention et pensais que cela prendrait des heures. J’ai été présentée au médecin consultant et l’ai vu se préparer pour l’intervention. J’ai discuté avec les infirmières, et cinq minutes plus tard, le médecin s’est retourné en disant « C’EST FAIT ».

Quand j’ai commencé mes études de médecine, je voulais devenir chirurgienne cardiaque. Mais quand j’ai assisté à un remplacement de valve cardiaque et à un pontage aortocoronarien… J’ai réalisé que la chirurgie était intéressante, mais bien trop longue à mon goût!

En tant que professeure de radiologie à l'Université de Montréal, ancienne vice-doyenne de la Faculté de médecine et directrice du programme de radiologie diagnostique, la professeure Dubois a toujours fait preuve d'un leadership et d'une expertise exemplaires dans le domaine de la radiologie d'intervention, en particulier dans le diagnostic et le traitement des anomalies vasculaires.

L’éventail des interventions pratiquées par les radiologues d’intervention, le degré d’innovation contenu dans la pratique au quotidien et le côté industriel de la profession m’ont attirée d’autant plus vers cette carrière.

L’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR) tiendra une assemblée générale annuelle (AGA) en personne pour ses membres en règle le 23 mai 2024 à 2:50 h , à l’hôtel Westin Calgary, à Calgary, AB pendant le Congrès Scientifique Annuel de CAIR.

Une plus grande diversité parmi les médecins de RI entraîne une meilleure compréhension de la diversité de nos patients, ce qui permet de leur offrir un environnement plus inclusif pour le traitement de leurs problèmes de santé. C’est particulièrement important quand il existe des obstacles culturels ou linguistiques à l’obtention d’un traitement, et quand des spécialistes proviennent de tous horizons, cela permet de réduire certains de ces obstacles.

La Dre Jaspreet Bajwa
Étudiante en surspécialisation clinique en radiologie d’intervention
Université de Toronto


Pouvez-vous nous raconter votre parcours jusqu’à la radiologie d’intervention et ce qui vous a donné envie de choisir cette spécialité?

Jusqu’à mon premier stage clinique en radiologie d’intervention (RI), je n’avais jamais envisagé cette spécialité. Pendant ma résidence, j’ai bien aimé tous mes stages cliniques, mais plus particulièrement les stages en imagerie mammaire, musculosquelettique et du corps entier parce qu’ils comportaient un aspect clinique et d’intervention. J’ai été heureuse de revoir les patients, et encore plus de travailler avec mes mains. Mon premier stage en RI a renforcé ce sentiment, mais ce n’est que lors de mon deuxième stage en RI, quand mes professeurs m’ont interpellée et encouragée à envisager sérieusement une carrière en RI, que je me suis mise à envisager cette voie. Je me suis renseignée sur la profession et me suis entretenue avec le plus de personnes possible à ce sujet, ce qui m’a convaincue qu’une carrière en RI serait ce qui m’apporterait le plus de satisfaction, professionnellement parlant.


Comment réussissez-vous à concilier vie professionnelle et vie personnelle dans un domaine aussi exigeant que l’est la radiologie d’intervention?

La formation en surspécialisation est une année qui comporte bon nombre de hauts et de bas, et qui nécessite un investissement énorme en temps et en énergie. Pour réussir, je pense qu’il est important de pouvoir compter sur un bon réseau de soutien en dehors du travail : cela aide à garder les pieds sur terre et à relativiser les choses. Gardez aussi en tête que vous n’avez pas à tout faire vous-même : sous-traitez les corvées ou les tâches auxquelles vous accordez moins d’importance afin de gagner du temps pour faire autre chose. Par exemple, faites votre épicerie en ligne ou faites-vous livrer, embauchez quelqu’un pour faire le ménage, etc. Établissez une liste de priorités, adoptez une bonne éthique de travail et ayez un bon réseau de soutien… Voilà tout ce dont vous aurez besoin pour passer une bonne année de surspécialisation!


Que conseillez-vous aux femmes qui souhaitent entrer dans le domaine de la radiologie d’intervention?

Je les encourage à parler à des femmes qui travaillent déjà dans ce domaine, à leur poser toutes les questions auxquelles elles pensent, et à ne pas avoir peur de poser les questions difficiles sur des sujets comme la grossesse, la vie de famille et les risques liés aux rayonnements. Je conseille de parler à plusieurs personnes pour obtenir des perspectives diversifiées. En effet, plus elles auront d’informations, mieux elles seront équipées pour prendre des décisions qui auront des répercussions sur leur vie et leur carrière.


Recommandez-vous de se concentrer sur certaines compétences ou certains domaines de connaissances en particulier pendant la formation en vue d’une carrière en radiologie d’intervention?

Je recommande fortement de manipuler des aiguilles et des sondes le plus souvent possible pendant la résidence. C’est notre expertise dans la manipulation des sondes échographiques et des aiguilles qui nous distingue des autres spécialités et nous donne accès à presque tous les organes du corps humain. L’acquisition de ce savoir-faire essentiel vous mettra aussi sur la voie de la réussite dans votre surspécialisation : vous pourrez ensuite affiner vos compétences afin d’atteindre les plus petites cibles et ajouter le guidage par fluoroscopie et tomodensitométrie à votre arsenal. La surspécialisation ne dure qu’un an, donc pour en tirer le maximum, c’est une bonne idée de mettre le plus vite possible la main à la pâte.


En quoi la diversité permet-elle, selon vous, d’améliorer la pratique de la radiologie d’intervention?

Une plus grande diversité parmi les médecins de RI entraîne une meilleure compréhension de la diversité de nos patients, ce qui permet de leur offrir un environnement plus inclusif pour le traitement de leurs problèmes de santé. C’est particulièrement important quand il existe des obstacles culturels ou linguistiques à l’obtention d’un traitement, et quand des spécialistes proviennent de tous horizons, cela permet de réduire certains de ces obstacles. Plus spécifiquement, s’il y a davantage de femmes en RI, cela pourrait entraîner davantage d’attention portée aux problèmes de santé typiquement féminins, en particulier lors de l’élaboration de protocoles d’intervention ou de schémas de soulagement de la douleur lors d’interventions comme l’embolisation de l’artère utérine, les interventions mammaires et le traitement de varices pelviennes, notamment.


Recommandez-vous certaines associations ou conférences pour le réseautage et le perfectionnement professionnel en radiologie d’intervention?

La section RFE de CAIR est un excellent point de départ au Canada. Vous y rencontrerez des personnes qui vous ressemblent à tous les stades de formation et pourrez devenir amis avec des gens que vous risquez fort de voir et de revoir tout au long de votre carrière en RI. Je vous recommande fortement d’assister aux réunions en ligne et en personne, et, en tant qu’étudiant ou étudiante, d’envoyer des cas au Club d’angio virtuel et lors de la Journée des résidents et fellows du Congrès annuel. Plus vous ferez de rencontres, plus vous recevrez de conseils sur la RI.


Vous êtes-vous trouvée confrontée à des stéréotypes ou à des préjugés sur les femmes en radiologie d’intervention, et si oui, comment y répondez-vous?

Oui. Avant de m’inscrire à la section RFE de CAIR, je pensais que les femmes qui s’orientaient en RI devaient être du type à pouvoir s’intégrer à un club réservé aux hommes, s’habiller de façon à ce que personne ne s’inquiète de savoir si elles pourraient porter un tablier de plomb toute la journée et avoir une forte personnalité pour prouver qu’elles pouvaient prendre les rênes en salle d’angiographie. Mais après avoir vu tant de femmes s’intéresser à la RI au sein de la section RFE, avec des origines culturelles, des personnalités et des styles de leadership tellement divers, j’ai tout de suite eu le sentiment d’être à ma place. J’ai su que moi aussi, je pouvais être radiologue d’intervention et que je ne serai pas marginalisée. Il y a suffisamment de place pour tout le monde dans ce domaine, alors ne laissez pas des stéréotypes vous empêcher de faire ce que vous aimez!

 

The Department of Medical Imaging, McMaster University and the Department of Diagnostic Imaging, Hamilton Health Sciences are seeking a full-time academic interventional radiologist for the Hamilton General Hospital site.

Le moment clé qui a renforcé ma décision a été de constater les différences entre la pose de clips neurochirurgicaux par chirurgie effractive et la pose d’une spirale d’embolisation pour le traitement de ruptures d’anévrisme. La capacité d’utiliser l’imagerie pour déplacer les cathéters et les instruments dans l’organisme afin de traiter directement le problème médical sans avoir besoin d’effectuer de grandes incisions est tout simplement remarquable. Cette expérience m’a montré les immenses répercussions que peut avoir la radiologie d’intervention sur les résultats des patients, et j’ai décidé de faire moi aussi partie de ce domaine novateur.

L’intensité du travail d’un radiologue d’intervention peut sembler intimidante, mais il existe de nombreux moyens de créer une pratique de la RI qui vous conviendra et vous permettra d’avoir une carrière durable et enrichissante.

Dr. Machan est l’un des pionniers canadiens de la radiologie d’intervention. Praticien clinique à l’Hôpital de Vancouver et professeur agrégé à l’Université de la Colombie-Britannique, il continue d’innover tout en accompagnant d’autres personnes sur la voie de la croissance et de la réussite. Sa société a créé et homologué l’endoprothèse enrobée de paclitaxel, qui a amélioré la vie des personnes atteintes de la maladie artérielle périphérique.

J’ai été affectée aux salles de radiologie d’intervention (RI) un jour de cette semaine-là. Je n’avais aucune idée de ce que c’était, j’y suis allée. Le premier patient sur la liste devait recevoir un filtre dans la veine cave inférieure. Je n’avais aucune idée du déroulement de cette intervention et pensais que cela prendrait des heures. J’ai été présentée au médecin consultant et l’ai vu se préparer pour l’intervention. J’ai discuté avec les infirmières, et cinq minutes plus tard, le médecin s’est retourné en disant « C’EST FAIT ».

Quand j’ai commencé mes études de médecine, je voulais devenir chirurgienne cardiaque. Mais quand j’ai assisté à un remplacement de valve cardiaque et à un pontage aortocoronarien… J’ai réalisé que la chirurgie était intéressante, mais bien trop longue à mon goût!

En tant que professeure de radiologie à l'Université de Montréal, ancienne vice-doyenne de la Faculté de médecine et directrice du programme de radiologie diagnostique, la professeure Dubois a toujours fait preuve d'un leadership et d'une expertise exemplaires dans le domaine de la radiologie d'intervention, en particulier dans le diagnostic et le traitement des anomalies vasculaires.

L’éventail des interventions pratiquées par les radiologues d’intervention, le degré d’innovation contenu dans la pratique au quotidien et le côté industriel de la profession m’ont attirée d’autant plus vers cette carrière.

L’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR) tiendra une assemblée générale annuelle (AGA) en personne pour ses membres en règle le 23 mai 2024 à 2:50 h , à l’hôtel Westin Calgary, à Calgary, AB pendant le Congrès Scientifique Annuel de CAIR.

Une plus grande diversité parmi les médecins de RI entraîne une meilleure compréhension de la diversité de nos patients, ce qui permet de leur offrir un environnement plus inclusif pour le traitement de leurs problèmes de santé. C’est particulièrement important quand il existe des obstacles culturels ou linguistiques à l’obtention d’un traitement, et quand des spécialistes proviennent de tous horizons, cela permet de réduire certains de ces obstacles.