La Dre Sinclair et le Dr Woodley-Cook ont eu le plaisir de s’entretenir avec l’un de leurs mentors de surspécialisation, le professeur John Kachura. Voici quelques extraits de cet entretien, avec quelques légères modifications (effectuées avec l’autorisation des personnes concernées).
(Transcription du résumé ci-dessous)
Le Dr John Kachura a terminé sa résidence en imagerie diagnostique à l’Université de Toronto en 1994, et sa surspécialisation en radiologie d’intervention vasculaire au University Hospital et au Boston City Hospital de Boston, au Massachusetts, en 1985. Professeur d’imagerie médicale à l’Université de Toronto, il est également radiologue membre du personnel du département d’imagerie médicale au sein du Joint Department of Medical Imaging (JDMI) de l’UHN/Mt Sinai, à Toronto. Le Dr Kachura supervise le programme de surspécialisation en radiologie d’intervention du JDMI de Toronto et a corédigé plus de 60 articles révisés par un comité de lecture. Il a présidé l’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CIRA, à l’époque) de 2011 à 2013. Il s’intéresse notamment à la radio-oncologie d’intervention et aux interventions obstétricales.
CAIR – Merci de vous joindre à nous. Racontez-nous comment vous êtes devenu le professeur John Kachura
JK – Eh bien, j’ai étudié à la faculté de médecine de l’Université de Toronto, dont j’ai été diplômé en 1989 (il y a très longtemps). À l’origine, j’étais inscrit au programme de médecine interne, mais mon dernier stage optionnel s’est déroulé en radiologie à l’hôpital Wellesley, désormais fermé. J’ai vraiment aimé la diversité du matériel utilisé et les subtilités de la radiologie, ce qui m’a convaincu de changer d’orientation. C’est ainsi qu’après une année de stage médical intense, je suis passé en radiologie à l’Université de Toronto. J’ai terminé ma résidence en radiologie (toujours à l’Université de Toronto) en 1994, puis j’ai effectué une surspécialisation d’un an à Boston, au centre médical universitaire du Boston City Hospital, avant de revenir à Toronto au sein du personnel de l’hôpital Wellesley pendant trois ans, puis de devenir membre du personnel de l’UHN/Mt Sinai en 1998, ce que je suis encore aujourd’hui.
CAIR – C’est fascinant. Quel est ou a été votre mentor, et pourquoi?
JK – Pendant ma résidence en radiologie, j’ai apprécié la plupart de mes apprentissages; je n’étais cependant pas certain du domaine dans lequel je voudrais me surspécialiser. Mon premier stage de radiologie d’intervention s’est déroulé en 3e année au Mount Sinai Hospital, avec le Dr Murray Asch et le Dr Nasir Jaffer. Le Dr Murray Asch a en fait été mon premier mentor. Dès le début de mon stage avec lui, j’ai su que je souhaitais faire de la radiologie d’intervention vasculaire (RIV). À Boston, j’ai eu plusieurs mentors : le Dr Joseph T. Ferrucci II, directeur de radiologie et radiologue en chef à l’époque, et le Dr Kent Yucel, chef du service de RIV à l’époque. De retour à Toronto, je dirais le Dr CS Ho, mais aussi le Dr Ken Sniderman, décédé récemment.
CAIR – Quel aspect de la RI vous attirait le plus?
JK – J’aimais utiliser mes mains lors des interventions. Je me débrouillais relativement bien lors de mes stages pour réaliser les interventions de base, et j’étais satisfait d’agir pour aider quelqu’un dans l’immédiat. Même si j’aimais la complexité de la médecine interne, on avait affaire à de nombreuses maladies chroniques pour lesquelles il n’existait aucune réponse toute faite.
CAIR – Vous considérez-vous plutôt comme un radiologue d’intervention « vasculaire » ou « corporel » (ou les deux)?
JK – Je dirais les deux. Je participais dès que possible aux interventions avec les chirurgiens vasculaires pour mettre des endoprothèses en place, à une époque où c’était encore relativement nouveau. Avec l’évolution de la radio-oncologie d’intervention, à la fin des années 1990 et au début des années 2000, je me suis investi dans ce domaine; j’ai désormais tendance à travailler davantage en radio-oncologie d’intervention que dans d’autres domaines, comme les maladies vasculaires périphériques, mais j’aime réaliser tous les types d’interventions.
CAIR: Super! Je sais que je vais vous poser une question difficile sur un sujet qui ne vous a probablement jamais préoccupé… Quel est votre cathéter préféré?
JK – J’aime dire aux étudiants en surspécialisation que le cathéter glide 4F C2 est le plus polyvalent des cathéters au monde.
CAIR – Quelle est votre ville « CAIR » préférée?
JK – La première ville-hôte a été Niagara on the Lake. J’en ai de nombreux souvenirs encore à ce jour. CAIR y est retourné quelques années plus tard. J’y ai passé de très bons moments. J’ai aussi aimé Halifax et Calgary. En fait, à partir du moment où ce n’est pas Toronto, je serai heureux.
CAIR – Quelle est la chanson que vous préférez chanter dans un karaoké?
JK – Contenu masqué. Visionner la vidéo.
CAIR – Quelle a été votre dernière publication?
JK – J’ai été co-auteur, avec le Dr Mafeld, d’une lettre au rédacteur en chef de CVIR. J’ai été très heureux de voir les mots « tromperie » et « fausse nouvelle » employés. (Voici le lien vers cette lettre).
CAIR – Quel est votre instrument de suture de prédilection?
JK – Mes deux instruments de suture préférés sont ceci et cela (il nous montre le 2e et le 3e doigt de sa main droite). C’est encore mieux sur la main d’un étudiant en surspécialisation.
CAIR – Que se passe-t-il en cas de fatigue?
JK – Dans ce cas, il y a toujours l’autre main. Ou un autre étudiant en surspécialisation…
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