Félicitations à Dr. Lindsay Machan pour avoir reçu l’Ordre du Canada!

Dr. Machan est l’un des pionniers canadiens de la radiologie d’intervention. Praticien clinique à l’Hôpital de Vancouver et professeur agrégé à l’Université de la Colombie-Britannique, il continue d’innover tout en accompagnant d’autres personnes sur la voie de la croissance et de la réussite. Sa société a créé et homologué l’endoprothèse enrobée de paclitaxel, qui a amélioré la vie des personnes atteintes de la maladie artérielle périphérique.

Il est également ancien président du conseil d’administration du CAIR et lauréat du prix CAIR.

Dr. Machan est l’un des pionniers canadiens de la radiologie d’intervention. Praticien clinique à l’Hôpital de Vancouver et professeur agrégé à l’Université de la Colombie-Britannique, il continue d’innover tout en accompagnant d’autres personnes sur la voie de la croissance et de la réussite. Sa société a créé et homologué l’endoprothèse enrobée de paclitaxel, qui a amélioré la vie des personnes atteintes de la maladie artérielle périphérique.

J’ai été affectée aux salles de radiologie d’intervention (RI) un jour de cette semaine-là. Je n’avais aucune idée de ce que c’était, j’y suis allée. Le premier patient sur la liste devait recevoir un filtre dans la veine cave inférieure. Je n’avais aucune idée du déroulement de cette intervention et pensais que cela prendrait des heures. J’ai été présentée au médecin consultant et l’ai vu se préparer pour l’intervention. J’ai discuté avec les infirmières, et cinq minutes plus tard, le médecin s’est retourné en disant « C’EST FAIT ».

Quand j’ai commencé mes études de médecine, je voulais devenir chirurgienne cardiaque. Mais quand j’ai assisté à un remplacement de valve cardiaque et à un pontage aortocoronarien… J’ai réalisé que la chirurgie était intéressante, mais bien trop longue à mon goût!

En tant que professeure de radiologie à l'Université de Montréal, ancienne vice-doyenne de la Faculté de médecine et directrice du programme de radiologie diagnostique, la professeure Dubois a toujours fait preuve d'un leadership et d'une expertise exemplaires dans le domaine de la radiologie d'intervention, en particulier dans le diagnostic et le traitement des anomalies vasculaires.

L’éventail des interventions pratiquées par les radiologues d’intervention, le degré d’innovation contenu dans la pratique au quotidien et le côté industriel de la profession m’ont attirée d’autant plus vers cette carrière.

L’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR) tiendra une assemblée générale annuelle (AGA) en personne pour ses membres en règle le 23 mai 2024 à 2:50 h , à l’hôtel Westin Calgary, à Calgary, AB pendant le Congrès Scientifique Annuel de CAIR.

Une plus grande diversité parmi les médecins de RI entraîne une meilleure compréhension de la diversité de nos patients, ce qui permet de leur offrir un environnement plus inclusif pour le traitement de leurs problèmes de santé. C’est particulièrement important quand il existe des obstacles culturels ou linguistiques à l’obtention d’un traitement, et quand des spécialistes proviennent de tous horizons, cela permet de réduire certains de ces obstacles.

En tant que futurs leaders de la radiologie d’intervention, il s’agit pour vous d’une occasion de faire connaître votre savoir, vos compétences et vos approches novatrices à l’ensemble de la communauté professionnelle. Nous vous invitons à nous envoyer les cas les plus intrigants et instructifs que vous aimeriez présenter, s’ils sont retenus.

Le prix CAIR vise à récompenser les personnes qui ont apporté des contributions importantes et rendu des services exceptionnels au domaine de la radiologie d’intervention et/ou à l’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR).

Membre fondateur et dirigeant de l'Association canadienne pour la radiologie d'intervention, le Dr Martin Simons a apporté une immense contribution à l'enseignement médical de la radiologie d'intervention au Canada et à l'étranger.

Pouvez-vous nous raconter votre parcours jusqu’à la radiologie d’intervention et ce qui vous a donné envie de choisir cette spécialité?

En début de carrière, j’ai toujours été attirée par les interventions à l’hôpital. En 2007-2008, j’étais « foundation year doctor » (deux premières années après l’obtention du diplôme au Royaume-Uni). Je me portais toujours volontaire pour les interventions de ponction lombaire, de drain d’ascite, de drain pleural, etc. À l’époque, nous étions de garde sept nuits de suite. Une semaine de gardes de nuit était suivie d’une semaine de « formation » que l’on appelle aujourd’hui « Taster week ». Nous pouvions choisir n’importe quelle spécialité pour y passer du temps. J’ai choisi la radiologie, parce que je souhaitais voir une spécialité différente.

J’ai été affectée aux salles de radiologie d’intervention (RI) un jour de cette semaine-là. Je n’avais aucune idée de ce que c’était, j’y suis allée. Le premier patient sur la liste devait recevoir un filtre dans la veine cave inférieure. Je n’avais aucune idée du déroulement de cette intervention et pensais que cela prendrait des heures. J’ai été présentée au médecin consultant et l’ai vu se préparer pour l’intervention. J’ai discuté avec les infirmières, et cinq minutes plus tard, le médecin s’est retourné en disant « C’EST FAIT ». J’en suis restée à la fois choquée et impressionnée. Je me souviendrai de ce jour toute ma vie, parce que c’est ce jour-là que j’ai découvert le monde de la RI. Et plus j’en ai appris sur cette spécialité, plus je l’ai aimée. J’ai commencé à parler avec des radiologues d’intervention et à bâtir mon CV pour me former dans ce domaine.

J’ai commencé mon parcours en radiologie en 2010, après avoir terminé deux ans de formation en médecine interne. Ce n’était pas vraiment nécessaire pour aller en radiologie, c’était plus une solution de recours pour le cas où je changerais d’avis. Je n’ai jamais regretté mon choix, et quel parcours ce fut!

J’ai rencontré des mentors fantastiques qui m’ont guidée d’un bout à l’autre et m’ont encouragée à réaliser mon rêve.


Comment réussissez-vous à concilier vie professionnelle et vie personnelle dans un domaine aussi exigeant que l’est la radiologie d’intervention?  Comment réussissez-vous à trouver un équilibre entre les exigences de la radiologie d’intervention et les responsabilités familiales, et quel conseil avez-vous pour les femmes qui souhaitent atteindre un tel équilibre?

Je ne vais pas mentir. Ça a été difficile, mais pas impossible puisque je suis ici.

J’ai terminé ma formation et accepté un poste de consultante en octobre 2016. J’ai fondé ma famille à la même époque. J’ai une fille qui a presque 7 ans. Mon mari est médecin de famille généraliste. Je travaille dans un hôpital de soins tertiaires, ce qui signifie que tous les cas complexes ou urgents d’une vaste région sont envoyés dans notre hôpital. Quand je suis de garde en radiologie vasculaire, je reçois donc des cas de rupture d’anévrisme aortique, de trauma, de saignement gastro-intestinal haut et bas et d’ischémie aiguë d’un membre.

Je préside le comité d’équité, diversité et inclusion de la British Society of Interventional Radiology (BSIR) et je suis tutrice pour les médecins diplômés à l’étranger dans ma région pour la fondation NHS de l’hôpital universitaire de Hull.

Bref, ma vie personnelle et ma vie professionnelle sont bien occupées, et il peut être dur de maintenir cet équilibre. J’ai connu mon lot de difficultés pendant ma formation, avec mon mari nous vivions loin de nos familles qui ne pouvaient donc pas nous aider, nous avons connu des problèmes de garde d’enfant, etc.

Le plus important (ce qui a fonctionné pour moi) a été de prendre soin de ma santé physique et de ma santé mentale. De prendre le temps de faire des activités que je trouvais intéressantes en dehors du travail. Des choses simples, comme faire une longue promenade en voiture avec ma fille et écouter et chanter nos chansons préférées me comblent de joie. J’aime rester en bonne forme physique, donc j’aime courir et suivre des cours de gymnastique. J’adore marcher, alors je m’assure de partir au moins une fois par an avec mes amis faire de la randonnée.

Il est très important de gérer son horaire, de s’y tenir et de prioriser des éléments par rapport à d’autres, en se rappelant que l’on est tous humains. Ne soyez pas irréaliste quand vous planifiez votre semaine.

Il est important de poser des limites. Si le travail se termine à 17 h, alors après cette heure, je suis physiquement et mentalement à la maison. Il y a bien des fois où ce n’est pas possible, en particulier quand j’organise un événement ou une conférence ou que je prépare une présentation. Mais à part dans ces cas-là, après 17 h, je suis à la maison. Je travaille à temps plein, mais j’ai compacté mes heures de travail sur quatre jours. Je ne travaille pas le lundi, et je respecte ces limites.

J’ai eu mon lot de problèmes de service de garde d’enfants. J’ai reçu des appels de la pouponnière, du service de garde ou de l’école pour venir chercher ma fille parce qu’elle n’allait pas bien, généralement les jours où il n’était pas possible pour moi de m’absenter du travail. C’est grâce à mon équipe et à mes collègues extraordinaires que je me suis sortie de quelques situations difficiles.


Quelles sont les principales difficultés auxquelles vous avez été confrontée en tant que femme en radiologie d’intervention, et comment les avez-vous surmontées?

Pendant ma formation, j’étais la seule étudiante en RI de mon année. Il n’y avait aucune femme l’année précédente, ni l’année suivante. J’ai toujours hésité à fonder une famille parce que je pensais que mon absence pendant le congé de maternité ferait reculer ma carrière. Cela me semblait un peu injuste, à l’époque. J’ai toujours eu le sentiment d’être meilleure que certains de mes collègues masculins, qui n’avaient pas à prendre ce genre de décision. J’ai fait mon choix et terminé ma formation et mes examens. J’ai obtenu un poste de consultante, puis j’ai fondé une famille. Ai-je pris la bonne décision? Il n’y a pas vraiment de bonne ou de mauvaise réponse à cette question, c’est une affaire de choix personnel.

J’ai de nombreuses amies et collègues qui ont fondé leur famille pendant leur formation et leurs examens. Je les respecte immensément pour cela. J’ai toujours eu le sentiment d’avoir suivi une voie facile, mais en réalité, la décision de ne pas avoir d’enfant pendant ma formation a été très dure à prendre.

Il y a extrêmement peu de femmes en RI, ce qui dissuade bon nombre de femmes de choisir cette spécialité. Et pourtant, c’est plutôt le manque de représentation et d’exemples qui fait que les femmes ne sont pas attirées par ces postes. Il y a un manque de mentorat ou de conseils plus spécifiquement dédiés aux femmes, et j’ai été moi aussi confrontée à ce problème. Les responsabilités familiales ne sont pas les mêmes pour les femmes que pour les hommes. Comprendre cela, c’est la clé de tout. Actuellement, je suis la seule radiologue d’intervention vasculaire de mon hôpital. Comme je l’ai déjà dit, j’ai déjà eu à quitter le travail quelques fois pour une urgence familiale. J’avais tendance à hésiter et voulais finir de traiter mes patients d’abord avant de partir, ce qui me causait davantage d’anxiété. Il est extrêmement important de communiquer avec vos collègues et de les tenir au courant de la situation. Généralement, les gens comprennent et cherchent à vous aider.

Les rayonnements pendant une grossesse sont un autre problème qui effraie la plupart des femmes, ce qui les dissuade de s’orienter vers la RI, principalement à cause du manque de connaissances et de conseils.


Que conseillez-vous aux femmes qui souhaitent entrer dans le domaine de la radiologie d’intervention?

La radiologie d’intervention est un domaine extraordinaire qui évolue en permanence, les appareils et les techniques de traitement de différentes pathologies vasculaires ou non vasculaires évoluant d’année en année. En général, les femmes s’adaptent très rapidement à un environnement qui change et à des défis inattendus. En particulier les jeunes mères de famille, qui sont habituées à gérer des situations difficiles au quotidien. Elles savent gérer le stress et sont capables d’assumer des responsabilités multiples. Donc, ce que je conseille aux femmes qui souhaitent faire carrière en RI, c’est « vas-y fonce, tu es capable ».

J’ai parlé à de nombreuses jeunes stagiaires souhaitant faire carrière en RI et qui se posaient beaucoup de questions, parce qu’elles voulaient garder la maîtrise de leur carrière, de leur vie et de leur famille. Elles veulent planifier toute leur vie, ce qui, en pratique, n’est pas possible. La vie est imprévisible, et d’après mon expérience, rien ne se passe jamais comme prévu, alors pourquoi se met-on tant de pression sur les épaules?

Le mentorat et les conseils sont primordiaux : trouvez-vous donc un bon mentor. Pas nécessairement une femme, d’ailleurs. Tous mes mentors étaient des hommes, et ils m’ont encouragée tout au long de mon parcours.


Vous êtes-vous trouvée confrontée à des stéréotypes ou à des préjugés sur les femmes en radiologie d’intervention, et si oui, comment y répondez-vous?

Bien sûr! Les biais inconscients existent, et les femmes en sont la plupart du temps la cible. Par exemple, la recherche a montré que les femmes sont moins envisagées pour des postes de direction. On pense souvent à tort que les femmes sont trop émotives, et donc qu’elles ont du mal à prendre des décisions. On pense aussi que les femmes ont trop de responsabilités, davantage sur le plan personnel que les hommes, ce qui les rend moins aptes à se concentrer entièrement sur le travail.

Le manque de confiance est aussi un problème. Les femmes se sous-estiment. Pendant ma formation, je ne me croyais capable d’effectuer une intervention que si je la faisais seule et sans aucune aide. Les hommes sont différents, ils ont davantage confiance en eux et considéreraient sans doute qu’ils sont compétents même s’ils n’ont fait qu’observer une intervention une ou deux fois.

Les femmes ont tendance à ne pas se mettre en avant. J’en suis coupable, moi aussi. Je sais que j’ai davantage de potentiel que bon nombre de mes collègues masculins qui occupent des postes de direction, mais je ne me sens toujours pas prête pour cela.

Les biais inconscients, c’est un état d’esprit qui doit être changé, mais pour l’instant cela existe. Alors que peut-on faire pour améliorer notre vie professionnelle, pour être en mesure d’obtenir le même respect et les mêmes occasions que nos collègues masculins, pour être écoutées et valorisées pour notre opinion?

La première des choses, et la plus importante, c’est de croire en soi-même. Développez cette confiance en vous. Si vous ne croyez pas en vous-même, personne autour de vous ne croira en vous.

Il est également important d’avoir une vie familiale saine. Mon mari prend toujours le relais quand j’ai passé une journée fatigante et que je me sens incapable de fonctionner physiquement, et vice versa. Une vie de famille saine, cela fait beaucoup pour la confiance de chaque femme ou chaque homme.


Pouvez-vous nous raconter des expériences sur l’intégration de l’intelligence artificielle dans la pratique de la radiologie d’intervention ou nous donner des conseils à ce sujet?

L’intelligence artificielle, la réalité augmentée et la réalité virtuelle sont toutes bénéfiques en radiologie d’intervention, parce que non seulement elles améliorent le traitement de l’image, mais en plus elles permettent de guider les interventions et d’en prévoir les résultats.

Au sein de notre fondation, nous travaillons à l’intégration de l’intelligence artificielle dans notre travail de tous les jours en RI. Pour l’instant, nous avons utilisé Rapid AI pour des thrombectomies mécaniques en cas d’accident vasculaire cérébral. Nous sommes alertés dès que le patient part en imagerie. Non seulement l’application traite les images, mesure les défauts d’irrigation et détecte les occlusions de gros vaisseaux, mais en plus, elle prévoit les résultats des interventions.

L’intelligence artificielle joue un rôle très important dans la sélection adéquate des patients selon les interventions. Elle aide aussi à représenter en détail une anatomie complexe avant l’intervention. Pendant l’intervention, la fusion d’images ou les options d’approche recommandées pour différentes techniques aideront également à gagner du temps et à limiter l’exposition aux rayonnements des opérateurs. Après l’intervention, elle peut évaluer la réponse au traitement et aider à effectuer le suivi.

L’intelligence artificielle comporte aussi certains défauts : par exemple, son intégration dans un système existant peut être coûteuse et complexe. Des données d’entrée de mauvaise qualité peuvent entraîner l’obtention de résultats erronés. Si l’on s’appuie démesurément sur l’intelligence artificielle, les futures générations risquent de perdre leurs compétences diagnostiques et prendre des décisions avec moins de confiance.


Pouvez-vous nous parler d’initiatives ou de projets dans lesquels vous vous êtes impliquée dans le but de remédier à la disparité hommes/femmes ou d’améliorer la représentation des femmes en radiologie d’intervention?

Je suis actuellement présidente du comité d’équité, diversité et inclusion de la British Society of Interventional Radiology (BSIR). Son principal objectif est d’accroître la visibilité de la RI chez les étudiants en médecine et les médecins en début de carrière, pour encourager surtout les femmes et les médecins issus de minorités de choisir de faire carrière en RI. Nous sommes en train de lancer un programme de mentorat de la BSIR en collaboration avec le Royal College of Radiologists. Il s’agira de mettre en relation un mentor et un mentoré pendant un an, ce qui permettra au mentoré (membre de la BSIR) de recevoir des conseils personnels et professionnels. Le processus de candidature pour les mentors et les mentorés est désormais terminé, et nous avons reçu un accueil extraordinaire.

En tant que membres du comité d’équité, diversité et inclusion, nous avons l’an dernier effectué un sondage auprès des membres de la BSIR. Les résultats de ce sondage ont été intéressants et ont mis en lumière plusieurs problèmes auxquels les femmes en RI et les médecins issus de la diversité sont confrontés. Nous travaillons actuellement au compte-rendu de ce sondage, ce qui nous guidera pour l’avenir de la BSIR et de la spécialité de radiologie vasculaire.

Le comité d’équité, diversité et inclusion s’implique aussi activement dans la préparation du congrès scientifique annuel de la BSIR, afin d’accroître la visibilité de la RI, en particulier auprès des femmes. Cette année, nous animons une séance de notre congrès scientifique annuel, pour laquelle nous avons invité des conférenciers nationaux et internationaux à parler notamment de diversité et de la place des femmes en RI.

Je m’implique activement dans différents forums et sur différentes plateformes, organisés à l’intention des étudiants en médecine et des médecins en début de carrière qui cherchent à faire carrière en radiologie et en radiologie d’intervention, par exemple le Yorkshire Imaging and interventional radiology symposium (YiiRs) et la Society of Radiologist in training (SRT), afin d’encourager davantage de femmes à aller en RI.

J’ai récemment eu des réunions avec la section RFE de CAIR, et en tant que présidente du comité d’équité, diversité et inclusion, j’espère qu’une future collaboration entre la BSIR et CAIR permettra de renforcer la visibilité de la RI auprès des femmes.

 

Dr. Machan est l’un des pionniers canadiens de la radiologie d’intervention. Praticien clinique à l’Hôpital de Vancouver et professeur agrégé à l’Université de la Colombie-Britannique, il continue d’innover tout en accompagnant d’autres personnes sur la voie de la croissance et de la réussite. Sa société a créé et homologué l’endoprothèse enrobée de paclitaxel, qui a amélioré la vie des personnes atteintes de la maladie artérielle périphérique.

J’ai été affectée aux salles de radiologie d’intervention (RI) un jour de cette semaine-là. Je n’avais aucune idée de ce que c’était, j’y suis allée. Le premier patient sur la liste devait recevoir un filtre dans la veine cave inférieure. Je n’avais aucune idée du déroulement de cette intervention et pensais que cela prendrait des heures. J’ai été présentée au médecin consultant et l’ai vu se préparer pour l’intervention. J’ai discuté avec les infirmières, et cinq minutes plus tard, le médecin s’est retourné en disant « C’EST FAIT ».

Quand j’ai commencé mes études de médecine, je voulais devenir chirurgienne cardiaque. Mais quand j’ai assisté à un remplacement de valve cardiaque et à un pontage aortocoronarien… J’ai réalisé que la chirurgie était intéressante, mais bien trop longue à mon goût!

En tant que professeure de radiologie à l'Université de Montréal, ancienne vice-doyenne de la Faculté de médecine et directrice du programme de radiologie diagnostique, la professeure Dubois a toujours fait preuve d'un leadership et d'une expertise exemplaires dans le domaine de la radiologie d'intervention, en particulier dans le diagnostic et le traitement des anomalies vasculaires.

L’éventail des interventions pratiquées par les radiologues d’intervention, le degré d’innovation contenu dans la pratique au quotidien et le côté industriel de la profession m’ont attirée d’autant plus vers cette carrière.

L’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR) tiendra une assemblée générale annuelle (AGA) en personne pour ses membres en règle le 23 mai 2024 à 2:50 h , à l’hôtel Westin Calgary, à Calgary, AB pendant le Congrès Scientifique Annuel de CAIR.

Une plus grande diversité parmi les médecins de RI entraîne une meilleure compréhension de la diversité de nos patients, ce qui permet de leur offrir un environnement plus inclusif pour le traitement de leurs problèmes de santé. C’est particulièrement important quand il existe des obstacles culturels ou linguistiques à l’obtention d’un traitement, et quand des spécialistes proviennent de tous horizons, cela permet de réduire certains de ces obstacles.

En tant que futurs leaders de la radiologie d’intervention, il s’agit pour vous d’une occasion de faire connaître votre savoir, vos compétences et vos approches novatrices à l’ensemble de la communauté professionnelle. Nous vous invitons à nous envoyer les cas les plus intrigants et instructifs que vous aimeriez présenter, s’ils sont retenus.

Le prix CAIR vise à récompenser les personnes qui ont apporté des contributions importantes et rendu des services exceptionnels au domaine de la radiologie d’intervention et/ou à l’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR).

Membre fondateur et dirigeant de l'Association canadienne pour la radiologie d'intervention, le Dr Martin Simons a apporté une immense contribution à l'enseignement médical de la radiologie d'intervention au Canada et à l'étranger.

Pouvez-vous nous raconter votre parcours jusqu’à la radiologie d’intervention et ce qui vous a donné envie de choisir cette spécialité?

Quand j’ai commencé mes études de médecine, je voulais devenir chirurgienne cardiaque. Mais quand j’ai assisté à un remplacement de valve cardiaque et à un pontage aortocoronarien… J’ai réalisé que la chirurgie était intéressante, mais bien trop longue à mon goût!

C’est lors de mon stage clinique en radiologie, pendant mes études de médecine, que j’ai découvert une spécialité qui regroupait tous mes centres d’intérêt, soit l’anatomie et la pose de diagnostic. Par la suite, j’ai visité une salle de radiologie d’intervention, et là, toutes les lumières de mon cerveau se sont allumées! J’ai été immédiatement attirée par les changements radicaux que ces interventions minimalement invasives entraînaient pour la vie des patients. Cette spécialité me permettrait de traiter et de suivre les patients ayant un problème spécifique et d’utiliser mes compétences en radiologie diagnostique pour mettre en œuvre mon plan thérapeutique. Elle me correspondait totalement.

Je travaille désormais dans un hôpital universitaire et me spécialise en interventions vasculaires périphériques, aorto-iliaques et non vasculaires ainsi qu’en oncologie.


Quelles sont les principales difficultés auxquelles vous avez été confrontée en tant que femme en radiologie d’intervention, et comment les avez-vous surmontées?

Avant d’avoir des enfants, je ne voyais pas vraiment de différence entre mon travail et celui de mes collègues masculins.

Mais depuis que je suis devenue maman, j’ai ressenti davantage de difficultés, en particulier pour organiser mon temps afin de réussir à tout faire… J’ai beaucoup de chance d’avoir un conjoint qui peut s’absenter du travail plus facilement que moi, et qui peut donc être présent aux rendez-vous de dernière minute ou quand les enfants sont malades.

J’ai des collègues extraordinaires, qui ont aussi leurs propres responsabilités. Il nous arrive d’échanger nos horaires de travail pour avoir du temps libre au besoin.


Que conseillez-vous aux femmes qui souhaitent entrer dans le domaine de la radiologie d’intervention?

Pour moi, être une femme ne change rien à l’intérêt et la passion que je porte à cette spécialité. Si vous êtes créative, proactive, que vous aimez mettre votre cerveau au défi de trouver des solutions à des problèmes dont vous ignoriez jusqu’à l’existence, que vous aimez le travail d’équipe avec des collègues et des consultants et que vous souhaitez améliorer la vie des patients grâce à des interventions minimalement invasives, alors vous devriez vraiment devenir radiologue d’intervention!


Comment agissez-vous si vous êtes la seule femme dans un environnement professionnel, et quel conseil donneriez-vous à celles qui se retrouvent dans une telle situation?

En tant que femme dans une équipe entièrement masculine, j’apporte de l’empathie aux soins aux patients, et j’ai peut-être un côté plus sensible qui m’aide auprès de certains patients plus effrayés ou nerveux avant les interventions.


Comment réussissez-vous à trouver un équilibre entre les exigences de la radiologie d’intervention et les responsabilités familiales, et quel conseil avez-vous pour les femmes qui souhaitent atteindre un tel équilibre?

Être maman et radiologue d’intervention sont deux aventures extraordinaires qui peuvent se recouper. J’ai amené mes enfants à des réunions quand ils étaient bébés, et certains d’entre vous les ont probablement rencontrés! Maintenant, ils regardent les images par-dessus mon épaule quand je suis de garde la nuit (il leur reste encore un long chemin à parcourir avant de devenir radiologues, cela dit!).

Même si j’aimerais bien NE PAS avoir de gardes les fins de semaine, toute la famille sait que c’est impossible, alors quand j’ai des week-ends libres, je passe davantage de temps avec les enfants et la famille. Dès que c’est possible, j’accorde la priorité à ma famille.

Et je me sens aussi particulièrement bien aujourd’hui quand j’assiste à des réunions seule, cela me repose un peu!

Dr. Machan est l’un des pionniers canadiens de la radiologie d’intervention. Praticien clinique à l’Hôpital de Vancouver et professeur agrégé à l’Université de la Colombie-Britannique, il continue d’innover tout en accompagnant d’autres personnes sur la voie de la croissance et de la réussite. Sa société a créé et homologué l’endoprothèse enrobée de paclitaxel, qui a amélioré la vie des personnes atteintes de la maladie artérielle périphérique.

J’ai été affectée aux salles de radiologie d’intervention (RI) un jour de cette semaine-là. Je n’avais aucune idée de ce que c’était, j’y suis allée. Le premier patient sur la liste devait recevoir un filtre dans la veine cave inférieure. Je n’avais aucune idée du déroulement de cette intervention et pensais que cela prendrait des heures. J’ai été présentée au médecin consultant et l’ai vu se préparer pour l’intervention. J’ai discuté avec les infirmières, et cinq minutes plus tard, le médecin s’est retourné en disant « C’EST FAIT ».

Quand j’ai commencé mes études de médecine, je voulais devenir chirurgienne cardiaque. Mais quand j’ai assisté à un remplacement de valve cardiaque et à un pontage aortocoronarien… J’ai réalisé que la chirurgie était intéressante, mais bien trop longue à mon goût!

En tant que professeure de radiologie à l'Université de Montréal, ancienne vice-doyenne de la Faculté de médecine et directrice du programme de radiologie diagnostique, la professeure Dubois a toujours fait preuve d'un leadership et d'une expertise exemplaires dans le domaine de la radiologie d'intervention, en particulier dans le diagnostic et le traitement des anomalies vasculaires.

L’éventail des interventions pratiquées par les radiologues d’intervention, le degré d’innovation contenu dans la pratique au quotidien et le côté industriel de la profession m’ont attirée d’autant plus vers cette carrière.

L’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR) tiendra une assemblée générale annuelle (AGA) en personne pour ses membres en règle le 23 mai 2024 à 2:50 h , à l’hôtel Westin Calgary, à Calgary, AB pendant le Congrès Scientifique Annuel de CAIR.

Une plus grande diversité parmi les médecins de RI entraîne une meilleure compréhension de la diversité de nos patients, ce qui permet de leur offrir un environnement plus inclusif pour le traitement de leurs problèmes de santé. C’est particulièrement important quand il existe des obstacles culturels ou linguistiques à l’obtention d’un traitement, et quand des spécialistes proviennent de tous horizons, cela permet de réduire certains de ces obstacles.

En tant que futurs leaders de la radiologie d’intervention, il s’agit pour vous d’une occasion de faire connaître votre savoir, vos compétences et vos approches novatrices à l’ensemble de la communauté professionnelle. Nous vous invitons à nous envoyer les cas les plus intrigants et instructifs que vous aimeriez présenter, s’ils sont retenus.

Le prix CAIR vise à récompenser les personnes qui ont apporté des contributions importantes et rendu des services exceptionnels au domaine de la radiologie d’intervention et/ou à l’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR).

Membre fondateur et dirigeant de l'Association canadienne pour la radiologie d'intervention, le Dr Martin Simons a apporté une immense contribution à l'enseignement médical de la radiologie d'intervention au Canada et à l'étranger.

Dre. Josée Dubois , M.D.

En tant que professeure de radiologie à l’Université de Montréal, ancienne vice-doyenne de la Faculté de médecine et directrice du programme de radiologie diagnostique, la professeure Dubois a toujours fait preuve d’un leadership et d’une expertise exemplaires dans le domaine de la radiologie d’intervention, en particulier dans le diagnostic et le traitement des anomalies vasculaires.

Reconnue internationalement pour ses réalisations significatives, la professeure Dubois a accumulé un corpus remarquable, comprenant plus de 244 publications scientifiques et des collaborations à divers chapitres de manuels médicaux réputés. Ses contributions scientifiques ont non seulement élargi les horizons de la connaissance médicale, mais ont également joué un rôle essentiel dans la compréhension et le traitement des anomalies vasculaires, faisant d’elle une autorité respectée au sein de la communauté médicale mondiale.

Au-delà de ses prouesses académiques, la professeure Dubois a fait preuve d’un dévouement extraordinaire dans le domaine de la radiologie pédiatrique interventionnelle à l’Hôpital Ste-Justine. Son engagement dans ce domaine spécialisé souligne sa passion pour l’amélioration des résultats des soins de santé pour les patients pédiatriques, reflétant un sens profond de la responsabilité envers le bien-être de la jeune population.

Pionnière dans le domaine de la radiologie interventionnelle, le professeur Dubois a été une pionnière pour les femmes dans ce domaine, brisant les barrières et servant de modèle inspirant pour les femmes radiologues en herbe. Ses efforts de mentorat, qui s’étendent sur plus de 25 ans, ont permis de cultiver les talents de nombreux étudiants, en leur inculquant non seulement des compétences techniques, mais aussi les valeurs du dévouement et de la persévérance.

Outre ses réalisations professionnelles, le professeur Dubois mène une vie personnelle épanouie en tant que mère dévouée de deux enfants et épouse compréhensive. Sa capacité à concilier les exigences d’une carrière réussie avec ses responsabilités en tant que parent et partenaire est vraiment louable, reflétant ses compétences organisationnelles exceptionnelles et sa capacité à exceller dans de multiples domaines.

Le professeur Dubois se caractérise par sa détermination, son travail acharné et son dévouement inébranlable à l’égard de ses étudiants, de ses collègues et de ses patients. Sa disponibilité et sa volonté de contribuer à l’avancement des connaissances médicales sont des traits qui l’ont toujours distinguée en tant que leader dans le domaine.

Dr. Machan est l’un des pionniers canadiens de la radiologie d’intervention. Praticien clinique à l’Hôpital de Vancouver et professeur agrégé à l’Université de la Colombie-Britannique, il continue d’innover tout en accompagnant d’autres personnes sur la voie de la croissance et de la réussite. Sa société a créé et homologué l’endoprothèse enrobée de paclitaxel, qui a amélioré la vie des personnes atteintes de la maladie artérielle périphérique.

J’ai été affectée aux salles de radiologie d’intervention (RI) un jour de cette semaine-là. Je n’avais aucune idée de ce que c’était, j’y suis allée. Le premier patient sur la liste devait recevoir un filtre dans la veine cave inférieure. Je n’avais aucune idée du déroulement de cette intervention et pensais que cela prendrait des heures. J’ai été présentée au médecin consultant et l’ai vu se préparer pour l’intervention. J’ai discuté avec les infirmières, et cinq minutes plus tard, le médecin s’est retourné en disant « C’EST FAIT ».

Quand j’ai commencé mes études de médecine, je voulais devenir chirurgienne cardiaque. Mais quand j’ai assisté à un remplacement de valve cardiaque et à un pontage aortocoronarien… J’ai réalisé que la chirurgie était intéressante, mais bien trop longue à mon goût!

En tant que professeure de radiologie à l'Université de Montréal, ancienne vice-doyenne de la Faculté de médecine et directrice du programme de radiologie diagnostique, la professeure Dubois a toujours fait preuve d'un leadership et d'une expertise exemplaires dans le domaine de la radiologie d'intervention, en particulier dans le diagnostic et le traitement des anomalies vasculaires.

L’éventail des interventions pratiquées par les radiologues d’intervention, le degré d’innovation contenu dans la pratique au quotidien et le côté industriel de la profession m’ont attirée d’autant plus vers cette carrière.

L’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR) tiendra une assemblée générale annuelle (AGA) en personne pour ses membres en règle le 23 mai 2024 à 2:50 h , à l’hôtel Westin Calgary, à Calgary, AB pendant le Congrès Scientifique Annuel de CAIR.

Une plus grande diversité parmi les médecins de RI entraîne une meilleure compréhension de la diversité de nos patients, ce qui permet de leur offrir un environnement plus inclusif pour le traitement de leurs problèmes de santé. C’est particulièrement important quand il existe des obstacles culturels ou linguistiques à l’obtention d’un traitement, et quand des spécialistes proviennent de tous horizons, cela permet de réduire certains de ces obstacles.

En tant que futurs leaders de la radiologie d’intervention, il s’agit pour vous d’une occasion de faire connaître votre savoir, vos compétences et vos approches novatrices à l’ensemble de la communauté professionnelle. Nous vous invitons à nous envoyer les cas les plus intrigants et instructifs que vous aimeriez présenter, s’ils sont retenus.

Le prix CAIR vise à récompenser les personnes qui ont apporté des contributions importantes et rendu des services exceptionnels au domaine de la radiologie d’intervention et/ou à l’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR).

Membre fondateur et dirigeant de l'Association canadienne pour la radiologie d'intervention, le Dr Martin Simons a apporté une immense contribution à l'enseignement médical de la radiologie d'intervention au Canada et à l'étranger.

Pouvez-vous nous raconter votre parcours jusqu’à la radiologie d’intervention et ce qui vous a donné envie de choisir cette spécialité?

Pendant ma résidence, avant même mon premier stage clinique en radiologie d’intervention (RI), je savais que ce domaine me plairait, même si je n’avais jamais mis les pieds dans une salle de RI. J’aimais les interventions, les défis, le travail d’équipe et tous les aspects pratiques. Cela dit, je n’aurais jamais pensé qu’il allait me passionner. Pendant mon stage clinique, jour après jour, je réalisais que c’était le type d’environnement dans lequel je voulais travailler, le type de travail que je voulais faire et le type d’équipe dont je voulais faire partie. Quand j’ai commencé à m’impliquer davantage dans le monde de la RI, au travers de CAIR par exemple, j’ai appris à connaître des radiologues d’intervention à différents stades de leur carrière. La découverte de leur carrière, de leur implication dans la communauté de la RI et de leur parcours a renforcé ce sentiment qu’il s’agissait là du type de carrière que je voulais embrasser.

L’éventail des interventions pratiquées par les radiologues d’intervention, le degré d’innovation contenu dans la pratique au quotidien et le côté industriel de la profession m’ont attirée d’autant plus vers cette carrière. La passion des radiologues d’intervention avec qui j’ai été amenée à travailler, quel que soit le stade de leur carrière, était inspirante. Je n’avais encore jamais rencontré un groupe de radiologues qui aimait autant leur profession que les radiologues d’intervention semblaient le faire. Après mon premier mois de stage clinique en RI, j’étais conquise : je savais que je voulais avoir ce type de carrière et faire partie d’une telle équipe, dans cette communauté passionnée et innovatrice.


Quelles sont les principales difficultés auxquelles vous avez été confrontée en tant que femme en radiologie d’intervention, et comment les avez-vous surmontées?

En tant que stagiaire féminine ayant envie de s’orienter vers une carrière en radiologie d’intervention, la principale difficulté que j’ai rencontrée a été de trouver et d’entrer en contact avec des mentores au sein de la communauté de la RI. En effet, en raison du petit pourcentage de femmes en RI, cela a été difficile de rencontrer et d’apprendre à connaître une personne qui pourrait devenir ma mentore dans ce domaine. Pour réussir à trouver des mentores et à entrer en relation avec elles, j’ai principalement passé du temps dans des congrès, je me suis impliquée dans CAIR et j’ai pris le temps de réseauter avec des personnes venant de l’extérieur de ma communauté locale.

Une autre des principales difficultés auxquelles j’ai été confrontée a été d’entendre des commentaires négatifs de personnes extérieures au domaine de la radiologie d’intervention au sujet de mon ambition de faire carrière en RI. Par exemple, il n’est pas rare que d’autres stagiaires ou des titulaires mentionnent le fait que c’est une profession exigeante qui présente des risques d’exposition aux rayonnements, ou évoquent la difficulté d’avoir une famille, des enfants en tant que femme radiologue d’intervention. Le meilleur moyen que j’ai trouvé pour passer outre a été de me rappeler que ces commentaires n’émanaient pas de personnes ayant une expérience directe du domaine, puis de prendre le temps de parler avec d’autres personnes ayant des années d’expérience en RI et d’écouter leur vécu en tant que femmes radiologues d’intervention.

Apprendre à connaître des femmes radiologues d’intervention qui ont plusieurs années d’expérience, ont eu des enfants et connaissent une réussite incroyable m’a rassurée sur le fait que tous les commentaires négatifs que j’avais entendus émanaient probablement de personnes ne comprenant pas vraiment la situation. Même si certaines personnes évoquent ces difficultés avec de bonnes intentions, plus j’ai entendu d’échos de femmes radiologues d’intervention qui ne mentionnent même pas les mêmes inquiétudes sur le fait d’être une femme en RI, mais plutôt insistent sur le soutien qu’elles ont reçu en tant que femmes, plus j’ai été rassurée.


Comment le paysage de la radiologie d’intervention a-t-il évolué au fil des ans, en particulier en matière de représentation hommes/femmes?

Comme je suis encore au tout début de mon parcours, je ne suis pas en mesure de commenter ce sujet adéquatement puisqu’il traite des quelques dernières années. Je voudrais cependant souligner que rien que dans les deux dernières années, pendant mon implication au sein de la section Résidents, fellows et étudiants (RFE) de CAIR, j’ai constaté une augmentation du nombre de résidentes et d’étudiantes intéressées à faire carrière en radiologie d’intervention. Par ailleurs, de plus en plus d’étudiantes en médecine de tous horizons, impliquées dans la section RFE de CAIR, manifestent de l’intérêt pour la radiologie d’intervention. Si je me fonde sur mon expérience au sein de la section RFE, je suis convaincue que rien que dans les quelques dernières années, la RI est devenue une spécialité que les étudiants et étudiantes connaissent davantage, et qui attirera des personnes de plus en plus diverses au fil des ans.


Pouvez-vous nous parler des occasions de réseautage destinées aux femmes en radiologie d’intervention?

L’organisme CAIR propose différentes occasions de réseautage pour les femmes en RI. Être membre actif de la section RFE de CAIR ouvre des portes pour rencontrer d’autres étudiantes que la RI intéresse et travailler avec elles. Cette section organise également chaque année une table ronde virtuelle Femmes en RI, qui représente une occasion formidable d’entendre certaines des radiologues d’intervention de pointe de tout le pays. Le Congrès scientifique annuel de CAIR est un excellent événement auquel assister en personne pour rencontrer des femmes du domaine et apprendre à leur contact. Lors de ce congrès se tient un cocktail Femmes en RI qui a connu un succès incroyable ces dernières années et représente une occasion formidable de parler avec d’autres femmes en RI.


Recommandez-vous certaines associations ou conférences pour le réseautage et le perfectionnement professionnel en radiologie d’intervention?

Les Congrès scientifiques annuels de CAIR, de la Society of Interventional Radiology (SIR) aux États-Unis et de la Cardiovascular Interventional Radiological Society of Europe (CIRSE) sont les principales conférences auxquelles j’ai personnellement assisté avec plaisir et où j’ai été en mesure de réseauter. Il s’agit d’événements formidables qui fournissent de multiples occasions de proposer des articles de recherche et des présentations, que ce soit pour les présenter ou pour obtenir du financement. Et même si vous ne proposez pas de présentation, assister tout simplement à ces réunions est un excellent moyen d’en apprendre davantage sur la radiologie d’intervention et de rencontrer d’autres étudiants qui vous ressemblent.


Que conseillez-vous aux femmes radiologues d’intervention qui s’orientent vers des postes de responsable dans la spécialité?

Commencez dès maintenant à renforcer vos compétences de leader même en tant que stagiaire. Soyez patiente, prenez le temps d’apprendre à vous connaître en tant que responsable et d’apprendre des membres de votre équipe, mais aussi avec eux. Gardez le plus possible un pied dans la porte, nouez et entretenez de bonnes relations avec vos collègues du domaine de la RI, tant dans votre établissement que partout au pays. Si vous devez faire face à une situation difficile et que vous ne savez pas bien comment vous y prendre, n’ayez pas peur de communiquer avec un pair ou un mentor afin d’en parler et d’obtenir de l’aide. Enfin, ayez confiance en vos capacités de réussir dans un rôle de responsable et travaillez dur afin de vous astreindre à l’excellence.


Que pourraient faire les femmes pour favoriser le soutien et la collaboration dans le domaine de la radiologie d’intervention?

Selon moi, le plus important à faire pour quiconque travaille en radiologie d’intervention est de soutenir et d’encourager les autres dans leurs activités. C’est tellement facile d’être aimable et d’encourager les autres qui s’échinent à atteindre leurs objectifs… Par ailleurs, en tant que femme dans ce domaine, il est particulièrement important non seulement d’être une alliée, mais aussi de savoir en reconnaître une. Il faut prendre le temps de nouer des relations avec d’autres femmes qui travaillent en RI ou qui veulent faire carrière dans ce domaine. C’est quand des responsables féminines de RI ont engagé des conversations simples de tous les jours avec moi que je me suis sentie le plus à l’aise et soutenue. Il est essentiel de créer un environnement ouvert qui encourage la positivité et le soutien pour les femmes pendant leur parcours vers la radiologie d’intervention et tout au long de leur carrière.


Pouvez-vous nous parler d’initiatives ou de projets dans lesquels vous vous êtes impliquée dans le but de remédier à la disparité hommes/femmes ou d’améliorer la représentation des femmes en radiologie d’intervention?

J’ai eu la chance de participer à plusieurs initiatives qui améliorent la représentation des femmes en radiologie d’intervention, la plupart dans le cadre de CAIR ou d’organismes ou de communautés similaires, comme la SIR.

CAIR organise un cocktail Femmes en RI lors de son Congrès scientifique annuel : c’est une excellente occasion de rencontrer d’autres femmes qui travaillent en radiologie, qu’elles soient titulaires, stagiaires ou technologues et infirmières dans le domaine.

De même, lors du Congrès scientifique annuel de la SIR, j’ai eu la chance de participer à des séances Women in IR, de découvrir le vécu d’autres personnes et de rencontrer des femmes en RI.

Grâce à l’important leadership féminin de l’organisme CAIR, j’ai eu la chance de participer, aux côtés de la directrice générale et la présidente, à des réunions avec d’autres organismes comme la British Society of Interventional Radiology (BSIR) pour discuter de la diversité au sein de leurs équipes de direction et de leur organisme.

Ces deux dernières années, depuis que je suis membre de la section RFE de CAIR, cette équipe a organisé des activités virtuelles Femmes en RI formidables avec tout un panel de conférencières éminentes. Le simple faire de faire partie de la section RFE et de voir le comité Femmes en RI grandir et organiser de telles activités a été en soi une expérience incroyable. Grâce à de telles impulsions, je suis convaincue que la diversité des étudiants et étudiantes que la radiologie d’intervention intéresse et qui veulent en faire leur carrière ne pourra que grandir.

Dr. Machan est l’un des pionniers canadiens de la radiologie d’intervention. Praticien clinique à l’Hôpital de Vancouver et professeur agrégé à l’Université de la Colombie-Britannique, il continue d’innover tout en accompagnant d’autres personnes sur la voie de la croissance et de la réussite. Sa société a créé et homologué l’endoprothèse enrobée de paclitaxel, qui a amélioré la vie des personnes atteintes de la maladie artérielle périphérique.

J’ai été affectée aux salles de radiologie d’intervention (RI) un jour de cette semaine-là. Je n’avais aucune idée de ce que c’était, j’y suis allée. Le premier patient sur la liste devait recevoir un filtre dans la veine cave inférieure. Je n’avais aucune idée du déroulement de cette intervention et pensais que cela prendrait des heures. J’ai été présentée au médecin consultant et l’ai vu se préparer pour l’intervention. J’ai discuté avec les infirmières, et cinq minutes plus tard, le médecin s’est retourné en disant « C’EST FAIT ».

Quand j’ai commencé mes études de médecine, je voulais devenir chirurgienne cardiaque. Mais quand j’ai assisté à un remplacement de valve cardiaque et à un pontage aortocoronarien… J’ai réalisé que la chirurgie était intéressante, mais bien trop longue à mon goût!

En tant que professeure de radiologie à l'Université de Montréal, ancienne vice-doyenne de la Faculté de médecine et directrice du programme de radiologie diagnostique, la professeure Dubois a toujours fait preuve d'un leadership et d'une expertise exemplaires dans le domaine de la radiologie d'intervention, en particulier dans le diagnostic et le traitement des anomalies vasculaires.

L’éventail des interventions pratiquées par les radiologues d’intervention, le degré d’innovation contenu dans la pratique au quotidien et le côté industriel de la profession m’ont attirée d’autant plus vers cette carrière.

L’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR) tiendra une assemblée générale annuelle (AGA) en personne pour ses membres en règle le 23 mai 2024 à 2:50 h , à l’hôtel Westin Calgary, à Calgary, AB pendant le Congrès Scientifique Annuel de CAIR.

Une plus grande diversité parmi les médecins de RI entraîne une meilleure compréhension de la diversité de nos patients, ce qui permet de leur offrir un environnement plus inclusif pour le traitement de leurs problèmes de santé. C’est particulièrement important quand il existe des obstacles culturels ou linguistiques à l’obtention d’un traitement, et quand des spécialistes proviennent de tous horizons, cela permet de réduire certains de ces obstacles.

En tant que futurs leaders de la radiologie d’intervention, il s’agit pour vous d’une occasion de faire connaître votre savoir, vos compétences et vos approches novatrices à l’ensemble de la communauté professionnelle. Nous vous invitons à nous envoyer les cas les plus intrigants et instructifs que vous aimeriez présenter, s’ils sont retenus.

Le prix CAIR vise à récompenser les personnes qui ont apporté des contributions importantes et rendu des services exceptionnels au domaine de la radiologie d’intervention et/ou à l’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR).

Membre fondateur et dirigeant de l'Association canadienne pour la radiologie d'intervention, le Dr Martin Simons a apporté une immense contribution à l'enseignement médical de la radiologie d'intervention au Canada et à l'étranger.

L’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR) tiendra une assemblée générale annuelle (AGA) en personne pour ses membres en règle le 23 mai 2024 à 2:50 h , à l’hôtel Westin Calgary, à Calgary, AB pendant le Congrès Scientifique Annuel de CAIR.


Documents AGA

Ordre du jour

Vous trouverez l’ordre du jour ici. – a venir

Le rapport annuel 2023 est diesponible pour téléchargement ici.

États financiers 2023

Les états financiers 2023 de CAIR sont disponible pour consultation ici.

Conseil d’Administration

Au plaisir de vous voir à Calgary!

Si vous avez des questions ou si vous avez besoin d’autres renseignements sur notre AGA, veuillez contacter Siri Boulom

Dr. Machan est l’un des pionniers canadiens de la radiologie d’intervention. Praticien clinique à l’Hôpital de Vancouver et professeur agrégé à l’Université de la Colombie-Britannique, il continue d’innover tout en accompagnant d’autres personnes sur la voie de la croissance et de la réussite. Sa société a créé et homologué l’endoprothèse enrobée de paclitaxel, qui a amélioré la vie des personnes atteintes de la maladie artérielle périphérique.

J’ai été affectée aux salles de radiologie d’intervention (RI) un jour de cette semaine-là. Je n’avais aucune idée de ce que c’était, j’y suis allée. Le premier patient sur la liste devait recevoir un filtre dans la veine cave inférieure. Je n’avais aucune idée du déroulement de cette intervention et pensais que cela prendrait des heures. J’ai été présentée au médecin consultant et l’ai vu se préparer pour l’intervention. J’ai discuté avec les infirmières, et cinq minutes plus tard, le médecin s’est retourné en disant « C’EST FAIT ».

Quand j’ai commencé mes études de médecine, je voulais devenir chirurgienne cardiaque. Mais quand j’ai assisté à un remplacement de valve cardiaque et à un pontage aortocoronarien… J’ai réalisé que la chirurgie était intéressante, mais bien trop longue à mon goût!

En tant que professeure de radiologie à l'Université de Montréal, ancienne vice-doyenne de la Faculté de médecine et directrice du programme de radiologie diagnostique, la professeure Dubois a toujours fait preuve d'un leadership et d'une expertise exemplaires dans le domaine de la radiologie d'intervention, en particulier dans le diagnostic et le traitement des anomalies vasculaires.

L’éventail des interventions pratiquées par les radiologues d’intervention, le degré d’innovation contenu dans la pratique au quotidien et le côté industriel de la profession m’ont attirée d’autant plus vers cette carrière.

L’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR) tiendra une assemblée générale annuelle (AGA) en personne pour ses membres en règle le 23 mai 2024 à 2:50 h , à l’hôtel Westin Calgary, à Calgary, AB pendant le Congrès Scientifique Annuel de CAIR.

Une plus grande diversité parmi les médecins de RI entraîne une meilleure compréhension de la diversité de nos patients, ce qui permet de leur offrir un environnement plus inclusif pour le traitement de leurs problèmes de santé. C’est particulièrement important quand il existe des obstacles culturels ou linguistiques à l’obtention d’un traitement, et quand des spécialistes proviennent de tous horizons, cela permet de réduire certains de ces obstacles.

En tant que futurs leaders de la radiologie d’intervention, il s’agit pour vous d’une occasion de faire connaître votre savoir, vos compétences et vos approches novatrices à l’ensemble de la communauté professionnelle. Nous vous invitons à nous envoyer les cas les plus intrigants et instructifs que vous aimeriez présenter, s’ils sont retenus.

Le prix CAIR vise à récompenser les personnes qui ont apporté des contributions importantes et rendu des services exceptionnels au domaine de la radiologie d’intervention et/ou à l’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR).

Membre fondateur et dirigeant de l'Association canadienne pour la radiologie d'intervention, le Dr Martin Simons a apporté une immense contribution à l'enseignement médical de la radiologie d'intervention au Canada et à l'étranger.

La Dre Jaspreet Bajwa
Étudiante en surspécialisation clinique en radiologie d’intervention
Université de Toronto


Pouvez-vous nous raconter votre parcours jusqu’à la radiologie d’intervention et ce qui vous a donné envie de choisir cette spécialité?

Jusqu’à mon premier stage clinique en radiologie d’intervention (RI), je n’avais jamais envisagé cette spécialité. Pendant ma résidence, j’ai bien aimé tous mes stages cliniques, mais plus particulièrement les stages en imagerie mammaire, musculosquelettique et du corps entier parce qu’ils comportaient un aspect clinique et d’intervention. J’ai été heureuse de revoir les patients, et encore plus de travailler avec mes mains. Mon premier stage en RI a renforcé ce sentiment, mais ce n’est que lors de mon deuxième stage en RI, quand mes professeurs m’ont interpellée et encouragée à envisager sérieusement une carrière en RI, que je me suis mise à envisager cette voie. Je me suis renseignée sur la profession et me suis entretenue avec le plus de personnes possible à ce sujet, ce qui m’a convaincue qu’une carrière en RI serait ce qui m’apporterait le plus de satisfaction, professionnellement parlant.


Comment réussissez-vous à concilier vie professionnelle et vie personnelle dans un domaine aussi exigeant que l’est la radiologie d’intervention?

La formation en surspécialisation est une année qui comporte bon nombre de hauts et de bas, et qui nécessite un investissement énorme en temps et en énergie. Pour réussir, je pense qu’il est important de pouvoir compter sur un bon réseau de soutien en dehors du travail : cela aide à garder les pieds sur terre et à relativiser les choses. Gardez aussi en tête que vous n’avez pas à tout faire vous-même : sous-traitez les corvées ou les tâches auxquelles vous accordez moins d’importance afin de gagner du temps pour faire autre chose. Par exemple, faites votre épicerie en ligne ou faites-vous livrer, embauchez quelqu’un pour faire le ménage, etc. Établissez une liste de priorités, adoptez une bonne éthique de travail et ayez un bon réseau de soutien… Voilà tout ce dont vous aurez besoin pour passer une bonne année de surspécialisation!


Que conseillez-vous aux femmes qui souhaitent entrer dans le domaine de la radiologie d’intervention?

Je les encourage à parler à des femmes qui travaillent déjà dans ce domaine, à leur poser toutes les questions auxquelles elles pensent, et à ne pas avoir peur de poser les questions difficiles sur des sujets comme la grossesse, la vie de famille et les risques liés aux rayonnements. Je conseille de parler à plusieurs personnes pour obtenir des perspectives diversifiées. En effet, plus elles auront d’informations, mieux elles seront équipées pour prendre des décisions qui auront des répercussions sur leur vie et leur carrière.


Recommandez-vous de se concentrer sur certaines compétences ou certains domaines de connaissances en particulier pendant la formation en vue d’une carrière en radiologie d’intervention?

Je recommande fortement de manipuler des aiguilles et des sondes le plus souvent possible pendant la résidence. C’est notre expertise dans la manipulation des sondes échographiques et des aiguilles qui nous distingue des autres spécialités et nous donne accès à presque tous les organes du corps humain. L’acquisition de ce savoir-faire essentiel vous mettra aussi sur la voie de la réussite dans votre surspécialisation : vous pourrez ensuite affiner vos compétences afin d’atteindre les plus petites cibles et ajouter le guidage par fluoroscopie et tomodensitométrie à votre arsenal. La surspécialisation ne dure qu’un an, donc pour en tirer le maximum, c’est une bonne idée de mettre le plus vite possible la main à la pâte.


En quoi la diversité permet-elle, selon vous, d’améliorer la pratique de la radiologie d’intervention?

Une plus grande diversité parmi les médecins de RI entraîne une meilleure compréhension de la diversité de nos patients, ce qui permet de leur offrir un environnement plus inclusif pour le traitement de leurs problèmes de santé. C’est particulièrement important quand il existe des obstacles culturels ou linguistiques à l’obtention d’un traitement, et quand des spécialistes proviennent de tous horizons, cela permet de réduire certains de ces obstacles. Plus spécifiquement, s’il y a davantage de femmes en RI, cela pourrait entraîner davantage d’attention portée aux problèmes de santé typiquement féminins, en particulier lors de l’élaboration de protocoles d’intervention ou de schémas de soulagement de la douleur lors d’interventions comme l’embolisation de l’artère utérine, les interventions mammaires et le traitement de varices pelviennes, notamment.


Recommandez-vous certaines associations ou conférences pour le réseautage et le perfectionnement professionnel en radiologie d’intervention?

La section RFE de CAIR est un excellent point de départ au Canada. Vous y rencontrerez des personnes qui vous ressemblent à tous les stades de formation et pourrez devenir amis avec des gens que vous risquez fort de voir et de revoir tout au long de votre carrière en RI. Je vous recommande fortement d’assister aux réunions en ligne et en personne, et, en tant qu’étudiant ou étudiante, d’envoyer des cas au Club d’angio virtuel et lors de la Journée des résidents et fellows du Congrès annuel. Plus vous ferez de rencontres, plus vous recevrez de conseils sur la RI.


Vous êtes-vous trouvée confrontée à des stéréotypes ou à des préjugés sur les femmes en radiologie d’intervention, et si oui, comment y répondez-vous?

Oui. Avant de m’inscrire à la section RFE de CAIR, je pensais que les femmes qui s’orientaient en RI devaient être du type à pouvoir s’intégrer à un club réservé aux hommes, s’habiller de façon à ce que personne ne s’inquiète de savoir si elles pourraient porter un tablier de plomb toute la journée et avoir une forte personnalité pour prouver qu’elles pouvaient prendre les rênes en salle d’angiographie. Mais après avoir vu tant de femmes s’intéresser à la RI au sein de la section RFE, avec des origines culturelles, des personnalités et des styles de leadership tellement divers, j’ai tout de suite eu le sentiment d’être à ma place. J’ai su que moi aussi, je pouvais être radiologue d’intervention et que je ne serai pas marginalisée. Il y a suffisamment de place pour tout le monde dans ce domaine, alors ne laissez pas des stéréotypes vous empêcher de faire ce que vous aimez!

 

Dr. Machan est l’un des pionniers canadiens de la radiologie d’intervention. Praticien clinique à l’Hôpital de Vancouver et professeur agrégé à l’Université de la Colombie-Britannique, il continue d’innover tout en accompagnant d’autres personnes sur la voie de la croissance et de la réussite. Sa société a créé et homologué l’endoprothèse enrobée de paclitaxel, qui a amélioré la vie des personnes atteintes de la maladie artérielle périphérique.

J’ai été affectée aux salles de radiologie d’intervention (RI) un jour de cette semaine-là. Je n’avais aucune idée de ce que c’était, j’y suis allée. Le premier patient sur la liste devait recevoir un filtre dans la veine cave inférieure. Je n’avais aucune idée du déroulement de cette intervention et pensais que cela prendrait des heures. J’ai été présentée au médecin consultant et l’ai vu se préparer pour l’intervention. J’ai discuté avec les infirmières, et cinq minutes plus tard, le médecin s’est retourné en disant « C’EST FAIT ».

Quand j’ai commencé mes études de médecine, je voulais devenir chirurgienne cardiaque. Mais quand j’ai assisté à un remplacement de valve cardiaque et à un pontage aortocoronarien… J’ai réalisé que la chirurgie était intéressante, mais bien trop longue à mon goût!

En tant que professeure de radiologie à l'Université de Montréal, ancienne vice-doyenne de la Faculté de médecine et directrice du programme de radiologie diagnostique, la professeure Dubois a toujours fait preuve d'un leadership et d'une expertise exemplaires dans le domaine de la radiologie d'intervention, en particulier dans le diagnostic et le traitement des anomalies vasculaires.

L’éventail des interventions pratiquées par les radiologues d’intervention, le degré d’innovation contenu dans la pratique au quotidien et le côté industriel de la profession m’ont attirée d’autant plus vers cette carrière.

L’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR) tiendra une assemblée générale annuelle (AGA) en personne pour ses membres en règle le 23 mai 2024 à 2:50 h , à l’hôtel Westin Calgary, à Calgary, AB pendant le Congrès Scientifique Annuel de CAIR.

Une plus grande diversité parmi les médecins de RI entraîne une meilleure compréhension de la diversité de nos patients, ce qui permet de leur offrir un environnement plus inclusif pour le traitement de leurs problèmes de santé. C’est particulièrement important quand il existe des obstacles culturels ou linguistiques à l’obtention d’un traitement, et quand des spécialistes proviennent de tous horizons, cela permet de réduire certains de ces obstacles.

En tant que futurs leaders de la radiologie d’intervention, il s’agit pour vous d’une occasion de faire connaître votre savoir, vos compétences et vos approches novatrices à l’ensemble de la communauté professionnelle. Nous vous invitons à nous envoyer les cas les plus intrigants et instructifs que vous aimeriez présenter, s’ils sont retenus.

Le prix CAIR vise à récompenser les personnes qui ont apporté des contributions importantes et rendu des services exceptionnels au domaine de la radiologie d’intervention et/ou à l’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR).

Membre fondateur et dirigeant de l'Association canadienne pour la radiologie d'intervention, le Dr Martin Simons a apporté une immense contribution à l'enseignement médical de la radiologie d'intervention au Canada et à l'étranger.

Appel à soumissions

Nous sommes très heureux d’annoncer la tenue de la Journée des stagiaires du Congrès scientifique annuel de l’Association pour la radiologie d’intervention, qui aura lieu à Calgary 22 mai 2024.

En tant que futurs leaders de la radiologie d’intervention, il s’agit pour vous d’une occasion de faire connaître votre savoir, vos compétences et vos approches novatrices à l’ensemble de la communauté professionnelle. Nous vous invitons à nous envoyer les cas les plus intrigants et instructifs que vous aimeriez présenter, s’ils sont retenus.

Cette année, la journée comprendra deux parties : d’une part, des présentations de cas (10 minutes maximum par présentation) et d’autre part, une séance interactive intitulée « Devinez l’intervention ».

Qui peut envoyer des propositions de cas:

  • Résidents : Personnes actuellement inscrites dans un programme de résidence en radiologie au Canada, membres en règle de CAIR.
  • Fellows : Personnes actuellement en formation de surspécialisation en radiologie d’intervention au Canada, membres en règle de CAIR.
  • Étudiants en médecine : étudiants en médecine des établissements canadiens intéressés par la radiologie d’intervention, membres en règle de CAIR.

Critères à respecter pour les propositions de cas:

  • Pertinence : Les cas doivent être pertinents pour le domaine de la radiologie d’intervention.
  • Originalité : Les cas proposés doivent être uniques et n’avoir jamais été présentés à d’autres conférences ou publiés dans des revues scientifiques.
  • Qualité : Images de haute résolution avec des annotations claires. Le texte d’accompagnement doit être concis, clair et avoir une valeur éducative.
  • Déontologie : S’assurer de préserver l’anonymat des patients. Tout renseignement permettant d’identifier le patient doit être retiré ou anonymisé.
  • Format : La présentation doit être anonyme : ni votre nom, ni votre établissement, ni tout renseignement permettant de vous identifier ne doivent apparaître sur le document ppt/pdf. Taille maximale de 10 Mb. Les images et les vidéos peuvent être en faible résolution dans un fichier de soumission et en pleine résolution lors de la présentation. S’il est nécessaire de soumettre des fichiers plus volumineux, veuillez nous contacter directement à l’adresse cairservice@cairweb.ca.

Atelier « Devinez l’intervention » :

  • Envoyez des présentations qui peuvent comprendre des images et/ou des vidéos, sur 4 diapositives au maximum.
  • Les présentations pourraient devoir être modifiées après la soumission afin de les adapter au format de la séance.
  • Inclure un résumé du cas en 250 mots.

Documents complémentaires:

  • Une lettre d’intention expliquant pourquoi vous souhaitez participer;
  • Un CV court (maximum 2 pages) qui doit comprendre vos coordonnées (adresse courriel et numéro de téléphone);
  • Une attestation de compétence ou une lettre d’appui signée par un radiologue membre du personnel encadrant.

Voici l’occasion pour vous de briller et de contribuer à l’enrichissement des connaissances collectives de notre communauté. Non seulement cet événement constituera une excellente plateforme d’apprentissage et d’interactions, mais il vous donnera aussi une visibilité précieuse ainsi que l’occasion de recevoir des commentaires de professionnels renommés du domaine.

IMPORTANT: Nous n’examinerons que les propositions complètes. Envoyez votre proposition complète à cairservice@cairweb.ca
DATE LIMITE: le 5 février 2024

Les candidats sélectionnés devront obligatoirement assister au congrès scientifique annuel, l’inscription et l’hébergement pour un maximum de quatre (4) nuits étant offerts pour les personnes qui n’habitent pas dans la région, qui recevront également une bourse pouvant atteindre 800 $ pour payer les frais de transport les plus économiques pour se rendre à l’événement. Pour toute question au sujet du transport et/ou du montant pris en charge, veuillez envoyer un courriel à cairservice@cairweb.ca

Dr. Machan est l’un des pionniers canadiens de la radiologie d’intervention. Praticien clinique à l’Hôpital de Vancouver et professeur agrégé à l’Université de la Colombie-Britannique, il continue d’innover tout en accompagnant d’autres personnes sur la voie de la croissance et de la réussite. Sa société a créé et homologué l’endoprothèse enrobée de paclitaxel, qui a amélioré la vie des personnes atteintes de la maladie artérielle périphérique.

J’ai été affectée aux salles de radiologie d’intervention (RI) un jour de cette semaine-là. Je n’avais aucune idée de ce que c’était, j’y suis allée. Le premier patient sur la liste devait recevoir un filtre dans la veine cave inférieure. Je n’avais aucune idée du déroulement de cette intervention et pensais que cela prendrait des heures. J’ai été présentée au médecin consultant et l’ai vu se préparer pour l’intervention. J’ai discuté avec les infirmières, et cinq minutes plus tard, le médecin s’est retourné en disant « C’EST FAIT ».

Quand j’ai commencé mes études de médecine, je voulais devenir chirurgienne cardiaque. Mais quand j’ai assisté à un remplacement de valve cardiaque et à un pontage aortocoronarien… J’ai réalisé que la chirurgie était intéressante, mais bien trop longue à mon goût!

En tant que professeure de radiologie à l'Université de Montréal, ancienne vice-doyenne de la Faculté de médecine et directrice du programme de radiologie diagnostique, la professeure Dubois a toujours fait preuve d'un leadership et d'une expertise exemplaires dans le domaine de la radiologie d'intervention, en particulier dans le diagnostic et le traitement des anomalies vasculaires.

L’éventail des interventions pratiquées par les radiologues d’intervention, le degré d’innovation contenu dans la pratique au quotidien et le côté industriel de la profession m’ont attirée d’autant plus vers cette carrière.

L’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR) tiendra une assemblée générale annuelle (AGA) en personne pour ses membres en règle le 23 mai 2024 à 2:50 h , à l’hôtel Westin Calgary, à Calgary, AB pendant le Congrès Scientifique Annuel de CAIR.

Une plus grande diversité parmi les médecins de RI entraîne une meilleure compréhension de la diversité de nos patients, ce qui permet de leur offrir un environnement plus inclusif pour le traitement de leurs problèmes de santé. C’est particulièrement important quand il existe des obstacles culturels ou linguistiques à l’obtention d’un traitement, et quand des spécialistes proviennent de tous horizons, cela permet de réduire certains de ces obstacles.

En tant que futurs leaders de la radiologie d’intervention, il s’agit pour vous d’une occasion de faire connaître votre savoir, vos compétences et vos approches novatrices à l’ensemble de la communauté professionnelle. Nous vous invitons à nous envoyer les cas les plus intrigants et instructifs que vous aimeriez présenter, s’ils sont retenus.

Le prix CAIR vise à récompenser les personnes qui ont apporté des contributions importantes et rendu des services exceptionnels au domaine de la radiologie d’intervention et/ou à l’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR).

Membre fondateur et dirigeant de l'Association canadienne pour la radiologie d'intervention, le Dr Martin Simons a apporté une immense contribution à l'enseignement médical de la radiologie d'intervention au Canada et à l'étranger.

Objet

Le prix CAIR vise à récompenser les personnes qui ont apporté des contributions importantes et rendu des services exceptionnels au domaine de la radiologie d’intervention et/ou à l’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR).

  • Les services rendus au domaine de la radiologie d’intervention peuvent comprendre l’enseignement, la recherche, les examens cliniques et/ou la promotion de la radiologie d’intervention ou de CAIR. La qualité et la cohérence de la recherche doivent être validées par des publications dans des revues professionnelles reconnues.
  • Les services rendus à CAIR peuvent comprendre des contributions exceptionnelles à CAIR, à d’autres organismes médicaux et/ou à des agences gouvernementales.

Le prix CAIR peut également être décerné à des personnes qui ont mis à profit leurs compétences passées ou actuelles en vue d’améliorer la qualité des soins aux patients grâce à la pratique de la radiologie d’intervention et/ou qui, par leurs accomplissements exceptionnels, contribuent à la pérennité de ce domaine.

Admissibilité

  • Les candidats doivent être membres en règle de CAIR depuis cinq (5) ans
  • Il n’est pas possible de proposer sa propre candidature
  • Les membres du conseil d’administration de CAIR ne sont pas admissibles pendant leur mandat
  • Les candidatures des lauréats des cinq (5) dernières années ne seront pas retenues

Processus de mise en candidature

Les propositions de candidatures doivent être envoyées par courriel à luciana.nechita@cairweb.ca, avant le 31 decembre 2023. à l’attention du Comité des candidatures, avec comme objet « Candidature au prix CAIR », et comprendre les éléments suivants :

1) Les renseignements nécessaires à la mise en candidature, soit :

  • Les nom, affiliation, titre, adresse, numéro de téléphone et courriel de la personne qui propose la candidature;
  • Les nom, affiliation, titre, adresse, numéro de téléphone et courriel du candidat proposé.

2) Une lettre de mise en candidature de moins de 500 mots détaillant les éléments suivants :

  • Importance des contributions;
  • Qualité et répercussions des contributions;
  • Durée (nombre d’années) de travail significatif;
  • Portée géographique des contributions;
  • Curriculum vitæ du candidat.

3) Une (1) lettre d’appui à la candidature (en plus de la lettre de la personne qui propose la candidature) de la part d’une personne qui connaît les accomplissements du candidat.

Remarque : la lettre d’appui à la candidature doit provenir d’une personne autre que celle qui propose la candidature.

 Critères d’évaluation

Le processus d’évaluation des candidatures est le suivant :

1) Vérification de l’admissibilité de la candidature

  • La candidature respecte-t-elle les conditions d’admissibilité?
  • Le dossier de candidature est-il complet?

2) Détermination de la valeur de la candidature

  • Si un candidat est jugé admissible, la valeur de sa candidature sera évaluée d’après la lettre de mise en candidature, la lettre d’appui, le CV et l’ensemble des documents du dossier.

3) Sélection : Le Comité des candidatures évaluera les propositions et fera des recommandations au conseil d’administration de CAIR, qui prendra la décision finale.

  • Rien n’oblige CAIR à remettre le prix chaque année.
  • Le prix sera décerné à un lauréat chaque année, sauf circonstances exceptionnelles.
  • Le prix ne pourra être remis à titre posthume que si le lauréat décède après avoir été choisi.

Remise du prix

Le président du conseil d’administration de CAIR remettra le prix lors du Congrès scientifique annuel de l’Association canadienne pour la radiologie d’intervention.

Dr. Machan est l’un des pionniers canadiens de la radiologie d’intervention. Praticien clinique à l’Hôpital de Vancouver et professeur agrégé à l’Université de la Colombie-Britannique, il continue d’innover tout en accompagnant d’autres personnes sur la voie de la croissance et de la réussite. Sa société a créé et homologué l’endoprothèse enrobée de paclitaxel, qui a amélioré la vie des personnes atteintes de la maladie artérielle périphérique.

J’ai été affectée aux salles de radiologie d’intervention (RI) un jour de cette semaine-là. Je n’avais aucune idée de ce que c’était, j’y suis allée. Le premier patient sur la liste devait recevoir un filtre dans la veine cave inférieure. Je n’avais aucune idée du déroulement de cette intervention et pensais que cela prendrait des heures. J’ai été présentée au médecin consultant et l’ai vu se préparer pour l’intervention. J’ai discuté avec les infirmières, et cinq minutes plus tard, le médecin s’est retourné en disant « C’EST FAIT ».

Quand j’ai commencé mes études de médecine, je voulais devenir chirurgienne cardiaque. Mais quand j’ai assisté à un remplacement de valve cardiaque et à un pontage aortocoronarien… J’ai réalisé que la chirurgie était intéressante, mais bien trop longue à mon goût!

En tant que professeure de radiologie à l'Université de Montréal, ancienne vice-doyenne de la Faculté de médecine et directrice du programme de radiologie diagnostique, la professeure Dubois a toujours fait preuve d'un leadership et d'une expertise exemplaires dans le domaine de la radiologie d'intervention, en particulier dans le diagnostic et le traitement des anomalies vasculaires.

L’éventail des interventions pratiquées par les radiologues d’intervention, le degré d’innovation contenu dans la pratique au quotidien et le côté industriel de la profession m’ont attirée d’autant plus vers cette carrière.

L’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR) tiendra une assemblée générale annuelle (AGA) en personne pour ses membres en règle le 23 mai 2024 à 2:50 h , à l’hôtel Westin Calgary, à Calgary, AB pendant le Congrès Scientifique Annuel de CAIR.

Une plus grande diversité parmi les médecins de RI entraîne une meilleure compréhension de la diversité de nos patients, ce qui permet de leur offrir un environnement plus inclusif pour le traitement de leurs problèmes de santé. C’est particulièrement important quand il existe des obstacles culturels ou linguistiques à l’obtention d’un traitement, et quand des spécialistes proviennent de tous horizons, cela permet de réduire certains de ces obstacles.

En tant que futurs leaders de la radiologie d’intervention, il s’agit pour vous d’une occasion de faire connaître votre savoir, vos compétences et vos approches novatrices à l’ensemble de la communauté professionnelle. Nous vous invitons à nous envoyer les cas les plus intrigants et instructifs que vous aimeriez présenter, s’ils sont retenus.

Le prix CAIR vise à récompenser les personnes qui ont apporté des contributions importantes et rendu des services exceptionnels au domaine de la radiologie d’intervention et/ou à l’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR).

Membre fondateur et dirigeant de l'Association canadienne pour la radiologie d'intervention, le Dr Martin Simons a apporté une immense contribution à l'enseignement médical de la radiologie d'intervention au Canada et à l'étranger.

Membre fondateur et dirigeant de l’Association canadienne pour la radiologie d’intervention, le Dr Martin Simons a apporté une immense contribution à l’enseignement médical de la radiologie d’intervention au Canada et à l’étranger. En tant que membre du personnel de l’UHN/MSH VIR depuis plus de 20 ans, il a directement contribué à la formation du plus grand nombre de radiologues d’intervention au Canada. Avec l’aide de ses collègues, il a mis en place l’une des bourses de recherche VIR les plus compétitives et les plus recherchées au Canada. Plus récemment, il a participé à l’obtention de la désignation de sous-spécialité en radiologie interventionnelle du Collège royal et à l’élaboration des exigences et des objectifs de formation en sous-spécialité pour les résidents en radiologie interventionnelle.

Le Dr Simons a apporté une contribution significative à la littérature scientifique en radiologie interventionnelle et à la pratique clinique quotidienne. Il a régulièrement publié dans les principales revues de radiologie interventionnelle sur divers sujets cliniquement pertinents. Ses principales contributions concernent les malformations vasculaires (haut et bas débit), les interventions hépatobiliaires, y compris le TIPS, l’embolisation des fibromes utérins et l’accès vasculaire à l’hémodialyse. De plus, le Dr Simons a établi la plus grande pratique d’embolisation de l’artère prostatique en Ontario. Il repousse également les limites en lançant une étude multidisciplinaire sur l’embolisation de l’estomac gauche dans la population bariatrique. Il s’agit là de réalisations monumentales qui garantissent le rôle continu de la VIR dans la fourniture de soins de pointe aux patients.

Dr. Machan est l’un des pionniers canadiens de la radiologie d’intervention. Praticien clinique à l’Hôpital de Vancouver et professeur agrégé à l’Université de la Colombie-Britannique, il continue d’innover tout en accompagnant d’autres personnes sur la voie de la croissance et de la réussite. Sa société a créé et homologué l’endoprothèse enrobée de paclitaxel, qui a amélioré la vie des personnes atteintes de la maladie artérielle périphérique.

J’ai été affectée aux salles de radiologie d’intervention (RI) un jour de cette semaine-là. Je n’avais aucune idée de ce que c’était, j’y suis allée. Le premier patient sur la liste devait recevoir un filtre dans la veine cave inférieure. Je n’avais aucune idée du déroulement de cette intervention et pensais que cela prendrait des heures. J’ai été présentée au médecin consultant et l’ai vu se préparer pour l’intervention. J’ai discuté avec les infirmières, et cinq minutes plus tard, le médecin s’est retourné en disant « C’EST FAIT ».

Quand j’ai commencé mes études de médecine, je voulais devenir chirurgienne cardiaque. Mais quand j’ai assisté à un remplacement de valve cardiaque et à un pontage aortocoronarien… J’ai réalisé que la chirurgie était intéressante, mais bien trop longue à mon goût!

En tant que professeure de radiologie à l'Université de Montréal, ancienne vice-doyenne de la Faculté de médecine et directrice du programme de radiologie diagnostique, la professeure Dubois a toujours fait preuve d'un leadership et d'une expertise exemplaires dans le domaine de la radiologie d'intervention, en particulier dans le diagnostic et le traitement des anomalies vasculaires.

L’éventail des interventions pratiquées par les radiologues d’intervention, le degré d’innovation contenu dans la pratique au quotidien et le côté industriel de la profession m’ont attirée d’autant plus vers cette carrière.

L’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR) tiendra une assemblée générale annuelle (AGA) en personne pour ses membres en règle le 23 mai 2024 à 2:50 h , à l’hôtel Westin Calgary, à Calgary, AB pendant le Congrès Scientifique Annuel de CAIR.

Une plus grande diversité parmi les médecins de RI entraîne une meilleure compréhension de la diversité de nos patients, ce qui permet de leur offrir un environnement plus inclusif pour le traitement de leurs problèmes de santé. C’est particulièrement important quand il existe des obstacles culturels ou linguistiques à l’obtention d’un traitement, et quand des spécialistes proviennent de tous horizons, cela permet de réduire certains de ces obstacles.

En tant que futurs leaders de la radiologie d’intervention, il s’agit pour vous d’une occasion de faire connaître votre savoir, vos compétences et vos approches novatrices à l’ensemble de la communauté professionnelle. Nous vous invitons à nous envoyer les cas les plus intrigants et instructifs que vous aimeriez présenter, s’ils sont retenus.

Le prix CAIR vise à récompenser les personnes qui ont apporté des contributions importantes et rendu des services exceptionnels au domaine de la radiologie d’intervention et/ou à l’Association canadienne pour la radiologie d’intervention (CAIR).

Membre fondateur et dirigeant de l'Association canadienne pour la radiologie d'intervention, le Dr Martin Simons a apporté une immense contribution à l'enseignement médical de la radiologie d'intervention au Canada et à l'étranger.